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Encore un bon roman de Christian Signol, émouvant, poignant, avec un couple de paysans à la vie simple.
Victoria et Virgile vivent en Dordogne et n'ont pas pu avoir d'enfant. Virgile sait travailler le bois, pêcher et fabriquer des barques. Il passe aussi beaucoup de temps sur la rivière en barque, ou près de la rivière.
Menant une vie isolée de la ville, contactés par un médecin, Victoria et Virgile trouvent tout naturel d'aider à faire passer des gens de la zone occupée à la zone libre. Après tout, ils vivent tout près de la ligne de démarcation, connaissent bien la rivière, la forêt et les sentiers. Ensuite, ils accueillent Sarah et Elie avec tout l'amour qu'ils auraient donné à leurs propres enfants.
Un hommage discret et touchant à tous les Résistants et à tous les Justes.
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La vie de deux enfants juifs et d'un couple de Justes dans la tourmente et l'horreur de la seconde guerre mondiale.
Lecture limpide grâce à une écriture efficace qui sait soutenir toute notre attention.
Une page de l'Histoire qui doit être continuellement abordée en littérature.
Ouvrage à découvrir.
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Dans un petit village de Dordogne, le Dr Dujaric coordonne la résistance, comme Jean Moulin le fit à Lyon. Il confie des taches à Victoria et Virgile Laborie, des gens simples, qui ne cherchent qu'à faire plaisir sans chercher profit et honneur. Ils doivent faire passer des enfants juifs en zone libre et trouver des hébergeurs.

Victoria avait longtemps espéré avoir un enfant mais ses espoirs avaient toujours été déçus.

Depuis l'armistice, la maison de Virgile se situait en zone libre tandis que le village de Monestier, le village le plus proche de chez eux, se trouvait en zone occupée.

Le médecin demande à Virgil de passer, la ligne de démarcation, avec sa barque une dame juive et sa fille Sarah. La dame ne restera pas. Il faudra trouver une famille d'accueil pour la fille. Elle peut rester ici déclara Victoria, ce sera la fille de ma soeur malade qui ne sait pas s'en occuper.

Deux gendarmes français décidèrent de réquisitionner la barque de Virgile.

Le médecin annonce aux Laborie la venue de Fanny, précisant vous pouvez lui faire totale confiance. Cette dame allait prendre l'enfant pour l'amener chez ses parents à Périgneux. C'est la volonté de la fille. A son grand désespoir, Victoria doit s'en séparer.

Par la suite, les Laborie devront s'occuper d'Elie, un petit juif traumatisé. Alors qu'il s'était caché dans un placard, il a vu ses parents abattus devant lui. Les Laborie était chargé de trouver une famille d'accueil pour Elie. En aménageant leur maison, il estimait pouvoir eux-mêmes accueillir l'enfant. Sarah était à nouveau présente chez eux car les parents avaient décidé de se rendre à la côte d'Azur l'endroit étant jugé plus sûr. Les allemands occupaient la zone libre.

Virgile avait aménagé une cache dans le grenier. Des miliciens et un commandant de la Gestapo débarquèrent chez eux et fouillèrent la maison pour trouver des enfants juifs. Heureusement les enfants avaient pu se cacher sur la conduite de Victoria dans le réduit prévu à cet effet.

« Depuis la connaissance de l'abolition de la ligne de démarcation en mars 1943, les conditions de vie s'étaient améliorées. Désormais, la libre circulation des personnes et des marchandises était devenue effective, et l'on avait fini par s'habituer, ou presque, à la présence des uniformes de la Wehrmacht et de la Gestapo. »

Les parents de Sarah avaient de peu échappés aux rafles de février et avaient gagnés la côte d'azur. Fanny n'avait pas voulu informer Sarah de ce départ. La petite menaçait de s'enfuir à périgueux et d'emmener Elie, qui se montrait solidaire avec elle. Sara mit ses menaces à exécution. Un homme les a ramenés, alors qu'il étaient perdu dans la forêt.

Le neveu du Dr Dujaric vient annoncer à Victoria et Virgile que Fanny a été arrêtée à Périgueux par la Gestapo qui a saisi une partie des documents concernant les enfants juifs, ce qui veut dire, que les enfants sont en danger. Dès lors Victoria trouve à caser Sarah et Elie chez sa cousine Rose et Henri. Finalement, il n'y eu pas de rafle et Victoria récupéra les enfants.

Victoria et Virgile apprirent par le neveu du Dr Dujaric que les parents de Sarah ont été arrêté à Nice, ils ont été transférés dans la région parisienne.

Tant de français ont souffert en cette période et l'auteur en parle d'une façon qui suscite émotion et empathie. Hélas, beaucoup de juifs ne réchapperont pas de l'effort consenti par les français de la résistance.

