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4,24

sur 1306 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fille mère chômeuse, elle quitte son South Jersey pour un Brooklyn symbole d'art, de peinture et littérature et se lie à Robert, intéressant créateur accro au LSD, au sado-maso et autres vices qui devaient le conduire vers un implacable sida.

Fauchés, ils sacrifiaient tout pour une minuscule chambre au Chelsea ou un café qu'ils faisaient traîner des heures au Max's afin d'y côtoyer la société branchée des Burrough, Ginsberg, Warhol... mais c'est une coupe de cheveux 'androgyne' qui la fait sortir de l'ombre par ses poèmes et récitations.

J'ai malheureusement eu l'impression de lire une compilation mal retravaillée de son journal, détails insipides noyant les moments forts. Quelle abominable et incompréhensible fadeur pour une Patti se targuant, lors de ses récitals poétiques, de savoir secouer son public!
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J'ai acheté ce livre en édition limitée et dans la mesure où il était emballé sans résumé, je n'avais aucune idée de ce à quoi m'attendre avant de commencer Just Kids.

Eh bien... J'ai adoré ! Pati Smith nous délivre ici ses débuts à New York, difficiles au départ, puis petit à petit son ascension mais sans que l'on s'en rende compte réellement finalement.

Sans apitoiement sur sa vie très dure au départ et sans être hautaine pour la suite, Pati Smith a su nous compter sa jeunesse d'artiste, accompagnée de son ami, amant, amour Robert Mappletorpe à qui elle avait promis d'écrire ce livre.

Je recommande !
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Que n'a-t-on déjà écrit au sujet de ce roman?


On sait qu'il dit tout de l'amour, du rock and roll et de la révolte,
qu'il a la grandeur de l'homme et de la femme dont il retrace la vie,
et qu'il porte dans ses pages toute la came et la poésie que l'on se mettait dans les veines alors.


Mais il y a autre chose.
Des dizaines d'autres choses.


Il y a un bureau rutilant à la destinée magnifique et un médaillon indien aux reflets couleur d'avenir,
il y a des étoiles bleues et des papillons en broche, des blousons en cuir et des t-shirts résillés,
il y a des chambres d'hôtel miteuses et des sandwichs au fromage, l'entraide, la débrouille et un SIDA assassin,
il y a de l'acide et des accords de guitare, des artistes sans le sous et des camés paumés,
il y a des dizaines de Polaroïds aujourd'hui devenus cultes et des morceaux de chanson jetés sur des bouts de papier,
il y a des hôtels mythiques et des rues chargées de pas, des beats aux cheveux longs et des Gibson noires déglinguées.


Et il y a des poètes devenus héros,
des chanteurs devenus dieux.
Tout un monde somme toute,
toute une époque entre les pages de Just Kids de Patti Smith.


C'était l'été de la mort de Coltrane, l'été de l'amour et des émeutes, quand une rencontre fortuite guida deux jeunes gens dans la vie de bohème, sur la voie de l'art.
Patti Smith et Robert Mapplethorpe avaient vingt ans ; elle deviendrait poète et performeuse, il serait photographe.
A cette époque d'intense créativité, les univers de la poésie, du rock and roll et du sexe s'entrechoquent. le couple fréquente la cour d'Andy Warhol, intègre au Chelsea Hotel une communauté d'artistes et de marginaux hauts en couleur, croise Allen Ginsberg, Janis Joplin, Lou Reed


