AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le voyageur (13)

Celui qui ne peut être sincère avec soi-même ne peut jamais l'être avec autrui.
p.376
Commenter  J’apprécie          611
Il me parut absurde de me retrouver dans un paysage aussi beau pour faire des commentaires avec ma mère à l’infini dans le dos de ma belle-sœur.
p.119
Commenter  J’apprécie          400
Mon intérêt pour «cette femme» s'était estompé, mais je ne voulais absolument pas qu'une intimité naquît entre Misawa et elle. Il s’inquiétait de me voir approcher de la belle infirmière, alors qu'elle lui était indifférente. il y avait là-dessous un combat secret dont nous ne nous apercevions pas. C'était l'égoïsme et la jalousie inhérents à l'être humain. C'étaient deux intérêts qui n'avaient pas de point de rencontre et ne pouvaient se résoudre ni en harmonie, ni en affrontement. Bref, il y avait un conflit de caractère. Ni lui ni moi ne pouvions l'admettre ouvertement.
Commenter  J’apprécie          230
Aujourd'hui la société japonaise - peut-être est-ce la même chose en occident - est constituée de telle façon que seuls les flatteurs et ceux qui glissent à la surface des choses réussissent. On ne peut faire autrement.
Commenter  J’apprécie          185
Je savais très bien que, comme chez une femme, l'humeur de mon frère changeait aussi vite que le ciel. Lui qui était une intelligence, il avait parfois des traits de caractère d'un enfant ingénu ou d'un poète, pur comme le cristal. Tout en le respectant, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il avait des côtés qui pouvaient passer pour risibles.
Commenter  J’apprécie          160
» "À coup d'absolu, l'autre jour, tu as tenu des raisonnements compliqués. Mais il n'y a aucune nécessité que tu entres dans ton absolu, en t'embarrassant de tant de complications. Il suffit que tu te laisses absorber comme ça par les crabes. Tu n'auras aucune souffrances à endurer. Prendre d'abord conscience de l'absolu, ensuite saisir l'instant où cet absolu se mue en relatif et y découvrir l'unité des deux : c'est à se rompre les os, non ? De toute façon, on n'est même pas sûr qu'un homme en soit capable."
Commenter  J’apprécie          140
Quand ils en ont assez, les hommes peuvent s'envoler où ils veulent, comme vous. Mais pour les femmes, il en est autrement. Je suis comme une plante en pot plantée par mes parents : une fois quelque part, elle ne peut plus changer de place, à moins qu'on ne la transplante. Tout ce que je puis faire, c'est rester en place. Il n'y a rien à faire sinon rester figé jusqu'à devenir un arbre sec.
Commenter  J’apprécie          80
Je trouve cette coïncidence curieuse: avoir commencé à écrire quand il dormait et terminer quand il dort. Je me demande, au fond, s'il ne serait pas heureux de ne jamais se réveiller. Et par ailleurs, ne serait-il pas triste de ne jamais sortir de ce sommeil ?
Commenter  J’apprécie          50
Dès que j'eus refermé la fenêtre de ma belle-soeur, je me dirigeai vers celle de ma mère. Je tirai le store épais et en tâtonnant me rendis compte avec surprise que la vitre était fermée.
"La pluie ne peut pas entrée ici, maman. Tout est en ordre. Tu vois..., dis-je en tapotant sur la vitre à ses pieds.
- La pluie ne peut pas entrer par ici ?
- Bien sûr que non."
Ma mère eut un sourire.
"Je ne sais pas du tout quand il s'est mis à pleuvoir, dit-elle, pour être aimable et se justifier. Merci, Jirô. Retourne te coucher. IL doit être très tard, non ?"
Ma montre indiquait minuit passé. Je remontais doucement sur ma couchette. Le compartiment retrouva le silence. Depuis que ma mère avait commencé à parler, ma belle-soeur s'était tue. Ma mère resta silencieuse lorsque je me fus recouché. Seul mon frère était demeuré muet du début à la fin. Il dormait paisiblement comme un bienheureux. Cette façon de dormir a toujours suscité des soupçons chez moi.
Commenter  J’apprécie          30
C'est alors que pour la première fois je me suis aperçu que je n'avais jamais approfondi l'étude de la femme. Ma belle-sœur était insaisissable , par où qu'on s'y prenne. Si on voulait prendre l'initiative de faire un pas en avant, elle n'opposait pas plus de résistance qu'un rideau d'entrée. Mais si on reculait, elle manifestait soudain une force puissante, là où l'on ne s'y attendait pas .
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (156) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les mangas adaptés en anime

    "Attrapez-les tous", il s'agit du slogan de :

    Bleach
    Pokemon
    One piece

    10 questions
    889 lecteurs ont répondu
    Thèmes : manga , littérature japonaiseCréer un quiz sur ce livre

    {* *}