Généralement l'auteur d'un roman historique s'appuie pour la rédaction sur des faits qu'il a personnellement vécus ou connus depuis des proches ? J'aurais aimé savoir dans quelle mesure ce fut le cas de Christian Signol.

Mes grands-parents habitaient à Louvain en Belgique. Durant la guerre ils avaient dans les quatre vingt ans. S'occupait d'eux leur plus jeune fille, Christiane, restée célibataire. Les grands-parents ont hébergés une juive allemande prénommée Edith de janvier 1943 à septembre 1944. Elle était orpheline. Lorsque des officiers allemands étaient de passage, Edith conversait avec eux et mes grands-parents avaient beaucoup de peine à l'en empêcher.

Christian Signol est parait-il un auteur qui décrit la nature. A ce titre je reviendrai volontiers vers lui en lecture.

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Jusqu'à maintenant, je crois que je n'avais dû lire qu'un seul Signol… Ce qui est plutôt dommage, car cet auteur a une superbe plume douce et touchante. Ses personnages sont à la fois crédibles et humains, tandis qu'il parvient à dépayser son lecteur en le plongeant dans des descriptions d'une grande qualité. Dans « Les enfants des justes », on est projetés dans les années 40, avec les premières arrestations des Juifs… Seriez-vous prêt(e) à risquer votre vie pour des inconnus ? C'est ce qu'ont fait Virgile et Victoria, un petit couple avec le coeur sur la main, qui va d'abord aider des clandestins à traverser la rivière grâce à leur barque. Puis, voulant toujours aider davantage, le duo se voit confier un enfant : la petite Sarah… Virgile et Victoria vont la prendre sous leur aile, s'y attacher, l'aimer comme leur fille et la chérir… Mais cette adoption n'est que temporaire… Sarah a une famille et elle doit la rejoindre. Peu à peu, le couple va venir en aide à de plus en plus de monde et va adopter le pauvre Elie, un orphelin dont les parents ont été tués sous ses yeux. Contrairement à Sarah, Elie est très renfermé et mature pour son âge, car a vécu le pire… Ces quatre protagonistes ont su m'émouvoir, car ils sonnent terriblement vrais.

J'ai été prise par ce roman, notamment au début, car on se demande si Virgile et Victoria vont se faire prendre sur le fait ou non… En effet, les passages d'une rive à l'autre deviennent de plus en plus dangereux à cause des patrouilles, la brigade française est contrainte d'obéir aux Allemands et va jusqu'à réquisitionner la barque servant a aider les réfugiés à traverser… Sans parler de la populace qui dénonce leurs voisins… On a beau être dans un huis clos, il se passe pas mal de choses dans cette petite maison… Ce joli duo offre une leçon de courage qui, même si le contexte est différent, m'a fait songer à « La dernière fugitive » de Tracy Chevalier. Les émotions et les valeurs humaines y sont similaires… Par contre, j'ai eu du mal avec la troisième partie que j'ai jugée assez longue ainsi qu'avec la fin. Je m'attendais à autre chose, mais c'est sans doute plus réaliste comme ça…

Cet ouvrage va faire partie du prochain club des lecteurs de ma médiathèque. J'ai aimé le découvrir, car c'est bien écrit et, même si ce n'est pas mon genre favori, je dois reconnaître qu'il est plaisant de lire des romans historiques de temps en temps. Avec du recul, cette histoire est assez classique et m'a fait songer à quelques téléfilms que j'ai regardés à la télévision… C'est une lecture touchante, bien écrite, avec de belles valeurs, mais il me manque un petit quelque chose pour être charmée. Je remercie toutefois le club qui me permet de sortir de ma zone de confort en proposant des récits vers lesquels je ne me serais pas forcément tournée.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Et un de plus à ma collection sur la seconde guerre mondiale et je crois bien que je ne me lasserais jamais de lire sur cette période…

En 1942, Virgile et Victoria Laborie vivent en Dordogne, très près de la ligne de démarcation, à deux pas de la rivière. Virgile dispose d'une barque, qui sera d'une très grande aide pour passer les personnes de l'autre côté, en zone libre.

