-Tu l'as forcée, elle ne voulait pas t'aider, alors que moi, oui.
[...]
-Pourquoi ? répéta Gabriel presque brutalement tant il guettait sa réponse.
-Parce que je tiens à toi !
-Alors on suit nos rêves.
Il fallait se montrer plus polie avec un meurtrier, surtout quand on était seule avec lui dans le noir.
Les filles remarquent des choses que les garçons ne voient pas.
Il doit exister quelque part un endroit où je me sente bien.
Devant la porte, elle s’arrêta pour savourer les au revoir lancés par ses compagnons. Un de ses petits rêves qui se réalisait : dire à une assemblée : « je m’en vais » et les entendre vous répondre au revoir…
Elle sentait sa main se déplacer, dessiner d’innombrables petits cercles. Elle ne put s’empêcher de rouvrir les yeux et toutes ces visions s’évanouirent.
Elle avait beau l’aimer tendrement, certaines fois, elle avait envie de lui défoncer le crâne.
Kaitlyn buvait avidement ces sensations, affamée de nuances et de bruits.
Elle ne s’en était pas rendu compte jusque là, mais le monde n’existait qu’à travers ses sens.