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C'est la 1ère fois que je lis cette auteure et j'ai tout de suite adhéré à son style d'écriture.
Même si ce livre peut se lire aisément sans avoir lu le précédent, je regrette beaucoup de ne pas avoir lu "ADN" avant car il y a pas mal de références à ce 1er livre et j'ai manqué d'explications sur la vie et le comportement de certains personnages récurrents.
Toutefois, ce fut une lecture prenante avec un lot de personnages intéressants et une intrigue très sombre et très glauque.
J'ai quand même trouvé parfois que les informations distillées par l'auteure étaient un peu amenées de manière décousue. Je me suis demandée plusieurs fois si je n'avais pas loupé quelque chose au cours de ma lecture...
Mais au final, l'intrigue tient la route et le twist final est grandiose 😁
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Quel message laisseriez-vous dans une capsule temporelle ? Sans doute pas cette liste énigmatiques de victimes de meurtres, seulement désignées par des initiales, comme l'a fait cet écolier dont le père, arrêté pour pédophilie, croupit en prison !
Dix ans plus tard, l'inspecteur Huldar est écarté d'une enquête sur un meurtre sordide, le premier d'une série. Coïncidence ?
Mais ce qui fait l'intérêt de ce polar bien macabre, c'est la plongée saisissante dans les remugles de la société islandaise : celle des laissés-pour-compte et celle des élites qui usent de leur influence.
Pédophilie, corruption, vengeance, jeux de pouvoir, folie, carences des institutions (déjà évoquées dans "ADN" et dans "Indésirable" ) : les thèmes abordés sont nombreux. Ils mettent en relief des personnages singuliers, souvent "borderline", sans scrupules.
Les personnages récurrents de cette série, l'inspecteur Huldar et Freyja, la psy, livrent leurs failles et leurs doutes, leurs portraits gagnent en épaisseur et le duo fonctionne parfaitement, jouant sur la dualité attraction/répulsion.
Un très bon polar, bien ficelé !
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Dans ma carrière de lecteur j'ai lu intensivement par genres (quand on me les a fait connaître). J'ai donc connu des périodes bleues (bleu-polar) (ah. On dit noir) (c'est sûr que si les flics s'habillaient de bleu ils auraient tout de suite moins la classe). Et donc j'ai commencé les polars adolescente, une de mes tantes travaillait dans l'édition et me faisait découvrir les stars du moment. J'en ai beaucoup beaucoup lu et puis je me suis lassée entre l'imaginaire et la sf. Je refais des incursions de temps en temps.

Tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé cette lecture. Peut-être parce je n'en avais pas lu depuis longtemps. Sans doute même car à bien y réfléchir l'enquête est assez simple, et on ne va pas s'encombrer de twist scenaristiques de la mort. Cependant ça fonctionne bien, on est vite happé par ce qui hante la ville entrecoupé du quotidien gris (mais pas que) et un peu original des enquêteurs, à découvrir aussi comment fonctionne (mal) leur société quand ça dérape (pas mal). A s'attacher un peu à eux, même s'il faut qu'ils se coupent les cheveux ou regarder leurs copines liker des posts sur fb au lieu de les inviter quelque part. J'ai juste trouvé dommage que suspects, témoins et victimes n'aient pas été traités avec plus de soin. A peine esquissés, j'ai trouvé que le dénouement tombait un peu comme un cheveux sur la soupe. Ah ? Oh ? Oui tiens et sinon ta gueule de bois ça va ?
Je me suis tout de même empressée de noter les autres titres de l'auteur pour un prochain voyage en librairie ou stand de bouquinistes si je suis en chance. Parce que même venu du froid, le crime n'attend pas !
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J'ai découvert Yrsa Sigurðardóttir avec ADN, un polar islandais qui m'a vraiment emballée. Une intrigue sombre et glaçante – bien que très peu sanglante – et un duo d'enquêteurs qui fonctionnait super bien. Bref, ce roman a été un coup de coeur à l'époque et quand j'ai vu que la suite avait fini par sortir, j'ai craqué et emprunté Succion à la bibliothèque.

L'enquête qu'ont mené Huldar et Freyja ne les a pas épargnés. On les retrouve dans Succion plutôt mal en point. Freyja est redevenue une simple assistante sociale et Huldar a dégringolé dans la hiérarchie et tous ses collègues semblent penser qu'il est contagieux. Ils ne se voient plus, Freyja est toujours fâchée. Alors dès qu'une enquête lui permet de la contacter, Huldar saute sur l'occasion, espérant qu'ils se réconcilient, car il doit admettre qu'il l'aime vraiment bien, elle ne ressemble pas aux autres femmes qu'il connaît.

