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sur 2187 notes
« Les commandements du Faucheur : Tu tueras. Tu tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation. Tu accorderas une année d'immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue. Tu tueras la famille de ceux qui t'ont résisté. « MidAmérique, milieu du 3e millénaire. Dans un monde où la maladie a été éradiquée, on ne peut plus guère mourir qu'en étant tué aléatoirement (« glané ») par un faucheur professionnel. Citra et Rowan sont deux adolescents qui ont été sélectionnés pour devenir apprentis-Faucheurs ; et, bien qu'ils aient cette vocation en horreur, ils vont devoir apprendre l'art de tuer et comprendre en quoi cette mission est bel et bien une nécessité. Mais seul l'un des deux adolescents sera choisi comme apprenti à part entière, et lorsqu'il devient clair que la première tâche du vainqueur sera de glaner la vie du perdant, Citra et Rowan se retrouvent dressés l'un contre l'autre bien malgré eux… »

Il me semble bien difficile de faire mieux que le résumé du livre. Si ce dernier ne vous à pas donné envie, rien ne le fera. Que dire de ce premier tome d'une trilogie déjà entièrement publiée en français. J'ai adoré. L'univers est très bien construit et les raisonnements des personnages sont plus qu'intéressants (même celui du méchant!). Les personnages sont très attachants (avec une affection particulière pour Maître Farraday) et j'ai rapidement été prise par les évènements. Beaucoup de retournements de situations qui pimentent l'histoire mais qui suivent une logique. Et puis les relations qui se tissent entre les personnages sont progressives et sincères. J'ai beaucoup aimé que chacun parvienne à rester soi-même malgré leur « devoir ». J'ai particulièrement apprécié la fin qui annonce une suite prometteuse !
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Les critiques élogieuses de cette trilogie m'ont intriguées.
Je ne suis absolument pas déçue.
Dystopie ...et si nous vivions dans le futur, nous sommes devenus immortels et avons acquis toutes les connaissances.
Mais il faut continuer à réguler la population.
Pour cela une caste spéciale a été créée. Autonome, suivant ses propres lois. On les appelle les Faucheurs.
Et ce livre raconte l'apprentissage de 2 adolescents à leur futur rôle.
Une histoire palpitante avec des personnages haut en couleur.
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Ce titre est lu dans le cadre du PLIB2018 et sincèrement il a toute sa place parmi les 7 finalistes.
J'ai pris un réel plaisir à le lire.

Nous pourrions classer ce livre en dystopie mais il pourrait être également une utopie. La frontière est mince. Nous sommes dans un univers où l'Homme a vaincu la mort. Les faucheurs permettent de réguler la population. Plus de gouvernements mais une intelligence artificielle qui règle et régente tout sans parti pris (ou pas), qui est même en dehors de la confrérie des faucheurs. Jusque là c'est normal 😛

Le point fort de ce livre c'est les personnages. Des anti-héros qui n'ont rien demandés encore moins d'être faucheur. C'est le plus de ce bouquin, on voit leurs évolutions au fil des pages. de plus, ils se retrouvent en concurrence avec deux maîtres différents, ils ont donc un apprentissage différent mais une envie de protéger l'autre jusqu'au bout.

Même si il n'y a plus de gouvernement alors plus de corruption, il y a parmi les faucheurs des comploteurs qui considèrent la vocation comme vieillissante, qui aimerai la faire évoluer, pas forcément dans la bonne direction.
Il y a même du chantage, de la surprise.

Citra et Rowan ont été choisi pour apporter du sang neuf et contré cette évolution vers la barbarie.

Il y a même une petite intrigue vite élucidée et écartée de l'histoire principale. Il s'agit surtout de savoir comment Citra s'en sortira.

La fin est belle, la situation sauvée mais pour savoir comment il vous faudra lire ce livre.

Jusqu'à maintenant La faucheuse reste ma préférence, il m'en reste toutefois quelques uns à lire. Je le garde en tête, c'était une très bonne lecture.

