Un mensuel branché pour les parisiens. Ce mensuel a connu 18 numéros uniquement. Arrêté en décembre 2017. Réalisé par de jeunes journalistes à l'initiative de David Even.
Au fil de numéros j'ai découvert des repaires de bobos mais aussi des initiatives solidaires ; j'ai découvert des portraits d'anonymes, des bistrotiers et des jardiniers. Attention, je parle de l'ensemble de numéros (lus en bibliothèque), pas uniquement de celui-ci, qui est une issue anniversaire.
Quoique trop bobo à mon goût, j'ai bien aimé ce mensuel pour
- L'humour et l'auto dérision
- l'attention accordée à tous les arrondissements, même aux micro-quartiers casse-gueule comme la rue du Commerce dans le quinzième arrondissement
Soixante-quinze m'a permis de prendre le pouls de la branchitude, univers futile qui parle de mes voisins.
Extrait [au début d'un papier consacré aux reconvertis dans le commerce alimentaire]
« Ils bossaient dans la finance ou la pub avant d'ouvrir des fromageries et des boucheries. La recette de ces néo-commerçants : convivialité et qualité. Et une bonne pincée de marketing. »
Autre extrait : « T'es loin du Truffaut ? Parce qu'ils auraient pas mal de poules …
- Tu vas prendre le bus avec la poule ??
- Au fait, il faudrait pas qu'elle soit trop Fashion Week, hein ! »
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