La brume du matin se consume, laissant derrière elle une myriade de nuages blanc coton sur tout l’horizon. Ils traversent rapidement le ciel, créant des effets stroboscopiques entre ombre et soleil. Sous ce panorama spectaculaire, la mer est comme du verre - parfaite surface réfléchissante, miroir du ciel. Nuages au-dessus, nuages au-dessous. On dirait qu’il n’y a aucune différence entre les cieux et les profondeurs.
Cet endroit est un enfer qui m’est familier. Comment on dit, déjà ? Mieux vaut un mal connu qu’un bien qui reste à connaître.
- À la maison, ils s’attendent à ce que tu sois guéri, reprend Callie. Ils disent qu’ils comprennent, mais les seuls qui comprennent vraiment sont ceux qui sont passés par Cet Endroit. C’est comme un homme qui dit a une femme qu’il sait ce que c’est que d’accoucher.
- Plus que tout, j’ai envie de sortir d’ici… Mais parfois, c’est plus dur chez moi. C’est comme de sauter dans la froideur de l’océan par une très chaude journée d’été. Tu en meurs d’envie, sauf que tu ne veux pas sentir le choc de l’eau froide.
Il y a des livres que je ne finirais jamais, des jeux auxquels je finirais jamais de jouer, des films que j'ai commencer a regarder et dont je ne verrais jamais la fin, Jamais.
Ça me plait. Et ça me plaira jusqu’à ce que je déteste.
Oubliez l'énergie solaire - si on pouvait exploiter le déni, il alimenterait le monde sur des générations.
Je souffre tellement que, pour une fois, le monde doit s'arrêter de tourner pour moi.
Tout semble aller bien dans le monde...
mais ce qui est triste, c'est que je sais que ce n'est qu'un rêve. Je sais qu'il va vite s'arrêter et que, lorsqu'il prendra fin, je me réveillerai brusquement dans un lieu où soit je serai brisé, soit c'est le monde qui le sera.
Eh oui, tout ce qui est horrible comporte un versant magnifique