Je vous bise tout plein :-*
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Première plongée pour moi dans l'univers de Neal Shusterman, et j'en sors dubitative. le premier tome de cette saga, dont j'avais pourtant entendu beaucoup de bien, a peiné à me convaincre et je n'ai commencé à trouver le récit prenant qu'après avoir passé deux bons tiers de l'histoire.
Pourtant l'intrigue de départ est assez bien trouvée avec un monde où la mort naturelle n'existe plus, où la planète est gérée par une intelligence artificielle qui -une fois n'est pas coutume- fait merveilleusement son boulot et surtout avec l'élément central de notre récit : la création d'une communauté respectée et crainte chargée d'accomplir ce que la nature ne fait plus, à savoir tuer.
Ce sont évidemment ces Faucheurs qui vont nous intéresser, et plus particulièrement le parcours de deux jeunes apprentis faucheurs, Citra et Rowan, qui basculent au début du récit dans le monde si particulier de la Communauté quand Maître Faraday décide de les prendre pour apprentis. On assiste ensuite à un récit d'apprentissage assez classique, qui sera écourté par l'arrivée d'antagonistes vraiment très méchants -même si leurs robes pailletées pourraient suggérer le contraire– et les déconvenues vont ensuite s'enchaîner pour nos deux protagonistes.

Alors oui, il y a des choses bien dans ce premier volet. le récit est bien mené, il est classique mais fluide avec quelques retournements bien trouvés et d'autres plus attendus, mais j'essaye d'être indulgente en me disant que si les ficelles sont parfois un peu grosses pour moi, elles le sont sans doute moins pour de jeunes lecteurs. Les personnages sont attachants et l'évolution de leurs personnalités juste et bien conduite.
Et pourtant je ne suis pas convaincue.
Certains aspects, que personnellement j'ai perçu comme des incohérences, m'ont énormément dérangée car ils rendaient cet univers trop malsains pour qu'il reste crédible à mes yeux, ou pour que j'ai envie de m'y immerger plus avant. C'est en grande partie pour cela que j'ai eu beaucoup de mal à plonger dans l'intrigue. Prenons un exemple, non des moindres : dans un monde où la technologie a banni non seulement la mort, mais aussi la douleur, et où le devoir des faucheurs consiste uniquement à réguler la population en toute bienveillance pour que le monde reste vivable, il me parait aberrant et très cruel de laisser le loisir aux dits faucheurs de choisir par quels moyens ils vont glaner leurs victimes ! Pourquoi tuer avec une arme blanche, en se battant physiquement, ou pire, par noyade ou immolation, quand il existe des moyens instantanés et indolores ? J'avoue que cet aspect du "métier" de faucheur, qui est par ailleurs extrêmement réglementé et codifié, m'a fortement gênée.
J'aurais également apprécier que l'on s'attarde davantage sur la psychologie de cette nouvelle humanité et sur les enjeux d'une vie ou ni la mort, ni les inégalités, ni même la souffrance ne subsistent. Finalement la vie a-t-elle toujours un sens ? Pour que cette utopie gagne en substance et en crédibilité c'est un point qui me semble essentiel…. Peut-être que cela sera davantage développé dans le tome 2, mais reste à savoir si j'aurais le courage de le lire.

Une lecture qui est loin d'être déplaisante, avec ses qualités et ses défauts mais qui m'a tout de même bien agacée par moments et dont je ne conserverais sans doute pas un souvenir impérissable.
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Premier volet d'une trilogie, ce roman de SF Young Adult prend place dans un futur relativement éloigné (26ème siècle je crois) où la mort a finalement été vaincue grâce à la technologie. La mort mais pas seulement: la corruption, le crime, la faim, la maladie, la guerre, la vieillesse, les catastrophes naturelles, la souffrance physique, toutes ces choses sont du passé grâce à un superordinateur appelé Thunderhead, incorruptible et quasi omniscient. le monde décrit dans ce roman est donc une utopie (certains pourraient peut-être parler de dystopie en soulevant certains problèmes philosophiques comme le sens de la vie dans un monde sans mort, la passion, le danger, l'ambition, ..., toutes ces choses qui donnent du piquant à la vie et qui n'existent plus dans un tel monde, mais je pense que l'on gardera quand même le terme d'utopie) quasi parfaite. Quasi parfaite et non entièrement parfaite car un monde sans mort pause un problème de taille: l'augmentation exponentielle de la démographie. Pour remédier à ce problème majeur, les ''anciens'' ont eu l'idée de fonder une communauté de faucheurs, des personnes élues qui ont le droit et le devoir de ''glaner'' (tuer de façon définitive) des personnes de façon régulière et aléatoire. Et c'est dans ce monde que deux jeunes adolescents vont passer plus ou moins malgré eux une formation pour devenir à leur tour une de ces êtres craints par tous: un faucheur.

