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Amazing spider-man tome 13 sur 17

Patrick Gleason (Illustrateur)Federico Vicentini (Illustrateur)
EAN : 9781302926069
168 pages
MARVEL - US (24/08/2021)
5/5   1 notes
Résumé :
The Lifeline Tablet is one of the most dangerous artifacts in the Marvel Universe — and it has plagued Spider-Man’s life more than once! Mayor Wilson Fisk, formerly known as the Kingpin of Crime, wants its secrets — and he will happily kill Boomerang to get his hands on the stone! But doesn’t he know that Spider-Man is Boomerang’s roommate? Now, every street-level hero in New York will join the fight as the wallcrawler must pull out all the stops to prevent the King... >Voir plus
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Des surprises au tournant
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Ce tome fait suite à Amazing Spider-Man by Nick Spencer Vol. 12: Shattered Web (épisodes 56 à 60) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 61 à 65, ainsi que le numéro spécial Giant size Amazing Spider-Man: King's Ransom, initialement parus en 2021, tous écrits par Nick Spencer. Les épisodes 61 & 62 sont dessinés et encrés par Patrick Gleason, et mis en couleurs par Edgar Delgado. Les épisodes 63 à 65 ont été dessinés et encrés par Federico Vicentini, avec Federica Sabbatini pour l'épisode 65, et mis en couleurs par Alex Sinclair. L'épisode Giant Size est dessiné et encré par Rogê Antônio, avec Carlos Gómez et Zé Calos; avec une mise en couleurs d'Alex Sinclair. Il se termine avec les couvertures variantes de Michael Cho, Dustin Weaver, Greg Land, Carlos Pacheco (*2).

Kindred est toujours enfermé dans un bloc translucide au sein de l'établissement Ravencroft, sous la responsabilité de Norman Osborn, sous la tutelle de Wilson Fisk. Au temps présent, Spider-Man avec un nouveau costume interrompt le braquage d'une banque, réalisé par Hydro-Man (Morris Bench), Shocker (Herman Schultz) et Speed Demon (James Sanders). Dans le même temps, Wilson Fisk s'adresse aux chefs d'organisation criminelle de New York : Owl (Leland Owsley), Hammerhead, Crime Master, Silvermane, Diamondback (Willis Stryker), Tombstone (Lonnie Lincoln), Black Mariah (Mariah Dillard), Mr. Negative, Madame Masque (Giuletta Nefaria). Il leur explique qu'il n'y a nul besoin d'affrontement entre eux, pour gagner du territoire et que le temps est venu pour eux de payer le prix correspondant en effectuant une mission qu'il leur impose : lui ramener Fred Myers. de son côté, Peter Parker est en train de jouer à un jeu vidéo sur sa télé avec son colocataire Fred Meyers. Ils doivent s'interrompre car leur animal familier Gog a une fois encore rongé les câbles électriques, jusqu'à les rompre. Fred rappelle à Peter qu'ils n'ont plus de sous et qu'il doit donc faire appel à son esprit d'entreprenariat.

C'est ainsi que Peter Parker se retrouve dans les locaux du journal en ligne TnT (Threats and Menaces) et accepte la proposition de Norah Winters, de confier un nouveau costume à Spider-Man, costume comportant des caméras intégrées pouvant donner lieu à une diffusion en direct sur internet à la guise du superhéros. Bien évidemment, le jeune homme hésite car le superhéros n'intervient pas pour assurer le spectacle, mais sauver la vie des gens, ou interrompre des crimes. J. Jonah Jameson fait irruption dans la pièce à ce moment-là et renchérit : pour Peter, ce n'est pas bien différent que vendre des clichés de Spider-Man, et ce dernier reste maître de passer en mode diffusion. En outre, il peut garder le costume pour lui et il sera rémunéré. C'est comme ça que Spider-Man se retrouve à se battre contre Speed Demon, Shocker et Hydro-Man dans un nouveau costume. Il se rend compte que Jameson lui parle dans l'oreillette. En l'occurrence, il lui demande de faire attention à ses réparties pour qu'elles soient plus drôles, et il lui en dicte certaines, proposées par des abonnés du site. Une fois l'affrontement mené à son terme, un slogan publicitaire holographique s'affiche au-dessus de la tête de Spider-Man.

De tome en tome, l'intérêt du lecteur pouvait fluctuer du fait d'une densité narrative elle aussi fluctuante, en fonction de l'intrigue, d'une phase bien dimensionnée dans la série, ou au contraire d'une phase gonflée pour en faire un mini-événement. Mais le tome précédent avait à nouveau accroché le lecteur, du coup bien décidé à revenir pour celui-ci. Rien que la situation s'avère consistante : Spider-Man se retrouve à aider Boomerang à récupérer les fragments de la tablette de vie, pour éviter qu'elle ne tombe aux mains du Caïd. Ce dernier est maire de New York, mais a commencé à reprendre du poil de la bête. Il a repris contact avec les chefs de famille et de gang du milieu, pour éviter qu'ils ne se battent entre eux et ne troublent alors l'ordre public. Peter Parker et Fred Myers ont pris en charge un animal familier aux caractéristiques très particulières : Gog, apparu pour la première fois dans le numéro 103 de la série Amazing Spider-Man, créé par Roy Thomas & Gil Kane en 1971. J. Jonah Jameson est parvenu à trouver un nouvel emploi dans la rédaction d'un journal en ligne, en concurrence directe avec le Daily Buggle dont Robbie Robertson est devenu le rédacteur en chef. le lecteur finirait presque par en oublier le sort de Kindred, mais pas bête, le scénariste entame ce chapitre avec : il est enfermé et neutralisé, et pourtant il a précédemment mis en branle une série d'événements qui continuent de s'enchaîner, aux dépens de Peter, avec une opposition frontale entre Norman Osborn et Wilson Fisk.

