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Je viens de découvrir Posy Simmonds avec ce titre et j'ai adoré l'ambiance qui se dégage de cette BD, originale à la fois dans le fond et la forme. L'histoire prenante, l'humour grinçant, les dialogues savoureux, les longs monologues, les excellents portraits de personnages, les dessins qui mélangent les styles tout en gardant une belle unité, la mise en page qui nous balade dans le récit… tout m'a plu ! Ce fut une belle découverte qui me donne évidemment très envie de me précipiter sur les autres oeuvres de l'autrice !
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Dès la couverture, le portrait de l'héroïne est dressé : visage fermé, écharpe, manteau boutonné jusqu'au cou, chapka enfoncée sur la tête, grosses lunettes. Qui pourrait deviner que cette femme est une originale ? le lecteur qui découvre pour compléter la tenue, les gants de vaisselle jaunes et le revolver qui détonnent par rapport au reste ! Et qui est la jeune femme au second plan ?
Dès lors, nous n'avons qu'une envie, celle de découvrir de quel bois est fait ce personnage.

Cassandra Darke est une BD réjouissante, elle met en scène l'héroïne éponyme, une vieille femme galeriste et passablement acariâtre. Un soir, après une série de "mésaventures" liées à des choix originaux dans son métier, elle retrouve chez elle les indices d'une effraction. Armée d'une poêle à frire, elle passe sa maison au peigne fin et découvre au fond du panier à linge du sous-sol des objets incongrus. Flash-back : l'intrigue se met en place et nous entraîne dans l'enquête de Cassandra. Nous remontons le fil d'une histoire qui rejoindra bientôt le présent de cette drôle de femme.

L'histoire est rondement menée. L'humour est présent tout du long de l'intrigue. Les personnages ont de la consistance et malgré ses défauts, Cassandra Drake est une anti-héroine à laquelle le lecteur s'attache. Son côté grognon, misanthrope, blasé et pingre est vraiment amusant. La distribution texte, images crée une lecture dynamique.
C'est donc un plaisir de se lancer dans ce roman graphique à la fois polar, satire sociale et plaidoyer pour les secondes chances.
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Je note une difficulté récurrente pour moi à rentrer dans les romans graphiques de Posy Simmonds. Malgré cela, Cassandra Darke est la 3ème oeuvre que je lis de cette autrice. Pourquoi ? Parce que les personnages féminins tiennent une place importante dans le récit. Parce que j'apprécie aussi le suspense qu'elle instille dans ses récits et ses fins trés prenantes. Parce que la masculinité toxique est aussi toujours présente en toile de fond de ses histoires.
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C'est ma première lecture dans l'univers de cette auteur et j'ai pris un grand plaisir dans cette lecture. L'histoire de cette vieille londonienne acariâtre et celle de sa nièce est fort sympathique mêlant arnaque, meurtre et quiproquos avec une pointe d'humour british. J'ai beaucoup apprécié le mélange texte fourni et dessins, tout se complétant bien. Les sauts dans le temps donnent du rythme au récit. Et le graphisme est très bon. J'ai hâte de découvrir d'autres ouvrages de cette auteur.
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J'aime beaucoup les romans graphiques de Posy Simmons. Malheureusement, je n'ai pas aimé Cassandra Drake...
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, sans doute parce que le texte est très voire trop bavard, pour finalement livrer une histoire en surface. Je n'ai pas du tout été touchée par l'intrigue, ni par les personnages. Cassandra Drake ne provoque aucune empathie, sa froideur empêche de créer un lien avec le lecteur.
Je me suis ennuyée et ai trouvé la lecture assez poussive.
Dommage.
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Grand prix du Festival International de la BD d'Angoulême 2024, il était donc temps pour moi de lire Posy Simmonds !

Londres. Décembre 2016. Cassandra Darke, riche marchande d'art divorcée, radine et d'une franchise cinglante, connaît des démêlés judiciaires pour avoir vendu des copies non autorisées du sculpteur McMullen. Quelque temps plus tard, cette misanthrope mise au ban de son milieu trouve un p.istolet, un chargeur et un gant dans le sous-sol de sa très confortable demeure de Chelsea où logeait sa nièce Nicki. Acculée devant les déboires qu'elle enchaîne sans trop s'en faire, Mrs Darke décide alors de mener l'enquête !

L'autrice Posy Simmonds nous embarque dans un polar psychologique qui démarre doucement mais sûrement de facon non linéaire. L'album est narré à la première personne du singulier : la plume est incisive, sans concession à l'image du sacré numéro qu'est Cassandra, antipathique à la Tatie Danielle et anti-héroïne pourtant très attachante !

Si l'autrice égratigne la bourgeoisie anglaise en nous montrant les deux visages de Londres (pauvre et aisé), elle analyse aussi les relations familiales et sociales sur fond de non-dits, hypocrisie, misère et histoire de sous.

