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Dans les années 50, Harry F.Harlow commença des expérimentations sur "la privation maternelle" sur des bébés singes...


Plus de 250 travaux de ce type, 7000 bébés subirent " la détresse, le désespoir, l'angoisse, ...et la mort."


Le plus horrible fut quand les chercheurs(?) utilisèrent des singes adultes meurtriers qui écrasèrent le visage du bébé singe, sur le sol, pour le broyer...
Quel en fut l'intérêt pour les humains?
58 millions de dollars furent dépensés, pour cette étude...
Quelques chercheurs admirent qu'ils ne faisaient que reproduire sans fin, les mêmes études, car il fallait utiliser le budget alloué...


Pour les crèmes solaires, on laissa des animaux, sans anesthésie et le poil rasé, sous des lampes UV, jusqu'à les y oublier...
(Depuis, Benetton fut l'un des premiers à ne plus utiliser d'expérimentation animale, pour ses cosmétiques.)


Pourquoi? A cause du Spécisme.
Le Spécisme permet de réduire les animaux à des "outils de laboratoire", des bêtes qui ne connaissent nullement la souffrance...
C'est le même raisonnement qui permet à un individu d'en punir un autre, avec des décharges électriques, car une Haute Autorité lui a donné l'ordre, dans un fameux " test d'obéissance"!
Une autre idéologie similaire fut le Racisme qui permit de considérer les Noirs au XVIIIe siècle, comme de la marchandise, ou le Nazisme qui utilisa des personnes considérées comme des sous-hommes...


Aux États Unis, on sacrifie 100 millions de vaches, de porcs et de moutons, 5 milliards de poulets alors que les légumes apportent 10 fois plus de protéines, que les animaux qui s'en nourrissent...


" Mais, rien ne vaut une côte de boeuf! Et saignante!" Disent certains en oubliant que beaucoup d'animaux ne sont pas anesthésiés, dans les abattoirs, avant d'être abattus!
Une vidéo de L214 montre des vaches égorgées vivantes, des porcs qui hurlent ou un veau qui essaie de s'enfuir...


Les nutritionnistes le disent : la viande animale n'est pas indispensable...( de plus, un lien a été trouvé entre le cancer du sein et la consommation de viande, et entre le cancer du côlon et la consommation de boeuf...)
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Je découvre ce titre, grâce à un membre sur le site, il me permet de m'enrichir et aussi de faire une bonne analyse.

C'est un essai, l'auteur, c'est Peter Singer, que je découvre dans cette oeuvre. Je me le procure, donc le livre, en petit format, il contient 477 pages, c'est fait par les Éditions Payot & Rivages, Paris 2012. C'est une lecture intéressante, qui se fait chapitre, par chapitre, on peut y aller avec les thèmes qui nous intéressent aussi. Je constate que son écriture est très accessible, on comprend bien les sujets, qu'il aborde, les maltraitances, qu'il dénonce et les souffrances, qu'il évoque, face aux animaux.

Je transmets dont la table de matières, pour en donner une idée :
- Chapitre I : Tous les animaux sont égaux
- Chapitre II : Outils de recherche
- Chapitre III : du côté de la ferme usine
- Chapitre IV : Devenir végétariens
- Chapitre V : La domination de l'homme
- Chapitre VI : le spécisme aujourd'hui

Comme je peux voir, c'est une lecture difficile, dans l'ensemble. Il te fait amener à des prises de conscience, il touche le lecteur, il reste toujours dans le respect, il amène bien des faits. Je trouve qu'il transmet bien ses opinions, il nous amène à avoir une plus grande ouverture. C'est un peu long parfois, car je ne comprends pas, toujours ses notions, qu'il emploi, c'est peut-être le seul bémol, que je peux relever. Il mentionne aussi d'autres thèmes, qui me sont moins familiers, c'est plus douloureux à lire et c'est plus complexe, à mes yeux.

