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Critique de Ambages


« Ce n'est pas ta faute, dit Orphu. Les deus ex machina ont tendance à nous prendre par surprise, nous autres littéraires. »

Une épopée brillante. de la science-fiction mariée à de la mythologie pour un grand moment de bonheur, c'est réjouissant. Trois intrigues qui s'entrecroisent pour se rejoindre au final mais auparavant, Dan Simmons nous transporte dans des dimensions incroyablement riches d'émotions, d'aventures, d'histoires et de littérature, le tout enrobé d'un humour fin.
Je me suis régalée du début à la fin et j'ai hâte de lire la suite pour avoir tous les éléments. Les lieux sont multiples mais on ne se perd par car les chapitres sont assez courts pour naviguer avec la Dame noire d'Ilium à Ardis en passant par Mars. Les personnages sont également nombreux mais si différents et si ''humains'' pour la majorité, notamment Mahnmut ou Orphu, qu'ils deviennent le temps de cette lecture des connaissances proches. Certains ont en outre un goût prononcé pour la littérature (ce qui est assez surprenant et très amusant), notamment les moravecs qui ont une passion pour Shakespeare et Proust. Bien évidemment je ne peux passer sous silence le fameux Hockenberry, scholiaste de son état dont la verve est plein de drôlerie et son regard sur sa personne à mourir de rire, sans parler de ses idées délirantes. Un scholiaste ? Vous ne connaissez pas ? Alors il faut absolument lire ce roman débordant d'imagination. Attention aux PHV. Mais vous pourrez toujours vous TQ si des Calibani vous coursent. En tout cas après plus de 800 pages, j'ai maintenant envie de lire l'Iliade, grecs, troyens et dieux d'Olympos ne me sont plus étrangers.

« Je ne crois pas en Dieu, avec un d'majuscule, et, en dépit de leur présence bien concrète, je ne crois pas aux dieux, avec un d minuscule. Pas en tant que forces mouvant l'univers. Mais je crois en la déesse Ironie, cette salope. Elle est intemporelle. Elle règne sur l'homme, sur les dieux et sur Dieu Lui-même. »
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