Dans un petit village de Dordogne, le Dr Dujaric coordonne la résistance, comme
Jean Moulin le fit à Lyon. Il confie des taches à Victoria et
Virgile Laborie, des gens simples, qui ne cherchent qu'à faire plaisir sans chercher profit et honneur. Ils doivent faire passer des enfants juifs en zone libre et trouver des hébergeurs.
Victoria avait longtemps espéré avoir un enfant mais ses espoirs avaient toujours été déçus.
Depuis l'armistice, la maison de
Virgile se situait en zone libre tandis que le village de Monestier, le village le plus proche de chez eux, se trouvait en zone occupée.
Le médecin demande à Virgil de passer, la ligne de démarcation, avec sa barque une dame juive et sa fille Sarah. La dame ne restera pas. Il faudra trouver une famille d'accueil pour la fille. Elle peut rester ici déclara Victoria, ce sera la fille de ma soeur malade qui ne sait pas s'en occuper.
Deux gendarmes français décidèrent de réquisitionner la barque de
Virgile.
Le médecin annonce aux Laborie la venue de Fanny, précisant vous pouvez lui faire totale confiance. Cette dame allait prendre l'enfant pour l'amener chez ses parents à Périgneux. C'est la volonté de la fille. A son grand désespoir, Victoria doit s'en séparer.
Par la suite, les Laborie devront s'occuper d'Elie, un petit juif traumatisé. Alors qu'il s'était caché dans un placard, il a vu ses parents abattus devant lui. Les Laborie était chargé de trouver une famille d'accueil pour Elie. En aménageant leur maison, il estimait pouvoir eux-mêmes accueillir l'enfant. Sarah était à nouveau présente chez eux car les parents avaient décidé de se rendre à la côte d'Azur l'endroit étant jugé plus sûr. Les allemands occupaient la zone libre.
Virgile avait aménagé une cache dans le grenier. Des miliciens et un commandant de la Gestapo débarquèrent chez eux et fouillèrent la maison pour trouver des enfants juifs. Heureusement les enfants avaient pu se cacher sur la conduite de Victoria dans le réduit prévu à cet effet.
« Depuis la connaissance de l'abolition de la ligne de démarcation en mars 1943, les conditions de vie s'étaient améliorées. Désormais, la libre circulation des personnes et des marchandises était devenue effective, et l'on avait fini par s'habituer, ou presque, à la présence des uniformes de la Wehrmacht et de la Gestapo. »
Les parents de Sarah avaient de peu échappés aux rafles de février et avaient gagnés la côte d'azur. Fanny n'avait pas voulu informer Sarah de ce départ. La petite menaçait de s'enfuir à périgueux et d'emmener Elie, qui se montrait solidaire avec elle. Sara mit ses menaces à exécution. Un homme les a ramenés, alors qu'il étaient perdu dans la forêt.
Le neveu du Dr Dujaric vient annoncer à Victoria et
Virgile que Fanny a été arrêtée à Périgueux par la Gestapo qui a saisi une partie des documents concernant les enfants juifs, ce qui veut dire, que les enfants sont en danger. Dès lors Victoria trouve à caser Sarah et Elie chez sa cousine Rose et Henri. Finalement, il n'y eu pas de rafle et Victoria récupéra les enfants.
Victoria et
Virgile apprirent par le neveu du Dr Dujaric que les parents de Sarah ont été arrêté à Nice, ils ont été transférés dans la région parisienne.
Tant de français ont souffert en cette période et l'auteur en parle d'une façon qui suscite émotion et empathie. Hélas, beaucoup de juifs ne réchapperont pas de l'effort consenti par les français de la résistance.
Généralement l'auteur d'un roman historique s'appuie pour la rédaction sur des faits qu'il a personnellement vécus ou connus depuis des proches ? J'aurais aimé savoir dans quelle mesure ce fut le cas de
Christian Signol.
Mes grands-parents habitaient à Louvain en Belgique. Durant la guerre ils avaient dans les quatre vingt ans. S'occupait d'eux leur plus jeune fille, Christiane, restée célibataire. Les grands-parents ont hébergés une juive allemande prénommée Edith de janvier 1943 à septembre 1944. Elle était orpheline. Lorsque des officiers allemands étaient de passage, Edith conversait avec eux et mes grands-parents avaient beaucoup de peine à l'en empêcher.
Christian Signol est parait-il un auteur qui décrit la nature. A ce titre je reviendrai volontiers vers lui en lecture.