C'est un excellent outil, je le conseille, on peut s'acquérir, des informations, des connaissances, des faits, des vérités. J'apprécie beaucoup lorsqu'il se dévoile, qu'il dit, que lui-même est végétarisme. Ayant vu mes parents le devenir, je sais, que ce n'est pas toujours facile, de s'adapter, surtout quand tu vis en société. C'est réalisable mais tu dois te renseigner, pour ne pas avoir des lacunes, dans ton alimentation. Est-ce qu'un jour, tout individu, arrêtera de manger de la viande, pour le bien des animaux, est-ce que c'est possible ?

«Aucun livre ne peut rien s'il ne touche une corde sensible chez ses lecteurs».

Je reste simple dans mon ressenti, il y a tellement à dire, sur son livre. Il faut le lire et le relire pour comprendre, ce que, l'auteur lui-même, Peter Singer, veut nous partager. Je le félicite, qu'il nous offre : «La libération animale», il nous sensibilise vraiment, mais ce n'est pas toujours évident, quand on le lit. En trois mots : c'est pensant, c'est déstabilisant et c'est révoltant. On y aperçoit certaines images, qu'il nous démontre, qu'on ne veut pas vraiment voir !

Je mets donc 5 étoiles, pour toute la documentation, qui nous offre, c'est à mettre, entre toutes les mains, aux personnes, qui s'y intéressent.

Siabelle
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C'est le livre fondateur du courant antispéciste. Écrit par le philosophe Peter Singer dans les années 70 et réactualisé dans les années 90. Il commence par décrire la maltraitance et la torture gratuite auxquelles sont soumis les animaux dans les laboratoires et les "fermes-usines", nous faisant partager en détail la souffrance vécue par ces pauvres animaux. "Un autre Treblinka" dira un autre auteur, créant la polémique liée à la comparaison avec la Shoah. Singer nous explique ensuite l'importance de pratique végétarienne sans laquelle les beaux discours ne servent à rien. Après une brève histoire de la philosophie de notre lien avec les animaux (déjà, Aristote se questionnait à ce sujet), il conclut sur la philosophie de l'antispécisme et se demande pourquoi le spécisme est durement enraciné dans notre culture, nous rendant tous responsables indirects de la torture animale.
Ceux qui me connaissent savent à quel point cette question est importante pour moi et accompagne ma pratique spirituelle. Je suis persuadé de l'interconnexion de tout et de tous sur cette Terre et dans l'univers, entre la matière et le vivant, ce qui est maintenant corroboré par la science. Sur ce principe, je m'efforce maintenant d'être en adéquation avec mes idées en respectant la vie animale. Pour autant, là où je vis, sur l'île de la Réunion, il est encore compliqué de suivre un régime purement végétarien (je ne parle même pas du véganisme), tant la culture est liée à la consommation de viande. Alors je m'adapte autant que je peux.
Ce livre peut sembler aujourd'hui daté, ce qu'il dénonce faisant l'objet de dizaines d'autres livres, pour autant, revenir à l'origine du mouvement est toujours nécessaire pour ne jamais oublier que les animaux sont des êtres qui ressentent la douleur et l'approche de la mort autant que les animaux humains que nous sommes. Les abattoirs sont des lieux à bannir de notre environnement. Selon le principe bouddhiste et hindouiste du karma, leur faire du mal est nous faire du mal.
Un livre que, bien sûr, je recommande vivement et je remercie chaleureusement la personne qui me l'a prêté.
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Ouah ! Quel livre ! Voilà un auteur particulièrement intelligent qui ne peut que déranger !

Je ne m'étonne plus de voir que Singer est considéré comme le "grand penseur" du mouvement de la cause animale. Mélange de critique sociale et de philosophie, "Libération animale" dénonce à travers 2 chapitres centraux, les mauvais traitements infligés aux animaux. Et le choix de l'auteur est particulièrement judicieux car plutôt que de dresser la liste des mauvaises pratiques, il sélectionne d'entrée de jeu les 2 activités les plus tragiques envers les animaux : l'expérimentation et l'élevage intensif.