Mais outre l'incroyable instantané du New York des années 1960-1970 qui se révèle sous la plume de Patti Smith, et la collection (présentant parfois quelques longueurs au milieu du roman) de personnages rencontrés par l'auteur au cours de son ascension vers le rock et la notoriété, Just Kids est l'histoire d'un amour magnifique.
C'est avant tout l'histoire d'un amour magnifique, devrais-je dire. Capable de tout et plus encore.
Un amour raconté avec pudeur et simplicité, voué à demeurer éternel,
Pur, entier,
Plein de toute la passion du monde, de sa confiance et sa folie.
L'amour de deux gamins inséparables qui avaient insufflé à leur vie la même énergie qu'à leur art.
Lien : http://www.mespetiteschroniq..
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Bon honnêtement, on peut pas dire que j'ai vraiment accroché. Ce fut un peu long, un peu laborieux pour arriver à la fin. Je sais que ce manque d'enthousiasme est lié au style d'écriture car j'ai souvent eu l'impression de lire une liste de lieux ou de noms et peu d'émotions sont passées.
Néanmoins, après avoir échangé quelques mots avec la personne qui me l'avait proposé, je me suis accrochée pour le terminer. Pas de grands chamboulements mais au moins j'y ai trouvé à force un peu d'intérêt dans la découverte de la vie New Yorkaise de la fin des années 60 et les années 70, la vie des monstres du Rock partis trop jeunes sur cette période, les ravages de la Drogue et du Sida, la précarité et l'entre aide... Voici donc mon sentiment en refermant le livre... Très intéressant mais pas passionnant... Je n'ai même pas une envie folle d'aller découvrir les œuvres de Robert Mapplethorpe qui est le personnage central du livre.
Petit plus... je réécoute Janis Joplin et Bob Dylan depuis quelques jours...
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Je connaissais de nom Patti Smith mais ignorais tout de sa discographie et encore moins de sa démarche artistique. Cette autobiographie a comblé mes lacunes en ce sens mais je n'y ai pas senti l'émotion que j'en attendais. Patti Smith raconte en quelques pages son enfance et le reste est consacré à son arrivé à New York City au début de la vingtaine et de sa rencontre fusionnelle avec Robert Mapplethorpe, artiste underground tourmenté, fragile et fort tout à la fois. Ces âmes soeurs seront fidèles l'un à l'autre à leur manière et de cette grande amitié émergera des performances artistiques nourrissantes pour tous deux. Cet ouvrage s'adresse vraisemblablement aux fans de l'auteure qui apprécieront ses réflexions sur l'émergence de l'art dans le quotidien et ses commentaires sur la faune artistique côtoyée pendant cette foisonnante décennie de 1970.
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Cet avènement du rock'n'roll, de l'art SM et de la poésie se fait tout en douceur, à peine effleuré, avec énormément de pudeur et de timidité. La route est longue et parsemée de frustration, d'acharnement, de douleur, de ruptures et d'échecs, mais finit par atteindre son but tranquillement, jusqu'à des horizons inespérés. Difficile après ça de ne pas avoir envie de mettre les voiles et de se lancer aussi.

Roman d'amour, essai artistique, long poème, recueil photographique, Just Kids est avant tout une histoire émouvante de deux jeunes adultes pas tout à fait sortis de l'enfance, des envies de grandeur qu'elle apporte et des rêves qu'elle fait miroiter. Les photographies de Robert Mapplethorpe viennent ponctuer le récit savamment et nous apportent une certaine proximité. Et tout cela sans jamais une note de prétention.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Bon, je suis en train de lire ce livre et je me permets déjà une critique parce qu'après 160 pages je pense en avoir lu assez pour émettre un avis. En effet je m'accroche parce qu'après en avoir lu près de la moitié, je trouve dommage de m'arrêter en route mais si je n'étais pas aussi têtu, j'aurais déjà rendu les armes bien avant.

Ce qui a fait que je me suis accroché à la lecture de « city on fire » c'est que j'attendais un twist, un truc, une conclusion qui en ferait un chef-d'oeuvre. Je n'attends pas ça de « just kids », c'est une autobiographie et je sais qu'il n'y a rien à attendre de plus que ce qu'il y a déjà dans les premières pages : Une évocation de relation presque fusionnelle entre Patti Smith et Robert Mapplethorpe.

Les raisons qui font que je m'accroche à ce livre, c'est le fait que j'y ai déjà passé du temps, le fait que je l'ai payé et que j'ai eu une éducation qui m'a inculqué l'horreur du gaspillage, alimentaire notamment et qu'arrêter un livre en cours de route serait, pour moi comme ne pas finir mon assiette alors « qu'il y a des enfants qui meurent de faim dans le monde ». Je m'accroche donc, même si je commence à sentir que ce livre commence sérieusement à peser sur mon estomac.

Pourquoi je n'aime pas ce livre ? Je pense que c'est une question de caractère. Ca dégouline de bons sentiments, c'est d'une telle naïveté ! Je ne peux pas m'empêcher de secouer la tête et de pousser un soupir à la lecture de certains passages. C'est l'attitude bohème et hippie dans toute sa splendeur avec tout ce que ça peut avoir de plus niais. Par exemple « nous abordions tous les sujets, de l’arbre de vie à l’hypophyse » ?! Ou encore « Harry posait une question pour me tester. La réponse devait constituer un éclat de vérité qui se gonflait en mensonges composé de faits.
- Qu’est-ce que tu manges ?
- Des fèves.
- Pourquoi ça ?
- Pour emmerder Pythagore ?
- Sous les étoiles ?
- Hors du cercle. » ?!