L'imagination et les aventures rythmées sont au rendez-vous de ce premier volet, les personnages sont attachants et certaines trames qui semblaient cousues de fil blanc ont en fait un dénouement surprenant. Certaines trames mais pas toutes, il y a plusieurs évènements auxquels on s'attendait et qui se passent effectivement, mais des évènements que l'on souhaitait voir arriver. Donc bien que l'ensemble de l'histoire, une fois le postulat établi, suive un cours plutôt classique, la lecture est tout de même très plaisante, fluide et prenante.

J'aurais aimé en savoir un peu plus sur le mode de vie du citoyen lambda car un monde tel que celui-ci aurait mérité un meilleur développement du quotidien de l'homme moyen, mais le roman se concentre essentiellement sur les faucheurs et apprenti-faucheurs, ce qui nous isole du monde de tous les jours. J'aurais de plus aimé en savoir d'avantage sur le fonctionnement des autres pays/continents (à savoir que le Thunderhead règlemente la Terre entière, pas seulement les Etats-Unis, ou MidAmerique comme nommé dans le roman), les relations entre ces nations et les diverses communautés de faucheurs à travers le monde. C'est dommage mais pas grave pour autant, d'autant que deux autres livres sont encore à venir, peut-être en découvrirons-nous plus dans ces deux prochains livres. Ce premier opus s'achève de façon à ce que l'auteur aurait pu s'arrêter là, la fin ressemblant à une vraie fin, je suis donc curieux de savoir à quoi va ressembler la suite. Mais comme de coutume, je vais tout de même faire une pause d'un livre avant de lire le deuxième volet.
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"La faucheuse" est un roman dystopique qui se déroule dans un futur où la mort a été vaincue. Les humains ont la possibilité de se rajeunir jusqu'à leurs 20 ans, mais pour réguler la population, des faucheurs sont chargés de prendre la vie d'un certain nombre d'individus, majoritairement en suivant des statistiques passées quant au nombre de morts dans certaines situations.
Le roman suit les aventures de Citra et Rowan, deux apprentis faucheurs malgré eux, qui découvrent les différentes facettes de leur métier et les dilemmes moraux qui en découlent. le roman aborde donc des thématiques difficiles, mais avec justesse. Les personnages apprennent les différentes façons de tuer, mais aussi la compassion, l'empathie et le rapport avec les proches du défunt. La symbolique du rôle du faucheur est mise en avant, où il est choisi pour ce qu'il ne souhaite pas être, rappelant les figures mythologiques de la mort. Les questions sur le ressenti personnel face à la mort, sur l'appréciation ou non de l'acte de tuer, ainsi que sur la façon de choisir les victimes, tourmentent les héros et le lecteur.
de surcroit, l'auteur réussit à faire en sorte que la manière dont les protagonistes se posent des questions et doutent ne devienne pas pesante pour le lecteur. Contrairement à certains récits jeunesse où les personnages tergiversent excessivement, ici les héros s'interrogent de manière réfléchie. L'histoire d'amour pressentie n'est pas trop envahissante, elle se développe progressivement et demeure subtile sans nuire à l'intrigue principale. Également, l'action du récit est rythmée par des rebondissements surprenants et la fin du livre est inattendue.

Un autre aspect intéressant du roman est la création du Thunderhead, une intelligence artificielle qui contrôle tout et possède des solutions pour tous les problèmes. Cependant, personne ne l'utilise malgré son accès libre, ce qui peut être un parallèle critique de l'utilisation superficielle et futile d'Internet et du monde virtuel actuel.

Finalement, je pense que ce roman peut être captivant pour les jeunes et les moins jeunes. L'écriture est efficace et l'intrigue bien présente. Les personnages sont plutôt attachants et l'auteur parvient à insuffler de l'émotion dans ce récit d'action bien construit.
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Que de réflexions éveillées lors de la lecture de ce livre absolument pas destiné aux adolescents. Globalement, j'ai eu davantage l'impression que l'exposé des évènements fait de la dépravation, la vie opulente, le vice et la méchanceté des vertus bien plus glorifiées et glorifiantes que l'intégrité et le respect.

Notre monde actuel a réussi à faire disparaitre la mort toutes causes dirons-nous. Pour éviter le problème de surpopulation, des faucheurs ont été créés et « glanent » les êtres humains de différentes manières. Certains le font aléatoirement, d'autres se basent sur les statistiques de cause de décès de l'époque où la fin de vie existait et d'autres enfin réalisent des massacres en bonne et due forme.

