Les Liens… de ceux qui lient les époux d'un couple entre eux, les parents à leurs enfants, et les enfants entre eux et à leurs parents. Ces puissants, et pourtant si fragi
les liens, qui, à force de tensions, de non-dits, de non-vus ou beaucoup trop… font que tout ce petit monde finit un jour par se prendre les pieds dans le tapis… avec le résultat que l'on connait en pareille circonstance…
Ces liens, ce sont précisément ceux qui (re)lient entre eux Aldo, son épouse Vanda et leurs deux grands enfants, Anna et Sandro, sans oublier le chat Labes(tiole), personnage pas si anecdotique que ça… voire central, réflexion faite.
Ce roman est une réflexion sur le temps qui passe, l'usure d'un couple et ses petites trahisons surprises (ou pas) et sur la fragilité des sentiments. En somme, rien de bien original, mais la subtilité et l'intérêt même de ce roman pour moi, réside dans la construction du récit : roman chorale, il donne la parole à chacun des membres de cette famille napolitaine et fait du lecteur le confident de chacun de ses membres, et seul témoin (et complice) de l'imprévisible dénouement.
Je n'en dirai pas plus… si ce n'est que le chat se porte bien.
Et je rajouterai une petite anecdote, et pas des moindres...
Domenico Starnone est soupçonné de se cacher sous les traits d'
Elena Ferrante, dont la vraie identité, ça n'aura échappé à personne, reste toujours un mystère…. Vous le saviez, vous ? Moi, j'en reste coite ;)
A ce jour, l'intéressé a démenti toute implication…