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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bon… Je reconnais que je me suis laissée influencée par un prix, chose qui n'est pas dans mes habitudes. En effet, j'ai vu que cette BD avait obtenu le prix Fnac 2017 il y a peu et qu'elle était à la médiathèque. Je l'ai donc empruntée par curiosité… Verdict ? C'est vraiment pas mal du tout ! On se prend facilement au jeu, on plonge dans cet étrange thriller et on croit connaître le coupable… Je me suis butée à un mur : la vérité n'était pas celle que je croyais. le mystère plane… La fin m'a surprise ! Rien que pour cela, je dis « chapeau » aux auteurs ! Il faut également souligner que j'avais des aprioris sur cette BD : je l'avais déjà croisée dans les rayons, mais je n'étais pas du tout attirée par la couverture, notamment à cause de ces gros yeux roses qui prennent la moitié de l'image. J'avais tort, je le reconnais bien volontiers ! Même si le style de dessin des personnages ne m'a pas spécialement plu, j'ai aimé les planches très colorées voire flashy, les décors ainsi que les pages épurées où l'on n'a pas vraiment marqué les cases/les contours. Certes, on les devine, mais il n'y a pas de gros traits noirs servant à encadrer les scènes. On est sur un style particulier très agréable à suivre qui change des bandes dessinées classiques.

En plus du récit intéressant, je dois avouer que le texte m'a grandement plu. J'ai marqué pas mal de citations qui sont, soit poétiques, soit d'une justesse incroyable. L'enquête en elle-même progresse bien. le rythme est bien mené et le lecteur est sans arrêt relancé sur diverses pistes. On se questionne sur plusieurs personnages, en particulier sur Monsieur de Noé au métier intriguant, Erik et son étrange manie de tout chaparder, le père d'Antoine, la belle Joan, … Tout se bouscule dans la tête du narrateur et du lecteur. En plus de cette histoire rondement bien menée, j'ai apprécié le fait que l'on soit à la fois dans du roman et de la BD à partir de la seconde partie. C'est original. Je ne pensais pas trouver ce mélange de quête initiatique et d'enquête ! le seul hic pour moi concerne l'illustration des personnages auxquels je n'ai pas réussi à m'habituer malgré les superbes couleurs. En tout cas, c'est une chouette découverte que je recommande à ceux qui aiment les BD du genre polar.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Vingt ans après, Antoine se remémore l'été 1967, un été chaud, mystérieux, diabolique… du haut de ses 15 ans, il avait eu l'impression de faire de nouvelles expériences en cet été diabolik, mais il lui faudra 20 ans pour faire de véritables découvertes, 20 ans pour faire la lumière sur son passé, 20 ans pour recoller les pièces du puzzle. Un puzzle qui mêle l'adolescence, les relations père-fils, l'espionnage, la littérature, le tout rondement mené par le scénario haletant de Smolderen et magnifié par le dessin de Clérisse. Cette association entre les deux hommes est un alliage en béton armé, en acier trempé. Les deux artistes nous font plonger dans les années 1960 fantasmée mêlant les univers de James Bond, des bandes dessinées italiennes des soeurs Giussani et des dessins du peintre britannique David Hockney. C'est prenant, étonnant, chatoyant !
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Malgré le fait que j'ai déjà souvent croisé cette BD, je ne l'avais jamais ouverte.
Finalement, je ne sais pas trop ce qui m'a poussée à la lire mais je ne le regrette pas. L'histoire, mêlant intelligemment l'espionnage, la quête identitaire, l'amitié et les relations amoureuses est vraiment sympathique et tient facilement le lecteur en haleine.
La narration en deux temps et très maligne et donne une dimension particulière au récit.
Côté graphisme, c'est très particulier mais très très sympa dans une ligne vintage aboutie et intéressante. La mise en page est également innovante et dynamique et participe, pour beaucoup, à l'intérêt de cette BD.
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C'est la curiosité de la couverture qui m' a permis de découvrir cette bande dessinée. Les couleurs et arabesques psychédéliques sont surprenantes au début, mais correspondent bien à l'époque je dois dire et surtout on s'y habitue et j'ai même fini par apprécié ! L'intrigue est très bien menée, se scindant en deux parties, la première exposant les faits relatés par le jeune homme et la seconde le point de vue de son père, déroulant les clés de l'énigme. Une très belle découverte !
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Dès les premières pages, voire dès la couverture, on est frappé par les couleurs dont use Alexandre Clérisse. Vives, criardes parfois, peu courantes dans les bandes dessinées, elles collent à l'époque décrite, la fin des années 60. Même les paysages parfois subissent cet afflux de couleurs, collines roses ou rouges, champs violets... et tout cela donne une BD totalement atypique et formidable visuellement. Ajoutons à cela des cases de différentes tailles, formes, voire pas de cases, justes des dessins qui se suivent et vous comprendrez mon enthousiasme pour cet ouvrage franchement réjouissant.

