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4,03

sur 776 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je continue mon exploration de l'univers de Jón Kalman Stefánsson, avec délectation, par la lecture de ce sixième roman traduit en français, Ásta. Mon envoutement pour cet auteur est toujours aussi puissant.

Je commence à saisir son leitmotiv. Des histoires familiales puissantes avec des personnages masculins taiseux mais sensibles qui communiquent par des non-dits. Des femmes dans toute leur complexité, fortes et fragiles à la fois, changeantes, parfois résignées mais assumant leurs désirs. Une nature islandaise omniprésente et des personnages aux prénoms imprononçables. Une bande-son en écho à leurs états d'âmes. Une écriture poétique et magnétique avec un mélange savoureux des temporalités.
« Il est impossible de raconter une histoire sans s'égarer, sans emprunter des chemins incertains, sans avancer et reculer, non seulement une fois, mais au moins trois - car nous vivons en même temps à toutes les époques. »

Peu importe l'histoire, tout est dans le voyage. Avec Jón Kalman Stefánsson on n'explore pas le monde mais les époques. Et ce voyage, en parcourant des univers poétiques, va droit au coeur.
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Lire Joan Kalman Stefansson est une gourmandise. Toujours.
Pas une pâtisserie industrielle lourde, trop sucrée. Pas un de ces trucs commerciaux qui, après avoir été lu, ne laisse aucune trace.
Ce n'est pas un de ces romans que vous achèterez une seconde fois après avoir totalement oublié que vous l'aviez lu.
C'est aérien, doux et amer à la fois.
Ça se déguste à petites bouchées.
Pas question ici d'une lecture rapide. Il faut cheminer tout doucement en redoutant la dernière page qui va clore l'expérience.
Ce sont des romans qui se savourent, qui ont la tendresse d'un baiser et l'amertume de la perte.
Ici encore la magie opère et c'est diablement beau parce que c'est le même chemin qui mène au bonheur ou au joli malheur.




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Ásta — Où se réfugier quand aucun chemin ne mène hors du monde ? est un livre envoûtant grâce à son écriture qui compense la difficulté à entrer dans l'histoire, un voyage magique en Islande sur plusieurs décennies.

Le roman commence à la conception d'Ásta qui porte ce prénom que ses parents ont trouvé dans un livre de l'écrivain islandais Halldór Laxness, Gens indépendants. À une lettre près, Ásta signifie amour en Islandais.

Le roman raconte la vie d'Ásta, mais pas seulement, celle de son père, Sigvaldi, et de sa mère, Helga. Il parle d'amour, de littérature islandaise et de musique.

L'histoire est racontée sous forme de puzzle, avec des sauts dans le temps ou dans l'espace. Ce n'est qu'à la fin que le tableau est complet. Il faut donc s'accrocher pour entrer dans le livre. J'ai été captivée par certaines histoires et hop, l'auteur passe à autre chose. L'émotion, en ce qui me concerne, est arrivée à la fin du livre, quand le puzzle est achevé, une émotion forte qui avait fait défaut jusque-là. Il y avait pourtant d'autres évènements dramatiques. Les passages prenants sont nombreux : la rencontre de Josef et Ásta dans le Strönd, la mort de Sigvaldi, mais ils sont entrecoupés de fragments que j'avais du mal à situer dans le temps.

Lien : https://dequoilire.com/asta-..
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Lire un livre de Jòn Kalmann Stefansson est toujours un voyage merveilleux dans les brumes du nord, sa langue est poétique et dépouillée, on s'attache à ses personnages qui font de leur mieux de leur vie pour le temps sur Terre qui leur est accordé, l'alcool aide beaucoup les Islandais à tenir le coup ,l'amour aussi. Les scènes d'amour sont tout simplement exceptionnelles.
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« Ásta - Où se réfugier quand aucun chemin ne mène hors du monde »

Ce n'est pas le premier roman de Jón Kalman Stefánsson que je lis. Non, mais c'est celui dont je sais que je ne vais pas sortir de suite.
Pas sortir indemne de toute façon.
Bon, pour l'instant je suis totalement vidé.
Vidé de tout sentiment, vidé de toute substance.
C'est parfois ainsi lorsqu'on termine un roman. C'est quasiment toujours ainsi lorsqu'on referme un roman de cet auteur.
Je ne vais certainement pas tenter de vous raconter l'histoire, il vous appartient de la découvrir.
Par contre je peux sans le déflorer vous dire que le livre commence lorsque Sigvaldi, peintre de son état, tombe d'une échelle. Depuis le trottoir sur lequel il vient de tomber, cette certitude au moment de faire le bilan : il n'aura donc pas assez aimé.
Pourtant Sigvaldi et Helga se sont aimés et Ásta est née de cet amour.
À une lettre près, le prénom d'Ásta signifie d'ailleurs « amour » en islandais (ást) ainsi prénommée d'après un personnage de Halldór Laxness, l'écrivain islandais prix Nobel.
C'est dire si ses parents ont voulu placer leur fille sous les meilleurs augures.
Et puis, je n'en dirai pas plus sur le déroulement de cette histoire.
D'ailleurs ce serait difficile tant Jón Kalman Stefánsson s'évertue à brouiller la chronologie, les décennies et dépeint les personnages avec tellement de passion que c'est tout ce qui importe.
« Il est impossible de raconter une histoire sans s'égarer, sans emprunter des chemins incertains, sans avancer et reculer, non seulement une fois, mais au moins trois — car nous vivons en même temps à toutes les époques »
La seule façon de lire dans Ásta, c'est de se laisser envahir, de ne pas lutter, de se laisser emporter par le talent de conteur de Jón Kalman Stefánsson (il faut y associer le talent du traducteur Eric Boury).

