Les gens meurent... aime-les avant le deuil.
La beauté s'altère... admire-la avant l'automne.
L'amour change... sauf l'amour que tu donnes.
Car si tu aimes, tu ne seras jamais seule.
Alors même qu'elle réfléchissait, son corps se transformait. Bizarre de faire ça en public, ça allait à l'encontre de tout ce qui lui avait été inculqué. Mais elle n'avait pas le temps de s'étendre là-dessus.
Et cela faisait du bien, comme toujours ; ça restait assez douloureux, mais dans le bon sens du terme, comme si on vous ôtait un bandage serré. Une délivrance.
Un court instant, elle eut presque l'impression de n'avoir plus de corps, réduite à une sensation de pure ardeur, la flamme d'une bougie. Totalement… libre
Les gens meurent...
La beauté s'altère...
L'amour change...
Et tu seras toujours seule.
C'était l'ennui quand on dressait de tels murs autour de soi ; le jour où ils tombaient, ils s'effondraient complètement, vous laissaient sans la moindre défense.
- Aimer, c'est faire preuve de faiblesse.
- C'est toi ! C'est toi ... celle que j'ai tant cherchée. Toi seule.
Il avait les yeux couleur de ces jeunes feuilles d'avril à travers lesquelles on voit poindre le soleil.
[...]
On pouvait bien se noyer dans un tel regard.
Les gens meurent... Aime-les avant le deuil.
La beaute s'altere... Admire-la avant l'automne.
L'amour change... Sauf l'amour que tu me donne.
Car si tu aime, tu ne sera jamais seule.
C'était cela, le vrai courage. Non pas agir sans peur, mais agir malgré la peur.
Elle était tellement belle que c'en devenait irréel. Sa peau fini presque transparente dans cette fraiche fin d'après-midi, ces cheveux célestes émettant sa propre lumière. Et cette expression....
Son élan allait au delà de la pure amitié, de la plus forte compassion, évoquait plutôt le parfait amour.
Cela.... la métamorphosait. Ce n'était plus une gamine écervelée mais presque... un ange.