Les descriptions sont dures, voire franchement abjectes : par moment, on croirait voir un mauvais film d'horreur. Il est surtout frappant de constater que des humains, reconnus pour leurs compétences comme les scientifiques, peuvent pratiquer des tests aussi basiques que ceux des chocs électriques ou de la chaleur dans un domaine aussi subtil que celui de la psychologie. Surtout qu'ils répètent plusieurs fois ce type d'expérience entre eux et sur plusieurs espèces... A lire leurs rapports, au final, il faut toujours aller plus loin, recommencer les tests (et donc, sous-entendu, faire toujours plus de victimes) alors même que les résultats sautent aux yeux. Perso, je n'ai pu m'empêcher de me demander si ce n'était pas d'abord, par sadisme plutôt que par quête de connaissance.

Quant à l'élevage intensif, Singer là encore, se montre perspicace en insistant sur les points qui sont les plus douloureux pour les animaux : la séquestration avec une forte concentration et l'usage de sols (grillagés ou caillebotis) inadaptés pour leurs pattes. de ces conditions, il se représente alors ce que les éleveurs et beaucoup ne veulent pas voir : la souffrance de ces bêtes. Car dans cette seconde partie du XX siècle, il faut reconnaître que peu d'esprits ont dû se poser ce genre de questions, même si l'exploitation du vivant a toujours fait partie de l'Histoire : les abattoirs, les centres d'expérimentation ont beau dater d'un siècle plus tôt et l'élevage remonter au début de notre civilisation, les gens ne se sont jamais trop intéressés au sort des animaux. C'est sûr, Singer est le premier à avoir vraiment réussi à sortir le sujet de l'ombre dans lequel il était depuis lgtps englué au point de lancer le mouvement de la cause animale. du coup, il montre ainsi l'envers du décor de nos sociétés occidentales (soi-disant si policées) : des sociétés qui cachent, derrière l'éclat des richesses et du savoir cumulés, ses milliards de victimes, à savoir les animaux.

Enfin la dimension philosophique vaut le détour : par l'originalité de sa pensée existentielle dans le chapt 1 qui engage une réflexion sur la réelle valeur d'une vie. Selon, Singer, celle-ci repose sur des critères qui dépassent les barrières traditionnelles du sexisme, du racisme et plus largement, de ce qu'il appelle le spécisme. Et il dresse, dans le chapt 4, un rapide historique des théories de l'homme sur ses rapports avec les animaux à travers des textes religieux et philosophiques qui vont de la Bible jusqu'à des auteurs du XIX. le moins que l'on puisse dire, c'est que la tradition chrétienne, en la matière, est mise à mal.

Bref, du haut niveau, un grand crû de la littérature d'idées qui depuis sa parution en 1975, devrait être incontournable. Un livre que je conseille absolument pour ceux qui veulent vraiment apprendre et "se dessiller les yeux" sur la société occidentale d'autant que, même, s'il est complexe par son sujet, il est selon moi, assez facile à lire par sa forme.
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Le livre fondateur du mouvement éponyme. Avant il y avait les réformistes (ceux qui militent pour un meilleur traitement des animaux, plus humain, etc, mais pas pour la fin de l'exploitation animale), avec Singer voilà les abolitionnistes. Ceux qui veulent fiche la paix, *intégralement*, aux animaux. Un truc d'alien, en somme. L'homme relate les débuts de son combat, les incompréhensions totales, puis les visites de laboratoires, les vérités hurlantes ; et voilà que non content de militer pour les bêtes, il philosophe, et pas qu'un peu. Singer pose donc, avec ce livre qui est la bible des abolitionnistes, les fondements philosophiques de l'anti-spécisme, qu'il définit en miroir avec l'anti-racisme ou l'anti-sexisme. C'est une position radicale (on sait sur cette Clef l'attachement très positif relié à l'étymologie de ce mot), qui ne peut qu'aller vers le véganisme, qui a le toupet d'être cohérente, logique, et donc qui énerve tout le monde. Parce que, d'une cela remet salement en question la définition de l'humain – et Singer n'élude pas cette question-là – et de deux, cela emmerde à un point inimaginable les tenants de l'économie néolibérale. Au point que Singer est ciblé comme une des personnalités américaines les plus dangereuses pour la patrie.
Je dois dire que depuis à peu près un an, je tente en vain de terminer cet ouvrage. Non pas que je ne sois convaincue – au contraire, on l'aura compris – mais à cause de l'horreur pure des expériences décrites sur les animaux. Je n'y arrive pas.
Mais je continue de parler du livre et de me pencher sur ses aspects théoriques, parce que cela me semble un vrai pilier de la présente question.

