Hélas

Il est des oeuvres qui sont réellement uniques et qui nous séduisent dès la première lecture. C'est assez rare pour le souligner dans mon cas précis. La notation sur 4 étoiles devient plutôt rare et doit se mériter.

En l'espèce, c'est pari réussi. L'originalité est de mise dans un monde totalement inversé où les animaux règnent en maîtres et oppriment les hommes réduits à l'état naturel. La réflexion est intéressante dans cette uchronie qui va jusqu'à reprendre pour toile de fond l'inondation de Paris en 1910. C'est tout simplement bluffant de réalisme.

Cette oeuvre mérite votre attention à plus d'un titre même si le graphisme n'est guère séduisant. C'est un de ces contes qu'on n'est pas prêt d'oublier aussi rapidement. Bravo aux auteurs !

J'ai aimé l'inversion des rôles homme/animaux au départ, et pourtant j'ai trouvé au fil de l'histoire que les animaux étaient trop humanisés... La fin ne m'a pas convaincue et on ne voit pas trop finalement l'intérêt de l'histoire. Un peu déçue, la couverture avait l'air alléchante!

Une BD dans laquelle les rôles sont inversés: les animaux font tourner le monde et les hommes sont asservis. On les capture pour les exhiber ou pour les manger après les avoir torturés. Si l'idée de départ était intéressante, je n'ai accroché ni à l'histoire ni aux personnages. Toutefois, elle amène à s'interroger sur le comportement des humains vis à vis des autres espèces et met en lumière la cruauté et le manque d'empathie dont ils font preuve.

Un univers inattendu

Cette histoire est assez classique : on inverse les rôles humains/animaux et on voit ce que ça fait (voir la planète des singes, ou Demain les chiens). Dans le contexte d'un Paris du début du XXè siècle, avec une science teintée de morale, c'est assez sympathique. Je m'interroge sur le rôle d'une histoire d'amour en arrière-plan dont j'ai du mal à cerner le rôle. Quant au graphisme il est trop froid pour apporter la touche d'émotion manquante.

Nous voilà plongés dans le Paris début du 20ème siècle, dans un monde où toutes les espèces animales se côtoient et règnent en maître absolu. L'espèce humaine est dans cet univers en voie de disparition.

Il est vrai que la quatrième de couverture est plus qu'alléchante. Malgré
tout, il manque un petit quelque chose pour en faire un petit bijou.

"hélas" est une bd qui se lit relativement vite.
L'inversion animal/homme n'est pas nouvelle, mais très agréable à lire.
L'intrigue aurait mériter d'être développée en deux tomes : d'une part car je reste sur ma faim avec cette fin, d'autre part car certaines scènes manquaient peut-être de développement (la romance qui n'apporte rien d'intéressant, les relations père-fille, entre scientifiques, l'intérêt de placer l'histoire durant la grande inondation de la Seine, etc).
Malgré ces petits couacs (selon moi), "Hélas" une chouette petite bd à lire, avec des visuels doux.

J'ai aimé l'inversion des rôles homme/animaux au départ, et pourtant j'ai trouvé au fil de l'histoire que les animaux étaient trop humanisés... La fin ne m'a pas convaincue et on ne voit pas trop finalement l'intérêt de l'histoire. Un peu déçue, la couverture avait l'air alléchante!