Le scénario, maintenant : entre roman initiatique et roman d'espionnage disais-je au début de ma recension, c'est tout à fait cela, et les deux s'entremêlent, se joignent, s'imbriquent pour nous surprendre ou nous faire plaisir. Pari réussi. Construite en deux parties (la seconde expliquant les manques de la première), cette BD est une vraie découverte pour moi et un pur bonheur. Surpris, je l'ai été, tant mieux j'adore ça.

Pas long mon article, pas besoin, jetez-vous sur cette BD.
Lien : http://lyvres.fr
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Si nous faisons un comparatif entre le roman et la BD (un brin débile je vous l'accorde), cette dernière a un (dés)avantage par rapport à l'objet imprimé. On peut la feuilleter. Mais cette démarche, apparemment innocente, peut enclencher un effet collatéral négatif. Se focalisant sur le trait, un dessin parfois peu académique, on pourrait se détourner d'une pépite en bulle.
Semblable mésaventure a bien failli m'arriver avec L'été Diabolik.
Autant le dire d'emblée. L'ETE DIABOLIK est une BD géniale. Mélange improbable entre une étude de moeurs fines à la Sagan, avec ses couleurs pop wizz très sixties et un climax sombre et dur à la John le Carré. Alors oui, le fusain très coloré, un côté Jacques Faizant clip clop disco peut en rebuter certains. Cela a failli m'arriver mais si vous sautez le coche...
Vous plongerez à coup sur dans cette petite merveille de construction démoniaque, pas moyen de lâcher ce livre sans en connaitre le final.
Où la petite musique Sagan laisse place au grand jeu sordide de l'espionnite post nazisme...
A moins que...
Un bijou.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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Cette BD commence en 1967 par un match de tennis et un accident de voiture mortel aux circonstances étranges.

Le jeune protagoniste, Antoine, va se faire de nouveaux amis et tomber amoureux. Il est aussi question d'un espion soviétique et de secrets bien gardés.

Smolderen et Clérisse réalisent une BD diaboliquement réussie qui se détache des centaines de titres qui sortent tous les mois. Un scénario et une partie graphique étonnants qui surprendront les lecteurs les plus avertis.

Et le tout reste accessible au plus grand nombre. Un chef d'oeuvre du genre récompensé par un Fauve à Angoulême, par le prix BD Fnac et Polar Sncf 2017.
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Je savais que cette BD avait gagné (entre autres) le Prix BD FNAC 2017 et j'avais lu un avis plus qu'enthousiaste de la part de Monsieur le Prof à son sujet. Je me suis donc laissée tentée quand je l'ai trouvée à la médiathèque.

Le polar n'est pas vraiment ma tasse de thé et pourtant j'ai été complètement plongée dans cette histoire, en grande partie pour l'univers graphique incroyable de cette BD. Les auteurs ont parfaitement su retranscrire l'ambiance et les codes graphiques des années 60, période à laquelle se déroule le plus gros de l'histoire. Construite comme un flashback, elle revient sur l'été 1967 du héros et ses vacances qui vont marquer un tournant dans sa vie, au point d'hanter jusqu'à sa vie d'adulte, que l'on découvrira à la fin du tome.