Tout va donc commencer à la demande de leur médecin, Dujaric, qui est dans la Résistance. Il va demander à Virgile et Victoria de l'aider. Sa mission : faire passer la ligne à des personnes qui doivent fuir. Virgile et Victoria, qui ont un grand coeur ne vont pas hésiter et entrer dans la Résistance à leur tour, sans même s'en rendre compte. Ce qui est merveilleux, c'est qu'ils ne se posent pas de questions. Pour eux, tout est normal. Et on peut penser que pendant cette période, beaucoup n'ont pas osé, beaucoup ont malheureusement coopérer avec l'ennemi ou encore le gouvernement de Vichy. Je me demande encore pourquoi ont-ils fait ça ? Pourquoi prendre autant de risque pour des gens qu'ils ne connaissaient pas ? La seule réponse que j'ai trouvé c'est un seul mot : « courage », oui, Victoria et Virgile ont du courage. Ils sont forts mentalement. Ils ne capitulent pas devant l'ennemi. Bien au contraire.
Leur histoire sur leur vie personnelle a peut-être aussi aidé. Il faut savoir que Virgile et Victoria n'ont jamais pu avoir d'enfant. Victoria en souffre énormément, elle rêvait de donner la vie et Virgile, malgré tout ses efforts, n'a jamais réussi à consoler Victoria. Lui aussi aurait aimé avoir un enfant, mais il n'a jamais rien dit, pour ne pas agrandir la peine de sa femme, qui ne s'en remettra sans doute jamais. Alors, je me dis qu'ils ont fait ça pour sauver des familles, eux qui n'ont malheureusement jamais pu en construire une.
Alors quand le Dr Dujaric va demander à Victoria et Virgile de cacher en premier Sarah, une petite fille juive, dont les parents essaient d'échapper aux rafles, c'est sans aucun doute le plus beau jour de la vie de Victoria. Elle va aimer Sarah, comme sa propre fille, l'aimer de tout son être, la chérir du mieux qu'elle peut, elle qui n'a jamais connu le rôle de « maman », ici de substitution, mais qui va le jouer à merveille. Puis Sarah va devoir retourner dans sa famille, après quelques mois. Ce fut un déchirement pour Victoria mais aussi Virgile. Mais elle n'a pas le choix, Sarah a la chance que ses parents soient encore en vie. Victoria doit donc la laisser partir.
Vient le tour d'Elie, un petit garçon qui, au début ne parle pas, d'être « en vacances » chez les Laborie. Encore une fois, ils vont tout donner pour ce petit bout d'homme qui a connu déjà tellement de malheurs malgré son jeune âge…

Quelle histoire ! Mais quelle histoire ! Elle m'a mis les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Je suis heureuse de voir que Christian Signol, cet auteur que j'aime beaucoup, a pu écrire sur ce sujet, sur l'Histoire, sur une partie de Notre Histoire. Ce roman est plein de sensibilité, plein d'émotions. Tout est parfait pour moi dans ce livre. L'écriture, qui est simple et abordable par tous, permet de comprendre des choses qui sont graves, dures à entendre encore de nos jours.
Mais il y a aussi les personnages. Ah les personnages… Je me suis attachée à tous, sans exception, c'est tellement rare !