Depuis le début de cette saison le lecteur a bien compris que Nick Spencer a accepté d'assurer la responsabilité d'une série à la parution quasi bimensuelle, en comptant les épisodes spéciaux et autres miniséries. du coup, il faut trouver la méthode pour que les dessinateurs suivent. Il n'y a pas trente-six solutions : ils alternent tous les deux ou trois épisodes, parfois plus rapidement encore. C'est encore le cas dans ce tome : il faut savoir se faire une raison. Et puis, même si Ryan Ottley (présent au lancement de cette saison) n'est pas de retour, c'est Patrick Gleason pour les deux premiers épisodes, l'artiste s'étant fait un nom sur la série Batman & Robin, écrite par Peter Tomasi. le lecteur retrouve toute l'énergie juvénile qu'il associe au personnage avec les acrobaties : Spider-Man s'élançant droit vers le lecteur dans un dessin en pleine page, assénant un grand coup dans le corps déformable d'Hydro-Man, encaissant un coup de poing de Speed-Demon qui l'envoie valdinguer, protégeant Gog dans ses bras, le même Gog avec, plus tard, une taille de géant en train de détruire des immeubles. Ce dessinateur apporte une bonne humeur communicative : le sourire toujours intéressé de Fred Myers, l'assurance énervée de JJ Jameson, la froideur calculée de Kingpin, l'entrain de jeune enfant de Gog. Tout ceci concourt à un divertissement assumé. Ce qui ne n'empêche pas la présence de passage plus inquiétant : que ce soit Kingpin faisant montre d'un calme extérieur glaçant, ou la silhouette monstrueuse de Kindred.

S'étant fait une raison depuis plusieurs tomes, le lecteur passe ensuite aux épisodes de Federico Vicentini, et c'est plutôt bon. Pour commencer, le metteur en couleurs réalise une prestation sophistiquée, avec quelques élans colorés qui apportent eux aussi une touche spectaculaire et agréable à l'oeil, participant du plaisir de lecture à ce divertissement. Les lignes de contour de cet artiste sont plus cassantes que celles de Gleason, et les aplats de noir ne viennent pas sculpter les formes avec la même élégance. Il est visible qu'il s'attache à rester dans une ambiance graphique très similaire : personnage avec une touche de jeunisme, découpage des planches variant en fonction de la nature de la séquence, avec des cases de la largeur de la page, pouvant basculer vers des cases en trapèze pour souligner le mouvement, etc. L'allure des personnages devient un peu plus amusée, sans parvenir à retrouver un ton dramatique dans les moments plus tendus. Vicentini s'investit pour représenter les détails du costume de chaque personnage, ayant fort à faire avec leur nombre : par exemple avec l'équipe Syndicate, composée de Beetle (Janice Lincoln), Lady Octopus (Carolyn Trainer), Scorpia (Elaine Coll), Trapstr, Electro (Francine Frye), White Rabbit (Lorina Dodson). le lecteur note qu'il a doté cette dernière d'un vrai pantalon. du coup à part dans 2 ou 3 pages où il est plus pressé, cet artiste maintient un bon niveau pour la narration visuelle, sans démériter dans le cadre d'un comics mensuel, pas aussi savoureux que Gleason, mais au-dessus de la moyenne dans le genre.

Le scénariste continue de piocher dans des histoires passées pour nourrir son intrigue : Gog, les fragments de la tablette de vie, saupoudré de quelques criminels classiques comme Hammerhead, Bullseye, Mirage (Desmond Charne), Tombstone, et quelques rivalités datant de plusieurs années, comme celle de Tombstone et Robbie Robertson. Mais il ne se contente pas de resservir la même soupe, avec quelques condiments supplémentaires. Pourtant dans un premier temps, la chasse aux fragments de la tablette ressemble bien à ça. Et puis, le but est proche : tous les fragments aux mains d'une unique personne. Et là, le scénariste surprend le lecteur avec un petit retournement de situation que ce dernier aurait pourtant dû prévoir, car découlant directement de la personnalité d'un protagoniste. Et ce n'est pas fini. Alors qu'il pensait découvrir juste la suite d'une aventure sans beaucoup de conséquence, le lecteur voit deux situations se dénouer de manière aussi surprenante que cohérente.

Un tome de plus dans cette saison conséquente écrite par Nick Spencer ? Oui, avec les mêmes caractéristiques : des dessinateurs qui alternent et certains quasiment inconnus au bataillon ce qui surprend toujours dans une série de premier plan, et une saveur prouvant que le scénariste prépare sa tambouille dans un vieux pot. Non, ce n'est pas un récit passéiste sans prise de risque. Spencer apprécie toujours autant le personnage de Fred Myers, sans aller jusqu'à lui donner le premier rôle et l'intrigue de fond progresse au gré de l'aventure du présent tome. Certes, les équipes artistiques se succèdent, mais les responsables éditoriaux ne sont pas allés au plus vite avec les premiers venus et les moins chers. Ce tome constitue un chapitre de plus dans un récit de très longue haleine, un très bon chapitre avec une narration visuelle entraînante et des aventures divertissantes et consistantes.
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