Le reste de ma bibliographie thématique sur ma Clef...
Lien : http://laclefdefa.wordpress...
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Je suis très surprise de voir que ce livre, qui est un ouvrage de référence dans le débat contemporain en éthique animale (pour reprendre les termes utilisés en 4e de couverture de l'édition de poche), ait si peu de lecteurs dans la babéliosphère et qu'il ait été si peu critiqué.
Je me sens éminemment concernée par la condition animale en tant qu'être humain. Et ce livre me conforte dans l'idée que nous devons absolument traiter les animaux comme nos semblables, nos égaux, et les respecter.
Au même titre que le racisme et le sexisme, le spécisme est un comportement que je n'arrive plus à admettre et j'ai énormément de mal à comprendre qu'il soit aussi répandu et communément accepté dans nos sociétés modernes.
Par chance, et grâce entre autres à ce genre d'ouvrage extrêmement bien écrit et accessible à tous, les mentalités commencent à évoluer et s'ouvrent au monde des animaux non-humains.
Je ne peux que vivement vous le conseiller, si vous voulez prendre conscience de ce que nous faisons subir aux animaux, comprendre ce qui dans notre Histoire commune nous a conduit à agir ainsi jusqu'à présent, et comprendre pourquoi/comment nous devons/pouvons modifier cet état de pensée.
En un mot, ce livre est indispensable.
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Cet essai antispéciste (= militant pour la fin d'une discrimination basée sur l'espèce) est écrit en 1975 par un philosophe australien spécialiste des questions éthiques. Il propose d'élargir le périmètre de notre morale aux animaux, parce que ce sont des êtres souffrants. Un livre devenu référence, car il a posé les bases de l'éthique animale. Peter Singer promeut le végétarisme car dans l'élevage industriel, l'animal est élevé et tué dans la douleur. Il ne dit pas que nous sommes tous égaux ou que toutes les vies ont la même valeur ; il dit qu'une réduction maximale de la souffrance est souhaitable, pour les animaux qui, quoique différents, méritent notre considération. Il étoffe ses arguments de chapitres historiques qui montrent la longue histoire de la domination de l'humain sur "l'animal non-humain" (son vocabulaire est le reflet du pas de côté qu'il effectue, déstabilisant nos hiérarchies habituelles). Il détaille aussi les différents modes d'exploitation animale : les tristes vies des poules en batterie, des veaux et cochons, etc. loin de l'imaginaire rural idyllique de la ferme... le dernier chapitre répond aux différentes objections qui peuvent être faites. En bref, c'est un essai courageux et militant qui fait beaucoup réfléchir.
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De nos jours, cet ouvrage serait "normal", mais il faut le remettre dans le contexte de l'époque : et à ce niveau, l'auteur était véritablement précurseur dans le domaine, lançant une véritable bombe idéologique dont certains continuent de s'inspirer et de développer encore aujourd'hui.
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La libération animale est indéniablement le livre fondateur du courant antispéciste. Peter Singer n'a pas inventé ce mot (C'est en 1970 que Richard Ryder a créé ce mot (en anglais « speciesism ») par analogie avec les mots « racisme » et « sexisme ». Peter Singer reconnaît d'ailleurs qu'il doit ce mot Richard Ryder) mais il est celui qui l'a popularisé. La dénonciation des abominations que subissent les animaux non humains est incontestable car Peter Singer s'appuie sur les propres rapports rédigés par les criminels de l'expérimentation animale. Il n'invente rien, il les cite.
Le pire est que depuis sa parution en 1975, traduit dans une vingtaine de langues et vendu à près d'un million d'exemplaires, rien n'a changé. Les mêmes abominables crimes continuent.
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