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Été 1967. Un match de tennis oppose Antoine à Érik. Un match tendu, ponctué des cris, à la fois de rage et de soutien, du père de ce dernier. Malgré cela, Érik perdra, provoquant la colère de son père qui ira jusqu'à même venir insulter et bousculer le papa d'Antoine, Louis Lafargue. le soir-même, père et fils vont dîner au restaurant tous les deux, repas offert par le tennis-club. A la fin du dîner, un dénommé Mr de Noé vient saluer Louis qu'il a reconnu après l'avoir rencontré à Washington il y a 3 ans. Au cours de la discussion, il est question d'un certain Popov, sans aucun doute un espion soviétique. Mr de Noé invite alors les Lafargue pour boire un verre chez lui. Antoine fait la connaissance de Joan, une jeune femme intrigante dont il tombe sous le charme. Au retour, Antoine et son père sont poursuivis par une voiture. Ils reconnaissent aussitôt le père d'Érik. Ils arrivent à le semer. Mais, le lendemain, ils apprennent que celui-ci a trouvé la mort en tombant dans un ravin...

Créé en 1962 , Diabolik est un personnage inventé par Angela et Luciana Giussani. Il fut le héros d'une adaptation au cinéma. Friand de ce personnage, Thierry Smolderen s'est emparé de lui et nous offre un album mêlant habilement roman policier, espionnage et romance. En deux parties, l'une se déroulant en 1967, l'autre en 1987, il laisse planer de nombreux éléments troublants tels que cet accident de voiture, la disparition de Louis Lafargue ou encore ce Popov et distille ici et là quelques indices. Ce scénario bien ficelé et intrigant nous plonge dans une ambiance étrange et tendue. Alexandre Clérisse nous en met plein les mirettes avec toutes ces couleurs flamboyantes et flashies, collant parfaitement aux années sixties et se moquant des codes couleurs. Un album parfaitement maîtrisé, tant sur le fond que sur la forme...
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Ce roman graphique aux couleurs flashy et au design des années 1960 nous replonge quelques années en arrière.
Une partie de tennis entre 2 jeunes gens va avoir des conséquences en cascade à la James Bond.
Fan du personnage Diabolik crée par Angela et Luciana Giussani, Thierry Smolderen s'en inspire pour nous offrir L'été Diabolik, un mélange de roman policier, d'espionnage, sur fond de guerre froide.
L'histoire se déroule en 1967 et 1987.
Mystère, suspense, humour pour une histoire bien ficelée avec beaucoup de charme grâce aux illustrations flamboyantes d'Alexandre Clérisse.
Ce roman a obtenu le Prix de la BD Fnac 2017 ! Une belle découverte !
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Difficile de ranger cet "été diabolik" dans une case. A la fois chronique douce-amère d'un été où un adolescent devient un homme et récit d'espionnage à la tonalité sixties, "l'été diabolik" est original et inattendu. Ce mélange, a priori pas évident, se révèle très réussi, tant narrativement que visuellement.

