Les vignes de Sainte-Colombe, tome 2 : La lumière des collines

Assez bonne saga familiale que nous livre Christian Signol. L'histoire d'exploitants viticoles du Languedoc qui démarre en 1930 pour se terminer dans les années 60. On assiste à la crise des années 1930, le front populaire de 1936 puis la lente descente vers les années de guerre. On s'attache aux personnages d'une grande simplicité qui se débattent pour garder vivant le domaine de Sainte Colombe.

J'ai mis un peu plus de temps à lire ce livre et j'avoue qu'à quelques moments, j'ai failli le laisser tomber. Contrairement au tome 1, je reste un peu sur ma faim dans ce nouveau volume et ce que j'ai regretté dans celui-ci, c'est la répétition de l'histoire. Bien sûr, je ne peux pas en vouloir à l'auteur, dont j'apprécie la plume plus que tout. Mais l'Histoire de notre pays est une infinie répétition avec épidémie, crise économique, guerre ...

J'ai apprécié quand même de retrouver ces personnages auxquels on s'attache dans le tome 1, notamment Charlotte. Et puis Christian Signol a su parfaitement nous montrer dans cette saga la différence du visage de la Première Guerre mondiale et la deuxième. La première où les hommes jouent un rôle essentiel et où ils sont vraiment seuls et la deuxième où les femmes interviennent aussi et que la cruauté, la barbarie, le cynisme, la perversité... viennent se rajouter.

Et puis, à la fin du livre, nous faisons aussi une halte en Algérie avec la guerre qui se poursuit. Malgré le contexte historique sombre, l'amour reste aussi très présent notamment entre Justin et Nathalie, par exemple et ces amours interdits entre les gens du Solail et ceux de la Combelle à cause d'une malédiction. Les vignes ont aussi une présence importante dans cette saga surtout un endroit nommé : " Les vignes De La Croix " où beaucoup de personnages sont conçus dans ce lieu.

Même si j'ai trouvé le côté répétitif un peu rébarbatif, cela n'empêche pas que cette histoire reste belle à découvrir. En tout cas, une nouvelle fois, Christian Signol permet au lecteur de traverser la période de 1870 à 1960 sous le regard des vignerons avec beaucoup de respect vis-à-vis de leur métier où il nous permet aussi d'être en admiration par rapport à ces hommes et ces femmes qui n'hésitent pas à sacrifier leur vie pour nous permettent d'avoir un bon verre de vin de qualité, à notre table.
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