Les personnages évoluent dans un monde où les excès quel que soit leur nature n'ont aucune conséquence. Que l'on s'empiffre à s'en faire vomir ou que l'on prenne des risques démesurés dans notre vie quotidienne, tous les actes jugés dangereux pour notre existence n'ont aucune conséquence, on ne meurt pas. Et cerise sur le gâteau, on peut se régénérer quand on le souhaite, à l'âge que l'on veut tout en gardant les expériences acquises au cours de notre vie passée. Cela semble bien séduisant. Mais où réside l'intérêt si la prise de risques n'existe pas ou que les échecs ne sont que temporaires ?

L'auteur décrit un monde parfait. Oui mais se pose malgré tout le problème de la sélection des êtres à glaner. le faucheur se doit d'être neutre, sauf qu'il est malgré tout humain et il y a donc des dérives. Un faucheur n'appréciant pas une certaine catégorie de population peut tenter de l'éradiquer ou au contraire privilégier les gens qu'il apprécie. le caractère aléatoire de la mort sera moins certain. Aussi, le mode opératoire du glanage peut être sujet à controverse : selon comment la faucheuse administre la mort, on peut considérer l'acte comme un crime. Où est la limite ?

Cette lecture bouscule un peu notre façon d'appréhender la vie, j'ai ainsi beaucoup apprécié les rapports de vie des faucheurs qui laissent à réfléchir, surtout ceux de la Marquise de la Mort.

Au-delà de ces aspects qui touchent un peu à la philosophie, l'histoire est bien ficelée, pas franchement manichéenne, c'est plus subtil que cela. Un premier tome très prometteur.
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J"ai fait mon mouton et j'ai plongé dans le 1er tome de la trilogie de la faucheuse ! le traitement du thème de la mort personnifiée m'intéressait beaucoup et je dois dire que je n'ai pas été déçue.

Dans un monde où la mortalité, la souffrance et leurs conséquences n'existent plus, et où les gouvernements et toutes leurs failles (corruption, totalitarisme...) ont été remplacés par une intelligence artificielle ayant acquis une conscience, toutes les conditions sont apriori réunies pour que les humains vivent en paix.
Et pourtant...

Le wordlbuilding est très intelligemment construit, tout en restant facilement accessible.
La philosophie respire littéralement des pages, et les personnages sont un vrai régal.

Les différents enjeux qui relient les protagonistes est prometteur d'une trilogie qui tient la route.

Une belle découverte qui met de la fraîcheur dans mes lectures fantaisie
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Imaginez, un futur où la mort n'existe plus. Les accidents, les meurtres, la vieillesse, la maladie ne sont plus.
Chacun a le pouvoir de se régénèrer, de revenir à la vie.

Afin de reguler la population mondiale, un ordre fut créé : Les faucheurs, un groupe de personnes choisies pour sélectionner des personnes à faucher, à mourir donc.

Citra et Rowan sont deux jeunes gens qui grandissent dans ce monde, jusqu'au jour où ils vont être recrutés par un faucheur pour rentrer en apprentissage et devenir eux mêmes un jour, faucheur.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui m'a paru extrêmement cohérent. Ce monde laisse entrevoir une noirceur sous jacente qui m'a bien plue.
On reste sur du Young Adult donc assez soft mais l'histoire est quand même bien menée.

Je lirai la suite avec grand plaisir.
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Dans un futur plus ou moins proche, la mort a été vaincue. Pour réguler une population toujours croissante, la Communauté des Faucheurs glane aléatoirement et selon des règles strictes. Maître Faraday choisit deux apprentis, Citra et Rowan afin de les former. L'un d'eux sera nommé Faucheur, l'autre retournera à sa vie d'avant. Mais des Faucheurs mal intentionnés ajoutent une règle : le gagnant devra glaner le perdant.

Ce roman a été une superbe découverte. Les chapitres sont entrecoupés de passages de journaux de bord des Faucheurs, et ils sont remplis de réflexions concernant la vie, la mort, l'humanité. Car qu'est-ce qui fait de nous des humains si la mort n'existe plus ? Et si nous n'avons pas la conscience de notre propre fin, comment donner un sens à son existence ? Je ne m'attendais pas à autant de réflexion dans un roman de ce genre et j'ai été vraiment agréablement surprise. le tome 2 m'attend déjà !
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