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Citations sur Nos si beaux rêves de jeunesse (11)

– Il faut combattre le fascisme partout, sinon il vaincra comme en Espagne, en Italie, et en Europe de l’Est.
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La guerre est le pire des malheurs qu’on puisse imaginer. Je le sais. Je l’ai vécu.
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– Je ne veux pas que notre enfant soit allemand. Tu comprends ça ? Tu peux le comprendre ? Je ne veux pas qu’un jour il me demande pourquoi je n’ai rien fait pour lui éviter de vivre sous le joug d’un pays étranger, pourquoi il n’est pas libre de penser ou d’agir ! Je ne pourrais pas entendre ça de sa bouche ! Je ne pourrais pas, tu comprends ? Et, comme elle se taisait, soudain, ne sachant plus où elle en était : – Le fascisme est vainqueur partout. C’est ça que tu veux pour lui ? Les humiliations, les menaces, les persécutions, les arrestations, la terreur organisée comme mode de gouvernement !
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C'était ainsi : les riverains vivaient avec le fleuve, qui avait ses caprices, comme les hommes, et dont on s'accoutumait sans ma moindre rancoeur. De temps en temps,, il débordait jusqu'aux collines plantées de vignes et de vergers, page 14
...page 18 : Elle songeait alors que plus tard elle partirait, qu'Etienne l'emmènerait. Ils iraient dans les villes :Agen, Montauban, ou Toulouse, elle n'aurait plus peur, jamais de la Garonne et de ses colères, du maître d'école, de la maison d'Eugène ,de sa mère qui ne lui laissait pas le temps d'étudier
ses leçons, alors qu'elle se plaisait à l'école.
Les filles de son âge ne lui parlaient guère, car elle n'appartenait pas au village : elle était d'en bas - du fleuve - et c'étaient deux mondes différents.
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Ils s'allongèrent côte à côte, mais très vite ils eurent froid et ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.
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Elle se hissa sur la pointe de ses jolis pieds nus, et l'embrassa furtivement sur la joue. Il fit comme s'il ne s'était rien passé, l'écarta du bras et se remit en marche.
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L'été culmina dans la chaleur épaisse d'un mois d'août qui semblait à Etienne devoir être le dernier de sa vie. Il savait qu'un gouffre immense s'était ouvert devant lui, que quoi qu'il fasse il allait y être englouti, et il songeait à une seule chose : profiter des derniers jours heureux sur les rives du fleuve, oublier ce qu'il l'attendait. Chaque après-midi il embarquait avec Lina, non plus seulement vers l'île, mais de plus en plus loin vers l'aval, comme pour s'éloigner de la destination qui lui était promise, et ils rentraient d e plus en plus tard, remontant avec difficulté le courant d'une eau heureusement encore basse, à cause du manque de pluie.
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Dans ce train qui les ramenait vers la grande ville où désormais battait le cœur de leur vie, ils songeaient, muets, à présent, mais les yeux éclairés d’une lueur d’espoir, que rien ni personne ne les ferait renoncer à leur projet.
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Mais qu’est-ce qu’ils racontent ? se dit Étienne. Ils ne sont quand même pas en train de me dire qu’on va quitter le fleuve et la vallée ? Ils sont devenus fous ! »
C’est à peine s’il réussit à murmurer :
– Je suis bien, ici. Je ne veux pas partir !
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Aux jeunes, il ne faut pas tracer un chemin, il faut ouvrir toutes les routes.
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