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EAN : 9782367250632
Kontre Kulture (01/01/2014)
4.33/5   9 notes
Résumé :
Marion Sigaut est une historienne et écrivain française, née en 1950 à Paris. Après différentes expériences de vie et d’écriture, parfois personnelles, parfois plus engagées, poussée par le désir de comprendre ce qui s’est passé autour de l’affaire Damiens, elle reprend ses études pour devenir historienne. Elle se spécialise alors dans le XVIIIe siècle et publie notamment deux livres : l’un sur les sombres secrets de l’Hôpital général, l’autre sur l’énigme Damiens. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai découvert les conférences de Marion Sigaut sur Youtube, elle m'a captivée!
Ce livre d'histoire va à contre courant de la version officielle et amène l'idée que depuis le XVIIIè siècle le pouvoircentral a mis tout en oeuvre pour aboutir à notre système actuel, tout y est le satanisme, le trafic d'enfants, etc ,tout ce que l'on espère que cela s'arrête enfin!
J'ai commencé l'ouvrage sur la chasse aux sorcières, ça promet d'être intéressant
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'humanisme qui se répandit dans ce siècle de bouleversement planétaire, avait hérité de l'influence de la Scolastique, développée et enseigné dans les universités du Moyen Âge, qui visait à réconcilier la philosophie antique avec la théologie chrétienne. Les humanistes en avaient tiré une morale très critique à l'égard du pouvoir de l'argent. Les biens n'étaient que des moyens de s'épanouir en vue de gagner la vie éternelle. La propriété était un mal nécessaire . Travailler pour accroître ses richesses était un péché, on ne devait travailler que pour satisfaire ses besoins vitaux, La finance était immoral et infâme, et le commerce très mal vu : transformer pour revendre, c'était bien, mais acheter pour revendre, c'était mal ; la transaction idéal consistant à vendre au juste prix, et à prêter gratuitement. Deux conciles, à Latran en 1315 et Paris en 1532, avaient condamné le prêt à intérêt. Cette Église-là dérangeait les colons, les marchands, la bourgeoisie montante.
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La cupidité, l'amour de l'argent, la recherche par tous les moyens de la grosse galette semblaient avoir submergé le royaume. À Marseille, un navire en provenance du Levant vint un jour décharger une précieuse cargaison d'étoffes de prix. Pour vendre au mieux, et meilleur moment, les marchands marseillais firent le choix de passer outre des mesures strictes de quarantaine, alors qu'il existait un soupçon de présence de peste à bord.
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Sous des dehors apparemment futiles, comme de débattre sur le fait de savoir si la crainte des peines de l'Enfer est suffisante pour être pardonné, ou si le pur amour de Dieu est la seule condition, c'est l'appréhension du monde qui était en jeu. Les jansénistes prêchaient non seulement l'élitisme (Jésus n'était pas mort pour l'humanité, mais seulement pour les élus), mais un perpétuel renoncement : toute tentative d'améliorer les choses était vaine. Le jansénisme est né et à éclos dans un environnement de renonciation au monde et de tristesse qui en fait un mouvement rigoureusement antisocial.
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On a là une illustration de ce que pouvait se permettre un pouvoir local illimité : sans défense ni recours, les petites gens étaient à la merci de notables sadiques et cupides. Il fallut que les tortionnaires commencent à s'attaquer à des nantis pour que les autorités supérieures réagissent, et décident d'y mettre un terme. Et elles eurent contre elles tout le pouvoir de la Compagnie du Saint-Sacrement qui, jusqu'au bout, soutint les dénonciations de sorciers.
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Pour forcer des privilégiés à payer leur capitation, on envoya des soldats en garnison chez les mauvais payeurs. Un maître des Requêtes vit un jour un Suisse entrer chez lui, s'asseoir auprès du feu entre lui et sa femme, bourrer sa pipe, fumer, cracher par terre. Le lendemain, le monsieur paya ce qu'il devait.
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