Si vous suivez bien, on a donc plusieurs temps de narration : le passé d'Antoine, raconté par l'adulte qu'il est devenu, et sa recherche de la vérité, puis, des années plus tard, l'enquête qu'il menait et restait sans réponses qui va prendre un nouveau tournant.

Je n'en dis pas plus sur l'histoire, j'ajoute juste que le héros étant un adolescent, on retrouvera aussi dans cette BD des thèmes propres à cet âge comme l'amitié, la relation père-fils, les premières amours et expériences en tout en genre (présence de plusieurs scènes de sexe et de consommations illicites).

Mais que s'est-il bien passé durant cette année 67 ? ;)

Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Un excellent récit dans un style rétro pop aux couleurs vives. Histoire de famille sur fond d'espionnage
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Gagnant du Prix BD Fnac 2017, cette BD était passée brièvement dans mon champ de vision mais je ne m'y étais pas attardée plus que ça. Et pendant les vacances du mois d'avril, je faisais un petit tour dans ma bibliothèque municipale et je suis tombée dessus. Après l'avoir feuilletée, les illustrations m'ont tapée à l'oeil et hop elle fût empruntée.



Nous sommes dans les années soixante, Antoine, notre protagoniste, vit son adolescence tranquillement entre matchs de tennis et promenades en vélo sur les bords de mer. Mais à l'été 1967, tout va changer, son père disparaît mystérieusement. Une dispute quelques jours précédant sa disparition, d'improbables retrouvailles avec un agent des services secrets et un comportement étrange, froid et distant... Tout cela aurait-il jouer dans l'évaporation du père d'Antoine ?

Fuyait-il quelque chose ? Quelqu'un s'en serait-il pris à lui ? Toutes ses questions vont hanter le jeune homme bien des années plus tard. Il ne cessera de chercher des réponses mais à quel prix ?...

Je vais parler tout d'abord du dessin, que j'ai trouvé tout bonnement magnifique. Je me suis crue dans les années 60, réellement, on retrouve les codes graphiques de l'époque, toutes ces couleurs psychédéliques et ces formes géométriques. Alexandre Clérisse a su insuffler une âme sixties à ce roman graphique. de plus, il a su recréer une ambiance particulière par rapport à certains personnages. Par exemple, Joan, l'américaine qu'Antoine rencontre, qui est très libre d'esprit sur ses moeurs sexuelles ainsi que sur ses consommations illicites, va avoir des tons chauds, psychédéliques, des formes arrondies pour faire ressortir toute la sensualité qu'elle dégage.

J'ai beaucoup aimé aussi, la représentation de l'architecture et ses plans coupés qui nous montre de loin ce que fait chacun en une seule image.

Pour l'histoire en elle-même, j'ai parfois été perdue dans les informations que l'on m'a fourni. Mais étant donné que le héros ne comprend pas forcément ce qu'il voit puisqu'il reçoit en même temps nous les informations pèle mêle, son esprit est embrouillé et nous le sommes à notre tour aussi.

De plus cette ambiance "espion" à la James Bond, bien habillé, toujours classe, est typique du fantasme des années 60. L'espion qui fait tombé toutes les femmes, sûr de lui et qui boit un verre tranquillement avec son ennemi. Tout ceci est tellement bien fait.
Le mystère de la disparition reste entier jusqu'à la fin de l'histoire, avant de rentrer dans la partie "de nos jours" du roman. Car en effet il y a deux parties. En fait le héros beaucoup plus âgé mais toujours hanté par le mystère de cet été là, nous raconte les faits comme il les as perçu (ce qui explique les épisodes décousus et l'imagination parfois débordante de l'adolescent) et nous délivre ensuite le fin mot de l'histoire, auquel je n'avais pas pensé du tout.



En bref, même si l'histoire ne détonne pas vraiment, le gros point fort de cette BD ou roman graphique, ce sont les dessins. Magnifiques, remplis de couleurs c'est un régal de les regarder. J'ai même refait tourner les pages sans lire l'histoire juste pour admirer les illustrations.
Lien : http://le-coin-lecture-emili..
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