Est ce que c'est un mauvais livre ? Je ne peux pas me prononcer, je pense que c'est un livre qui ne me correspond tout simplement pas, je ne me sens pas capable de le juger. Je suis un réaliste un brin cynique et je reste totalement hermétique à cet état d'esprit. Je mets une note qui correspond à mon ressenti au cours de cette lecture mais j'admets qu'elle ne correspond pas à la valeur intrinsèque de l'ouvrage.

Après avoir rédigé cette critique je me rends compte a quel point je n'aime pas ce livre. Je pense que je vais arrêter de le lire. Si je continue ainsi je pense que ça va me prendre des semaines avant d'en voir le bout et comme je déteste lire deux livres en même temps, j'ai peur de perdre mon temps dessus alors qu'il y a tant d'ouvrages qui m'attendent et que j'ai peu de temps pour lire.

Pas ma came, un livre brocolis pour moi. Une demi étoile au final.

edit : J'ai fini le livre finalement. Il m'a fallu fournir quelques efforts mais la suite m'a semblée beaucoup plus facile à lire. Plus agréable moins absconse. J'ai même été touché par certains passages. Patti Smith nous décrit une amitié pure comme il en existe rarement. J'ai particulièrement été touché par l'anecdote du bureau, objet matéralisant l'amité entre Robert et Patti et ayant atterri entre des mains qui ont su lui donner une seconde vie préservant le souvenir de l'homme à qui il a appartenu.

Je ne regrette pas ma lecture. Je mets la moyenne. Définitivement un livre qui ne me correspond pas mais qui a sû provoquer chez moi quelques belles émotions.
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Ce roman (moins autobiographique qu'il y parait) est une initiation au Pop Art', au Rock'n roll, et à l'amitié éternelle.
Arrivé à l'âge de 20 à New-York laissant son enfant, se sentant trop jeune à une famille d'accueil, elle va rencontrer Robert Mapplethorpe qui va devenir son frère spirituel.
Ce récit nous fait rencontrer nombre d'artiste de la pop génération et du Rock'n Roll comme Andy Warhol, Brian Jones, Janis Joplin, Sam Sheppar, etc....
Patti Smith nous additionne un grand nombre d'anecdotes sur la relation avec robert, la vie de deux jeunes paumés de 20 ans dans le New-York des années 60, l'adoration de la photographie SM de son mentor, ses rencontres dans le fameux hôtel ou ils vivent et les endroits qu'il fréquentes.
Malheureusement, on se perd dans ce récit et la magie ne s'opère plus dans cet univers sombre et déjantés de cette époque. le reçit reste confus et part un peu dans tous les sens.
Ce livre est quand même une curiosité
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J'ai découvert une autre Patti Smith, celle d'avant la scène rock internationale. Une autobiographie qui se veut surtout un hommage à Robert Mapplethorpe (qui deviendra un grand écrivain américain), l'homme de sa vie, à qui elle avait promis d'écrire leur histoire. C'est un bien bel hommage que j'ai lu là, de la part. Elle a vécu pour l'amour et pour l'art dit-elle, en reprenant une citation, et ça se sent. Ces deux-là ont tout partagé, même dans les coups durs. Un couple fusionnel malgré la séparation. Un couple très romantique.

Un récit dans un style étonnamment simple mais poétique, qui immerge le lecteur dans le New-York de l'underground des années 60-70. On y croise une foule de personnages hauts en couleurs, connus ou non. Je connaissais - un peu - Patti chanteuse. Ce livre donne enviede la connaître écrivain, et artiste visuelle.

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Certaines personnes pourraient me trouver trop dure. Mais que dire de Just Kids. Ce n'est pas une mince affaire, car ce livre est ambitieux . Tout d'abord, ce livre est très bien écrit, mais connaissant Patti cela ne m'étonne pas .J'ai retrouvé, la Patti Smith, sensible, poète et honnête, avec un style simple et touchant à la fois. Ce livre est un bel hommage à son ami Robert Mapplethorpe. Patti Smith décide de nous parler de son passé. On découvre sa difficile histoire, l'adoption de son enfant, son arrivée à New York sans argent. Sa rencontre avec Robert, artiste et photographe de talent. Ce que je reproche à son livre, c'est que le rock n'est que traité en périphérique. Il faut attendre la fin du livre, pour que le rock apparaisse vraiment . En effet Just Kids se termine avec les premiers pas de Patti Smith au CBGB et l'enregistrement de Horses. Ce qui m'a le plus frappé, c'est que l'on découvre les artistes qui ont fait "la gloire " de New York, Burroughs, Grinsberg, Wahrol, Janis Joplin.
En définitive si ce livre n'a pas rempli mes attentes, il reste agréable.
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