Maïmaï

Voici le dernier roman de la pentalogie "L'Ombre du chardon"... Il se situe environ 20 ans après les autres. J'ai moins aimé ce pan de l'histoire, dont on devine trop rapidement l'intrigue, un peu classique, puisque les ressorts en ont été dévoilés dans les romans précédents...
Toutefois, même si je suis un peu déçue par le fond, je reste admirative par la forme, la délicatesse du style de l'autrice...

Dans ce roman, clôturant la série "L'ombre du chardon", Aki Shimazaki nous conte l'étrange histoire de Tarô, cet enfant sourd-muet que l'on avait connu dans les tomes précédents. Devenu mannequin et artiste à l'âge adulte, il va faire la rencontre de Hamako, cette ancienne camarade de jeux à laquelle il était très attaché, perdue de vue pendant une vingtaine d'années. Très rapidement cet attachement va sa transformer en amour, un amour partagé l'amenant à rompre avec Mina, sa fiancée. Ne vous laissez pas abuser par cette intrigue digne d'un roman-photo ou d'une télénovela car l'auteure sait nous appâter avec des situations mélodramatiques, parfois rocambolesques, pour mieux nous faire partager ses fines analyses psychologiques. La série tout entière traite des relations complexes au sein des couples, déclinées sous tous les âges et dans tous les milieux sociaux. Comme dans le reste de son oeuvre, hasards et résonances tiennent une place particulière au sein de cette "comédie humaine" à la japonaise qui atteint à l'universel par la sagacité de son analyse des rapports humains alliée à l'extrême simplicité de l'écriture. La fin de ce roman en surprendra cependant plus d'un(e) car le destin de Tarô et Hamako semble étrangement suspendu au-dessus d'un précipice.

ce livre se situe quelque vingt ans après les autres. Nous y retrouvons les principaux protagonistes qui interviennent à un titre ou un autre. j'ai l'impression d'une tragédie grecque du style oedipe ou, quelque soit les devions être les choix supposés libres des acteurs, la mécanique fatale du destin est en marche et cela se terminera douloureusement. c'est une bonne trame d'histoire, mais je regrette qu'elle soit déjà perçue dès le premier quart du livre. après, il ne nous reste plus qu'attendre jusqu'où cela ira.

Je suis restée sur ma fin.

Ce dernier tome, une fois qu'on n'en comprend l'intrigue, est malheureusement sans surprise. Surtout qu'on en connaissait déjà l'histoire.

J'ai eu du mal à le terminer.

Finalement le thème de cette pentalogie est sur toutes les formes d'amours, possibles et impossibles. (?)

Bon, finalement, on n'aura pas la conclusion du quatrième tome avec Atsuko. Comment s'est terminé son mariage avec Mitsuo ? À nous de l'imaginer, j'imagine.
maïmaï (qui signifie escargot) se déroule plusieurs années après. Et le héros de l'histoire, c'est Tarô : le fils de Mitsuko (qu'on a découvert dans le second tome), un enfant métissé et sourd-muet.
Mitsuko est décédée. Tarô hérite de sa défunte mère : la librairie devient sa galerie d'art. le jeune homme s'installe dans l'appartement au-dessus, avec sa grand-mère. Sa vie devient moins triste quand Hanako fait son grand retour.

Le décès de Mitsuko m'a fait un choc, j'étais attachée à elle. Ça intervient dès le début, c'était un passage triste, mais Tarô réussit, grâce à des souvenirs avec sa mère, à rationaliser sa mort… il a des mots qui sonnent justes, mais qu'il le vive aussi bien est effrayant. Ça ne devrait pas me surprendre, comme me le disait une collègue il y a quelques semaines, les asiatiques n'appréhendent pas la mort de la même façon que nous… et finalement, c'est plus sain et moins destructeur.

J'aime beaucoup la relation entre Hanako et Tarô, pourtant, j'ai espérant qu'il ne se passe rien entre eux, en raison de ce qu'on a appris des origines du héros dans le second tome de l'ombre du chardon. Puis j'ai fini par espérer que tout soit faux et que ce ne soit qu'une coïncidence.
Comme pour le précédent, on n'a pas de réelle fin et c'est frustrant.

C'était une lecture prenante, passionnante et surtout apaisante. J'avais bien besoin de ça et ça m'a mis du baume au coeur. J'ai adoré ce cinquième tome.
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D'accord avec les autres critiques : le lecteur sait d'avance, et la fin est frustrante, car elle reste en suspens. Cependant on retrouve ici la "légèreté maladroite" du style qui fait de chaque roman de cette autrice une oeuvre à part, touchante de simplicité (lisez les tomes précédents avant celui-ci)

Pour apprécier l'histoire, il est impératif d'avoir lu les précédents tomes de la pentalogie. le lecteur est alors omniscient et suit la découverte d'un secret qu'il connaît avant les protagonistes du livre. À l'issue de l'histoire, le lecteur en sait d'ailleurs plus du secret que les personnages eux-mêmes.
L'histoire m'a dérangée d'un point de vue éthique. Mon point de vue est extérieur. Je me demande si j'avais été à la place de Tarô ce que j'aurais fait. C'est l'amour qui triomphe dans cette histoire, peu importe et quoi qu'il en soit. Avis aux amateurs.

J'ai été de suite embarquée par ce roman. Tarô reçoit un texto de sa mamie lui annonçant le décès brutal de sa maman. Pourtant sa mère était apparemment en bonne santé et aimait profiter de la vie. Elle a élevé Tarô seule étant donné que le papa de Tarô, espagnol, est décédé dans un accident avant sa naissance. Tarô va transformer la librairie de sa maman en galerie de peintures, il est un artiste passionné. Il abandonne son appartement pour vivre complètement avec sa grand-mère au dessus de la librairie devenue sa galerie d'expositions de tableaux. Tableaux qui rencontrent un énorme succès. Un jour, une jeune fille prénomée Hanako vient lui présenter ses condoléances et là, la vie de Tarô va être bouleversée... Je ne vous en dévoile pas plus... Un roman à lire, une écriture qui nous berce. J'ai adoré !
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