Effrayant quand on sait quel calvaire a subi ce pauvre jeune homme, mais si cela pouvait faire réfléchir tous les "monstres" de notre monde..........
Honnête voyou, Krack, alias Grand Black, ne songe qu’à gagner malhonnêtement son pain. Yacef, « qui mélange tout », foi, politique, finance, participe, comme le dit la formule célèbre, de ce « socialisme des imbéciles : l’antisémitisme ». Le « Juif » incarnant à ses yeux le Capital, devient symbole du monde qui l’oppresse. C’est qu’il n’a pas les instruments intellectuels qui lui permettraient de comprendre ce qui, dans le monde spectaculaire qui est le nôtre, l’opprime en effet.
On en est arrivé là à cause de la police. Elle a pris le chemin qui n'était pas le bon. mon fils n'aurait pas subi un tel déferlement de violence si je n'avais pas eu cette attitude inflexible qu'on m'imposait lors des échanges téléphoniques...Mais il n'y a pas de bouton "replay" dans ce genre d'affaires.
Quand le citoyen-écologiste prétend poster la question la plus dérangeante en demandant : Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? , il évite de poser cette autre question, réellement inquiétante : A quels enfants allons-nous laisser le monde ? Jaime Semprun, l'abîme se repeuple.
On n'est plus dans le gangstérisme,si cette affaire relève vraiment du gangstérisme:on est entré dans une infernale machinerie relevant de transferts psychiatriques.
Un dur,un caïd qui a fait de la taule pour braquages,un mec dangereux avec qui il vaut mieux être réglo si on s'engage avec lui dans un bizness.Je t'aurai prévenue.
Ca fout la haine de voir sa mère torcher les chiottes.
Dés ma plus tendre enfance,raconterait-il plus tard aux psychiatres de l'institution judiciaire,je savais que je deviendrais un bandit.
La police craignait qu'en payant une part, ne serait-ce que minime, de la rançon, elle dévaluerait l'otage et augmenterait le risque qu'on le supprime comme témoin gênant susceptible d'identifier ses ravisseurs. Ainsi prêtait-elle à ceux-ci une rationalité : -économique du moins. Mais si le ravisseur n'était qu'un fou dont toute résistance rencontrée accroît la rage ?
Rien demeure de ce jeune homme souriant […] C’est le visage d’un adulte. Mais pas de n’importe quel adulte : d’un être qui, en quelques jours, a pu faire le tour de ce que d’autres mettent une vie à cerner : l’horreur humaine. Les ans ne l’ont pas marqué, mais la bassesse d’autrui. Il a passé trois semaines à l’école du mal.