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Citations sur Une sale Française (29)

Cet Alsacien effectuait de nombreux voyages entre Stuttgart, Paris et Marseille. Ce manège m’avait intriguée et j’essayai de savoir quel en était le but. Dès que j’eus l’occasion un matin de faire sa chambre, je fouillai ses bagages. Il y avait une assez forte somme d’argent dans un porte-documents en faux cuir : des billets de banque français, allemands, suisses, italiens et aussi des dollars américains. Naturellement je n’y touchai pas, monsieur le commissaire, je ne suis pas une voleuse – et puis je tenais à garder cette place et mon salaire. J’envoyais une partie de celui-ci à mes parents à Mulhouse pour les frais d’entretien de mon fils.
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C’est un vieux dossier d’archive que j’ai reçu un matin sur ma messagerie. Deux femmes y figuraient, qui auraient pu n’en faire qu’une seule : elles avaient presque la même date de naissance, le même prénom, Aline, les mêmes initiales, et leurs noms de famille, bien que s’orthographiant différemment, se prononçaient de manière à peu près semblable – au point que la police française de l’épuration et la DST les ont confondues.
Troublé, je commençai à lire.
L’une semblait une vraie garce nazie, l’autre une fille de concierges qui, en des circonstances moins singulières, serait restée une ménagère sans histoires. Toutes deux avaient gagné ce territoire incertain que l’on appelait à l’époque la zone libre. Et l’ombre que répandait l’une éclairait l’autre.
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Deux Allemandes étaient installées au bar, ce soir-là, dans le quartier de l’hôtel Rapp à Stuttgart. J’entendais leur conversation pendant que je réfléchissais à la réponse que venait de me faire mon « camarade » Brancaleoni. Elles parlaient de quelque chose qui s’appelait le Kriegstrauung. Je ne connaissais pas, mais bien sûr j’en comprenais le sens : « épousailles de guerre ». Cela signifiait en réalité que les femmes allemandes auraient la possibilité désormais de se marier à titre posthume si leur fiancé mourait au front. On avait déjà le droit, depuis le début de la guerre, de se marier à distance quand le soldat ne bénéficiait pas d’une permission. Maintenant on pouvait l’épouser mort.
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Cet Alsacien effectuait de nombreux voyages entre Stuttgart, Paris et Marseille. Ce manège m’avait intriguée et j’essayai de savoir quel en était le but.
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L’hôtel, qui se situait à proximité de la Hauptbahnhof, la gare principale, accueillait de nombreux voyageurs de passage, et un M. Haller, de nationalité allemande, amenait parfois des clients qu’il faisait enregistrer sous ses propres nom et prénom, Erich Haller. Les réceptionnistes n’y trouvaient rien à redire
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Je n’étais pas coupable, monsieur le commissaire, et suis la victime d’une erreur judiciaire. Tout ce que l’on pourrait me reprocher c’est d’avoir été imprudente
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L’une semblait une vraie garce nazie, l’autre une fille de concierges qui, en des circonstances moins singulières, serait restée une ménagère sans histoires. Toutes deux avaient gagné ce territoire incertain que l’on appelait à l’époque la zone libre. Et l’ombre que répandait l’une éclairait l’autre.
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C’est un vieux dossier d’archive que j’ai reçu un matin sur ma messagerie. Deux femmes y figuraient, qui auraient pu n’en faire qu’une seule : elles avaient presque la même date de naissance, le même prénom, Aline, les mêmes initiales, et leurs noms de famille, bien que s’orthographiant différemment, se prononçaient de manière à peu près semblable – au point que la police française de l’épuration et la DST les ont confondues.
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« La chasse nous était d'ailleurs défendue depuis le début de la guerre. Seuls les occupants s’arrogeaient ce droit ; ils chassaient toutes sortes de gibier, les hommes comme les bêtes. »
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. Je ne suis pas certaine que tout le monde puisse être fier de ce qu’il a fait.
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