Bref, j'ai tellement peur d'en raconter trop, que je vais m'arrêter ici, et surtout, vous laisser découvrir la suite de ce bel hommage aux Justes, dont la prise de risque est inqualifiable et incroyable, et qui, à l'heure d'aujourd'hui, dans notre société actuelle n'existerait sûrement pas, malheureusement.
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Je n'avais rien lu de Christian Signol alors que je sais l'auteur connu et qu'il me semble ressembler à Pagnol dans le choix de ces sujets. Car effectivement, comme lui, il nous plonge dans la France profonde, au cœur du milieu rural et de ses campagnes verdoyantes. Ses héros, de simples gens, des agriculteurs ou artisans, qui nous donnent l'impression de mener une vie simple fondée sur un labeur quotidien et des mœurs rustiques. Mais bien sûr, l'auteur ne néglige pas pour autant d'attirer l'attention du lecteur sur eux en leur faisant vivre une aventure.
Dans Les Enfants des justes, c'est la période de la Seconde Guerre mondiale qui est ici traitée. Ses principaux personnages, un couple de fermiers, vont être précipités malgré eux dans les événements et choisir de participer à l'action des résistants. Virgile, en devenant passeur d'abord pour ceux qui sont persécutés par les Allemands et ensuite, pour ceux qui luttent contre ces derniers. Victoria, en s'occupant de 2 petits juifs en qui elle voit, les enfants qu'elle n'a jamais eu. Un roman pour sûr qui rend hommage à ces gens du peuple qui ont apporté leur contribution à la lutte contre l' occupant. Sauf que le regard de Signol n'est pas celui, par exemple, de l'auteur des "Hommes de l'ombre". Car ces héros ne sont pas de grands résistants comme les maquisards, ceux qui affrontent les allemands, ou comme les "architectes", ceux qui recrutent et structurent le réseau (type Dujaric dans cette histoire, sorte de Jean Moulin au niveau local) mais des personnes qui ont participé à un moindre niveau au combat. Virgile et Victoria, l'image même d'un couple uni par ses valeurs dans la tourmente de l'histoire.
L'auteur, bien sûr, en profite aussi pour évoquer certains faits historiques qui se passaient dans les communes de France : le contrôle des papiers sur la population par la milice, les inspections inattendues de la Gestapo dans les maisons suite à des soupçons, les arrestations de certains suspects que l'on voulait interroger et il évoque même une rafle de représailles menées pas les Allemands contre les villageois et surtout contre les résistants.
Puis il s'attarde enfin sur les rapports qui lient ce couple aux enfants qu'ils ont accueillis. Victoria s'attache tant en eux qu'il lui est difficile de s'en défaire, ce que l'Histoire se chargera pourtant de faire...
Bref un roman qui sans être original ou captivant, se lit facilement, est émouvant et nous rappelle à notre devoir de mémoire. Juste que Christian Signol a tort en préambule, de dire que la France était surtout résistante : ces derniers ne représentaient qu'une faible partie de la population, sans doute dans la même proportion que les collabos, quand la majorité des gens, elle, respectait les lois, souvent certainement à contre cœur.
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Virgile et Victoria sont deux personnages qui vivent dans une ferme en Dordogne près d'une rivière. Nous sommes en 1942 et ils vont se retrouver Justes sans rien calculer simplement aider et écouter leurs envies.
Virgile va faire passer les gens en zone libre grâce à sa barque. Au fil des passages, on va découvrir une famille dont une petite fille qui va être confiée à ce couple qui n'a jamais eu la chance d'avoir des enfants.
Mais on ressent en eux l'instinct maternel et paternel. Et lorsqu'ils vont accueillir Sarah et plus tard Elie deux enfants juifs on se rend compte du danger à chaque instant que ce couple prend il faut faire attention à la Gestapo, aux soldats allemands mais, aussi aux dénonciations et même trahison.
Le couple ne va pas être épargné et malheureusement ils sont loin d'être les seuls...

Un roman sensible, bouleversant, triste et surtout un bel hommage à ces personnages : les Justes. Merci à Chirstian Signol qui grâce à cette histoire nous permet de ne pas oublier ces personnes héroïques et un grand merci à toutes les lectrices qui m'ont conseillé cet ouvrage.
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En 1942, Victoria et Virgile Laborie vivent en Dordogne, près de la ligne de démarcation. N'écoutant que leur courage et leur bonté d'âme, ils acceptent d'accueillir des enfants juifs chez eux mais aussi d'aider ceux qui veulent passer en zone libre...
Christian Signol signe ici un roman plein de sensibilité et d'émotions sur une page de notre Histoire. Il brosse le portrait de ce couple qui, ne pouvant avoir d'enfant, a choisi, au mépris du danger, d'en sauver de la barbarie nazie.
Ce roman rend hommage à la mémoire de tous les Justes et à leur courage : un exemple à méditer...
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Avec beaucoup de sensibilité, Christian Signol évoque cette période douloureuse de l'Histoire où, comme les Laborie, de nombreux Français n'hésitèrent pas à mettre leur vie en jeu. Leur seule certitude était d'accomplir leur devoir de citoyen, d'être humain.
Une fois de plus, Signol nous immerge au coeur d'une région et d'une époque. Il nous décrit les gens, leur vie, les habitudes, les peurs et les courages de gens simples. Avec une justesse de ton qui bouleverse, il nous parle aussi de guerre, d'amour, de tendresse et d'espoir.

Ce roman auquel l'auteur tient tant est un superbe hommage à la mémoire de ces Justes qu'on ne peut oublier.
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'histoire concerne un couple, un menuisier et sa femme, sans enfant , qui sont amenés à faire passer la ligne de démarcation entre la zone occupée et la zone libre puis à prendre en charge des enfants juifs. Ce sont des gens simples, ils n'ont pas l'idée de résistance ni de convictions politiques affirmées mais une tendance à rendre service, ce qui ne diminue en rien leur courage. Ils vont s'attacher aux enfants particulièrement la femme qui va énormément s'investir sur la première . Plus on avance dans la guerre plus les risques deviennent importants pour autant ils ne dévieront pas de leur route.

Je ne sais pas trop quoi dire sur ce roman. Ce n'est pas une lecture désagréable, ça se lit bien mais une fois refermé il ne m'en reste pas grand chose ... grosso modo je trouve qu'on baigne un peu trop dans les bons sentiments. L'auteur dans son préambule nous donne sa vision toute personnelle sur la seconde guerre mondiale côté population française. Son livre sert son idée ...peut-être un peu trop.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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