J'ai été un peu moins accrochée par l'intrigue que lors de ma lecture d'ADN. Mais j'ai retrouvé avec plaisir Huldar et Freyja. Franchement, je les aime bien ces personnages, leur binôme fonctionne bien. Si l'histoire m'a un peu moins emballée, elle est quand même pas mal et je n'ai rien vu venir (je sais bien que ça ne veut pas forcément dire grand-chose, parfois je ne trouverais pas mon nez au milieu de la figure). Une histoire de vengeance, seize ans après un drame, une bombe à retardement, un bras armé, mais lequel…

Je suis toujours aussi enthousiaste vis-à-vis de cette auteure. Nettement moins à l'idée de partir en Islande. Il a l'air de faire tout le temps tellement froid. Tellement… Je vous reparle très vite d'Yrsa Sigurðardóttir, car je n'ai pas amené seulement Succion dans ma valise.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Après AN, on retrouve la psychologue Freya et le policier Hulder tous deux rétrogradés après leur dernière enquête.

On retrouve une atmosphère froide , des meurtres qui se suivent et qui ramènent, tous , aux mêmes protagonistes.
C'est bien mené, on suit avec beaucoup d'intérêt les évolutions de cette enquête.
Le sort d'enfants malmenés par des adultes qui n'ont pas réussi à trouver d'aide auprès des institutions dont c'est le travail.
Des adultes, veules, occupés par leur carrière et le quand dira-t-on.
J'attends de voir si de nouvelles enquêtes verront le jour avec ce duo, assez sympathique
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Avis : 5/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5

Troisième roman et autant de réussites pour Yrsa Sigurdardottir ! Sans doute sa meilleure réussite jusqu'ici grâce à son intrigue machiavélique.
Si l'on met de côté les noms et prénoms parfois imprononçables de certains individus (avec des lettres inconnues également), on reconnait la qualité de l'auteure pour dresser des portraits très différents et entiers. L'aspect psychologique n'est pas épargné et rien n'est écrit au hasard ou pour créer un remplissage. On retrouve avec plaisir Huldar, le flic plus poissard que jamais et Freyja, la psychologue qu'il contacte avec plaisir dès qu'il le peut bien que leur relation soit tendue.

L'Islande, ses terres fragiles, sa météo capricieuse et sa politique un tantinet spéciale sont au rendez-vous, sans plus ni moins. le minimum syndical est bien respecté et ne gêne pas la vitesse de l'enquête.

Se faire mener en bateau et créer des écrans de fumée, voilà les réussites d'Yrsa Sigurdardottir ! Les chapitres s'accumulent et on croit deviner le pot-aux-roses, puis non, enfin pas tout à fait, les suspects se réduisent, retournement de situation, mensonge, et une vérité criante qui tombe à l'ultime page que vous rêviez d'atteindre après déjà une vingtaine de pages. Vraiment, l'auteure m'a bluffé sur bien des points et c'est à la fois frustrant et plaisant. le rythme de l'enquête avance, recule, piétine ; à en perdre le nord ! L'excellence de l'intrigue en fait son point fort tant on ne peut jamais tout deviner avant que l'auteure ne l'ait décidé.

On ressent dans Succion les frissons typiques des écrivains scandinaves ; froideur, cynisme, dégoût, surprise, envie, etc. Aucune page, aucun paragraphe même est neutre et c'est un régal de lire un roman aussi vivant.

Un livre d'une telle qualité mérite vraiment une attention particulière et un profond respect pour la personne qui arrive à le rédiger avec un tel brio. Un coup de coeur vif et incisif, voici le compte-rendu de cette lecture passionnée et passionnante !
Lien : http://bmds.ch/index.php?opt..
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Islande.
2004. Plus personne ne reverra la petite Vaka...

2016. Une capsule temporelle d'une école est déterrée à Reykjavik. À l'intérieur au milieu des prévisions des enfants, une liste d'initiales de futures victimes est également découverte. À l'origine de cette liste un jeune garçon l'ayant écrite 10 ans auparavant...

L'inspecteur Huldar, rétrogradé depuis sa dernière mission , se voit confier l'enquête. L'occasion pour lui de retrouver la psychologue pour enfants Freyja. Mais son service se retrouve vite avec une autre affaire : une histoire de mains coupées dans un jacuzzi...