Le graphisme très original m'a d'abord surprise puis conquise : on est vraiment dans un "roman graphique" avec un texte qui déborde parfois sur le dessin. D'ailleurs, ce dernier est tantôt dans de petites cases, tantôt hors case. Posy Simmonds insère aussi de splendides planches pleines page et sans bulles, à la "Où est Charlie". Son pinceau fige les expressions des personnages en faisant ressortir leurs travers de façon théâtrale et cynique à souhait !

Un excellent roman graphique qui entremêle polar et satire, sans langue de bois.

→ BD empruntée à la bibliothèque de Caen

📚 Vous aimerez aussi : ses autres romans graphiques que je vais m'empresser de lire !
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Cassandra Darke Posy Simmonds chez Denoël Graphic
Cassandra Darke est une londonienne, marchande d'art, pingre, acariâtre et peu portée sur la joie de vivre, elle se fait pincer la veille de Noel pour escroquerie. Peu encline à la générosité, elle a consenti à accueillir sa nièce Nicki, quelques mois plus tôt, la demoiselle, amatrice de burlesque et féministe, mène une vie tumultueuse et perturbe le quotidien de Cassandra ce qui ne va pas l'inciter à avoir envie d'aider son prochain. La cohabitation des deux femmes va s'avérer de plus en plus complexe et Nicki devra partir, mais elle laissera en guise de cadeau de départ, un flingue dans le fond de la corbeille à linge. Cassandra qui a déjà bien assez de ses propres ennuis judiciaires, mène toutefois l'enquête et va se retrouver mêlée à une histoire qui va bousculer sa vie. Cassandra Darke est un roman graphique, un polar sociétal, inspiré très librement d'un conte de Noël” de Charles Dickens. Posy Simmonds s'approprie le scénario en jouant avec la temporalité des événements apportant une dynamique au récit, elle donne l'impression d'avoir une caméra sur l'épaule mais c'est sa plume qui fait tout le travail élégant de retranscription. Les textes sont assez longs mais sont très intelligemment inclus dans le dessin dont les lignes sont exécutées traditionnellement à la main et sans aide numérique donnant un résultat élégant à l'ensemble.
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Le fond : Cassandra est une galeriste fortunée de Londres. Irascible, elle ne supporte que son chien et les bons petit-plats de sa cuisinière. Un jour, sa nièce Nicki s'incruste chez elle, apportant un vent de fraicheur et une affaire sordide, qui vient se rajouter à l'histoire de trafic de fausses oeuvres dans laquelle Cassandra est empêtrée.
La forme : un graphisme original et inventif servi par des dialogues bien sentis.
Pour conclure, un excellent roman graphique basé sur un scénario et un graphisme inventifs et un personnage fort. Derrière l'humour pince sans rire so British, une critique acerbe des relations humaines et de la société de consommation.
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Une Carmen Cru sauce anglaise...

...Solitaire, teigneuse et rude en affaires. La vie terne de Cassandra DARKe est finalement bousculée par plusieurs événements, dont l'arrivée de sa belle-fille à ses côtés...

Un thriller rondement mené, avec du suspens, de l'action, des histoires d'amour... ou pas.

Posy Simmonds ne sait pas qu'écrire... elle a aussi un bon coup de crayon.

Ancienne dessinatrice de presse, ses personnages sont expressifs, quoiqu'on puisse parfois les confondre (je pense à Deano et Billy surtout). Elle sait aussi varier son style, avec des tailles de cases, des couleurs, des rendus différents, selon les émotions qu'elle veut nous faire traverser.

Tel un roman illustré, le texte prend beaucoup de place. L'autrice avait illustré des livres pour enfants pendant un temps. Sauf qu'ici le propos est adulte, qu'il y a une succession de cases, des bulles...

En résulte une BD à la forme particulière (c'est vrai aussi pour Gemma Bovary et Tamara Drew), pas facile aux premiers abords, mais qui se révèle terriblement efficace, d'une beauté vraie.

Et cette Cassandra Darke, est-elle si pourrie que ça finalement ?
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Posy Simmonds aurait pu s'arrêter à une simple réécriture du chant de Noël de Dickens avec une Scrooge obèse portant une chapka mais son propos est évidemment bien plus vaste et plus complexe. Car en baladant son anti-héroïne dans les rues de Londres elle montre les deux faces de la ville, du clinquant des quartiers chics au sordides des sombres ruelles où l'on oblige des filles venue d'Europe de l'Est à vendre leurs corps. Et entre l'hypocrisie d'une haute bourgeoisie toujours prompte à se donner bonne conscience et la violence de malfrats sans envergure à la bêtise crasse, il n'y a pas grand monde à sauver.
Un roman graphique dont la narration, entre longs récitatifs très littéraires et dessins très travaillés peut de prime abord donner l'impression d'être trop bavarde. Finalement on se rend compte que l'équilibre entre les deux formes est idéal et que l'ensemble se révèle parfaitement digeste.
Un récit dense, fourmillant de détails, qui tient à la fois du polar, de la comédie de moeurs et de la satire grinçante. C'est mordant, irrévérencieux et sans concession tout en restant d'une grande élégance. So british !

Lien : https://litterature-a-blog.b..
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