L'intrigue est bien construite, bien menée tout en ménageant pas mal de mystère et une ambiance étrange. Il y a du suspense, de l'humour, de l'émotion, bref on ne s'ennuie pas et on passe un très bon moment.
L'aspect visuel, très pop, parfois même psychédélique, ajoute au charme de cette B.D, tout comme les multiples références (de Diabolik évidemment à "Blow up" et il y en a d'autres) dont est truffé cette très jolie B.D.
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C'est un très bel album, au graphisme s'inspirant de la sérigraphie des années 60, avec des couleurs vives et un design rétro. On retrouve le duo Smolderen-Clarisse de nouveau réuni après "Souvenirs de l'empire de l'atome", mais cette fois-ci on quitte la SF.
Il s'agit de l'histoire d'un ado, en 1967, qui découvre la vie, les femmes et en parallèle, le monde de l'espionnage. le mélange parait incongru, pourtant le passage de l'un à l'autre est vraiment bien maitrisé. le scénario nous tient en haleine. Pendant toute l'histoire, cet étrange climat nous titille, nous inquiète. Les références aux James Bond et aux comics de l'époque sont récurrentes et le dénouement est bien amené et arrive à nous surprendre. Un bon moment de lecture
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Toute la force de cette oeuvre réside dans l'originalité de son style artistique, des dessins vectorisés sur Illustrator. Je comprendrai que certains y seront rebutés. Pour ma part, en tant que designer graphique, je ne peux que remplir d'éloges ce travail exceptionnel. L'histoire quant à elle, ne m'aura pas séduit plus que ça.
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Pour Antoine, l'été 67 sera celui de toutes les découvertes et de tous les bouleversements.
Tout commence par un match de tennis, puis les événements s'enchaînent sous la houlette de Thierry Smolderen et sur fond d'espionnage.
Le scénario est vraiment passionnant et bien conçu, même si la construction de l'album en 2 parties à 20 ans d'écart cede un peu à la facilité.
Mais ce qui est surtout marquant dans ce roman graphique, ce sont les dessins de Clerisse. A priori je n'étais pas fan, mais je dois bien avouer qu'au bout d'un moment, je me suis laissée prendre au charme des couleurs pop qui éclataient à chaque page et créaient une ambiance presque psychédélique très sixties.
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Eté 67, l'été qui va changer la vie d'Antoine, avec un simple match de tennis.
Ce roman graphique est une plongée dans les années 60.
Graphiquement d'abord : c'est pop, acidulé, psychédélique, avec robe trapèze et costume d'époque avec cependant un aspect très moderne dans les couleurs ou la réalisation à l'ordinateur. Étonnant et réussi je dois dire.
Ensuite, le scénariste reprend les codes, le contexte de ces années là : espionnage et guerre froide, libération sexuelle et drogue, relent de fascisme et de communisme, et Diabolik. Diabolik, personnage de comics de ces années là qui sert de point de départ à l'histoire. Un personnage mystérieux, qui ne fait que ponctuer le récit, juste comme il faut pour distiller tout son mystère.
Je n'ai qu'un petit regret pour ce roman graphique : la seconde partie. Je ne sais pas si je l'aime ou pas. Elle enlève tout le mystère, explique tout. Et je n'arrive pas à dire si je voulais tout savoir (surtout que j'avais compris la majorité sans).
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Bon… Je reconnais que je me suis laissée influencée par un prix, chose qui n'est pas dans mes habitudes. En effet, j'ai vu que cette BD avait obtenu le prix Fnac 2017 il y a peu et qu'elle était à la médiathèque. Je l'ai donc empruntée par curiosité… Verdict ? C'est vraiment pas mal du tout ! On se prend facilement au jeu, on plonge dans cet étrange thriller et on croit connaître le coupable… Je me suis butée à un mur : la vérité n'était pas celle que je croyais. le mystère plane… La fin m'a surprise ! Rien que pour cela, je dis « chapeau » aux auteurs ! Il faut également souligner que j'avais des aprioris sur cette BD : je l'avais déjà croisée dans les rayons, mais je n'étais pas du tout attirée par la couverture, notamment à cause de ces gros yeux roses qui prennent la moitié de l'image. J'avais tort, je le reconnais bien volontiers ! Même si le style de dessin des personnages ne m'a pas spécialement plu, j'ai aimé les planches très colorées voire flashy, les décors ainsi que les pages épurées où l'on n'a pas vraiment marqué les cases/les contours. Certes, on les devine, mais il n'y a pas de gros traits noirs servant à encadrer les scènes. On est sur un style particulier très agréable à suivre qui change des bandes dessinées classiques.

En plus du récit intéressant, je dois avouer que le texte m'a grandement plu. J'ai marqué pas mal de citations qui sont, soit poétiques, soit d'une justesse incroyable. L'enquête en elle-même progresse bien. le rythme est bien mené et le lecteur est sans arrêt relancé sur diverses pistes. On se questionne sur plusieurs personnages, en particulier sur Monsieur de Noé au métier intriguant, Erik et son étrange manie de tout chaparder, le père d'Antoine, la belle Joan, … Tout se bouscule dans la tête du narrateur et du lecteur. En plus de cette histoire rondement bien menée, j'ai apprécié le fait que l'on soit à la fois dans du roman et de la BD à partir de la seconde partie. C'est original. Je ne pensais pas trouver ce mélange de quête initiatique et d'enquête ! le seul hic pour moi concerne l'illustration des personnages auxquels je n'ai pas réussi à m'habituer malgré les superbes couleurs. En tout cas, c'est une chouette découverte que je recommande à ceux qui aiment les BD du genre polar.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Vingt ans après, Antoine se remémore l'été 1967, un été chaud, mystérieux, diabolique… du haut de ses 15 ans, il avait eu l'impression de faire de nouvelles expériences en cet été diabolik, mais il lui faudra 20 ans pour faire de véritables découvertes, 20 ans pour faire la lumière sur son passé, 20 ans pour recoller les pièces du puzzle. Un puzzle qui mêle l'adolescence, les relations père-fils, l'espionnage, la littérature, le tout rondement mené par le scénario haletant de Smolderen et magnifié par le dessin de Clérisse. Cette association entre les deux hommes est un alliage en béton armé, en acier trempé. Les deux artistes nous font plonger dans les années 1960 fantasmée mêlant les univers de James Bond, des bandes dessinées italiennes des soeurs Giussani et des dessins du peintre britannique David Hockney. C'est prenant, étonnant, chatoyant !
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Malgré le fait que j'ai déjà souvent croisé cette BD, je ne l'avais jamais ouverte.
Finalement, je ne sais pas trop ce qui m'a poussée à la lire mais je ne le regrette pas. L'histoire, mêlant intelligemment l'espionnage, la quête identitaire, l'amitié et les relations amoureuses est vraiment sympathique et tient facilement le lecteur en haleine.
La narration en deux temps et très maligne et donne une dimension particulière au récit.
Côté graphisme, c'est très particulier mais très très sympa dans une ligne vintage aboutie et intéressante. La mise en page est également innovante et dynamique et participe, pour beaucoup, à l'intérêt de cette BD.
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