Je découvre cette auteure avec ce deuxieme volet . le premier étant ADN pour ceux qui connaissent. Ils peuvent se lire indépendamment mais du coup je veux savoir ce qui s'est passé dans le premier tome 🤣. ◾️
Tout d'abord , le constat avec les romans islandais ou scandinaves c'est qu'il faut toujours s'accrocher avec les noms des personnages ou des villes 😆. Une fois que notre cerveau a intégré on peut se plonger dans l'univers. ◾️
Tout commence par un prologue qui nous donne le ton. Puis une histoire qui s'installe doucement mais sûrement. Un pédophile, des mains coupées ,des cadavres qui se multiplient. On élabore des théories qui pour ma part étaient fausses 😆et quand on pense qu'on nous a tout révélé bim une dernière révélation sur les dernières lignes. ◾️
Concernant les personnages j'ai bien apprécié l'inspecteur 😊et son duo avec la psychologue même si certaines de ses réflexions me gonflaient un peu 😅( elle se pose trop de questions !). ◾️
En résumé , encore un très bon thriller que j'ai dévoré et qui vous ravira si vous aimez le style islandais ;) .
Lien : https://www.instagram.com/ma..
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2004. Une fillette attend en vain ses parents à la sortie de l'école puis décide de se rendre chez une camarade de classe pour leur téléphoner. Personne ne la reverra plus jamais. Après ce prologue, nous voilà propulsés des années plus tard. Comme dans ADN, on se doute, qu'il a un lien très fort avec la suite, mais il va falloir pas mal de pages avant que l'on comprenne quel est le lien entre cette disparition et l'enquête ultérieure. Les meurtres violents se succèdent, on a parfois du mal à comprendre qui est victime et qui est bourreau, et il y a de quoi, l'intrigue est plutôt complexe. Il y a beaucoup de rebondissements surprenants, un climat de méfiance généralisée s'installe, et il y a peu d'indices pour résoudre les crimes. Huldar, le policier est comme dans le précédent roman aidé par Freyja, psychologue, mais il n'est pas indispensable d'avoir lu ADN pour apprécier ce polar nordique. Yrsa Sigurdadottir traite de façon remarquable des sujets sombres (ici pédophilie et vengeance). Comme dans ADN, elle s'attache à la place de la petite enfance, au poids du passé sur des enfants fracassés, passé qui ressurgit dans la vie présente des personnages.
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J'adore les vacances parce qu'elles vous réservent de jolies surprises. Vous pensiez avoir pris votre liseuse et vous arrivez sans rien à lire vous obligeant à chercher un libraire, ce qui peut se transformer en véritable quête. Heureusement il y a encore quelques librairies indépendantes où l'on trouve des conseils et des des livres de qualité.

Succion de Yrsa Sigurdardottir s'est donc invité chez moi pendant les vacances pour partager quelques jours de repos. Quelques jours car les 400 (ou 500 pour la version poche) pages sont denses.

Le style de l'auteure m'a quelque peu fait penser à Stephen King où pendant la première centaine de pages, l'auteur installe les personnages, le cadre de l'intrigue, l'atmosphère de la ville et de l'Islande et bien entendu le meurtre. Malgré une relative lenteur dans le récit, l'auteure captive son lecteur, le met face aux éléments avec une description factuelle, transparente, sans interprétation qui pourrait troubler son jugement et son analyse du crime.

J'ai particulièrement apprécié la description du mode de vie, des coutumes ainsi que les réflexions et les analyses de l'auteur sur son pays et ses compatriotes islandais. Cela donne une saveur toute particulière, un peu spécial, aux enquêtes policières auxquelles nous sommes habitués, saveur que l'on ne retrouve pas forcément chez d'autres romanciers islandais.

Il n'y qu'une seule chose peut vous inciter à ne pas l'acheter : Succion n'est pas la première aventure de l'Inspecteur Huldar, aussi si vous ne voulez pas être divulgâché, attendez de lire ce livre qui rappelle les issues du précédent tome ADN.

Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Succion est un roman fort, violent, violence des sentiments (un des personnages lors d'un enterrement pisse sur le cercueil), violence des crimes (des mains sciées, un cadavre décomposé et plus encore). C'est bien construit, bien écrit, sans temps mort et avec ce qu'il faut de fausses pistes. Le page turner par excellence. Mais l'intrigue est un peu trop alambiquée et le point de départ (dans 10 ans X, Y, Z seront tués) peu vraisemblable. Il faut l'accepter et se laisser porter par la narration.


Huldar, l'inspecteur en charge de l'enquête, déjà meurtri par sa précédente enquête (ADN) va malgré tout démasquer le coupable, mais encore une fois il ne va pas s'en tirer indemne. Dur d'être policier! A la fin du roman, il y a un bel échange verbal entre lui et le coupable qui lui dit: "On n'est pas si différent toi et moi.... A ma place tu aurais fait la même chose. Ça ne fait aucun doute". Intéressante réflexion sur le hasard des destins. Bref, j'ai aimé, je recommande.
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