Tous les destins ici contés ne parlent que de vies ordinaires, de passion, d'amour dans toutes ses déclinaisons, et aussi d'échecs, de défaites.
Souvent on ne découvre les liens, les causes, les carrefours de la vie que quelques chapitres plus loin, voire carrément à la fin.
L'histoire d'Ásta et des siens nous est en partie racontée par le biais des souvenirs désordonnés de Sigvaldi, son père.
L'auteur est aussi présent dans cette narration, comme une voix « off » et pourtant si impliquée.
Et peut-être au centre de tout cela une Ásta âgée de 15 ans envoyée dans les fjords de l'ouest de l'Islande chez un fermier taiseux bourru et solitaire, et sa mère atteinte d'une forme de démence proche de l'Alzheimer, habitués à accueillir des adolescents à remettre dans le droit chemin.
Un jour, l'amoureux d'Ásta lui a écrit un poème, où il dit :
« Que faire
Si tout ce que je touche
Se change en manque de toi
Et où aller
Où se réfugier
Quand aucun chemin ne mène hors du monde ? »

Cette histoire me laisse totalement vidé disais-je, foudroyé serait plus juste.
Je suis littéralement subjugué, par l'écriture sensuelle et lyrique de Jón Kalman Stefánsson
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Peut-être le plus beau roman que j'ai lu de cet auteur islandais - je commence tout de suite par évacuer ce qui m'a peut-être gênée, les scènes de sexe très crues et un peu nombreuses. Une narration complexe, qui m'a un peu déroutée au début : on suit Ásta, le personnage éponyme, mais aussi le couple de ses parents, Sigvaldi et Helga, à travers des épisodes clés de la vie de chacun d'eux, mais aussi des lettres d'Astà à l'homme qu'elle a perdu. Un roman sur la passion amoureuse et l'absence, sur le désir et le manque, un roman qui va au coeur en parlant du corps, et dont on voudrait retenir tant de passages bouleversants de vérité.
Quelques uns :
« Mais il en va ainsi, nous laissons les jours passer, nous laissons les nuits envahir le ciel et nous oublions de vivre la vie qui nous est offerte ». (p. 93)
« L'ignorance vous rend libre alors que la connaissance vous emprisonne dans la toile de la responsabilité ». (p. 262)
« Je suis entré dans le phare chargé de livres, de musique et de souvenirs, j'entre dans la lumière qui fend la nuit ». (p. 479)
« Pour tromper le monde, je m'habille avec élégance chaque fois que je sors. J'allume mon sourire. Je maquille un peu ma tristesse puis je mets mes lunettes de soleil pour que personne ne remarque ton absence au fond de mes yeux ». (p. 207)

et je prends le temps de recopier ce si beau poème :

La commissure de tes lèvres
Comme calquée sur des larmes

Que faire après t'avoir vue
Quand la tasse de café, le linge qui
sèche sur la corde,
les horaires des tramways
et les révolutions de la terre,
me rappellent seulement que tu n'es pas là.

Que faire
si tout ce que je touche se change en manque de toi

et où aller
où se réfugier
quand aucun chemin ne mène hors du monde ?

(à relire avec Nina Simone en BO)
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« Pour tromper le monde, je m'habille avec élégance chaque fois que je sors. J'allume mon sourire. Je maquille un peu ma tristesse puis je mets mes lunettes de soleil pour que personne ne remarque ton absence au fond de mes yeux. »

Ásta, Jón Kalman Stefánsson @editionsfolio

Retrouver la plume incroyable de cet auteur islandais, incroyable de beauté, de profondeur, d'envoûtement, de merveilleux…

Jón Kalman Stefánsson! Un monde à part, riche, intense…

Il existe un ailleurs littéraire où l'on s'évade quand on lit cet auteur… un ailleurs où l'on se retrouve au pays des mots et des étoiles, du temps inconnu et du verbe défendu… car le temps suspend son vol quand on pénètre les pages d'un de ses romans et cela est presque aussi conséquent que le péché originel, la pomme interdite…

« Ia commissure de tes lèvres comme calquée sur des larmes

que faire après t'avoir vue
quand la tasse de café, le linge qui sèche sur la corde,
les horaires des tramways et les révolutions de la terre,
me rappellent seulement que tu
n'es pas là

que faire
si tout ce que je touche
se change en manque de toi

et où aller
où se réfugier
quand aucun chemin ne mène hors du monde? »

Ásta…

Et toute l'Islande chante à notre oreille, à notre coeur… un amour perdu, un amour retrouvé, un amour dévergondé, un amour désapprouvé, un amour désavoué,un amour désespéré… tant d'amour dans ses pages, tant d'histoires, d'étreintes, de rires… et de larmes versées…

« Parce que plus rien n'a de sens depuis ton départ. Les livres, les nuages, les chaussures, la tasse à café, les lignes de bus, la nuit, le lendemain... le lendemain, lui, il en a encore moins que tout le reste. Parce que tu n'es pas là. Je me suis levée, la seule chose qui me faisait envie, c'était d'entendre la voix de ma chère Nina. Jai écouté Since I Fell for You, Puisque je t'ai
succombé (you took my love, and now you're gone / tu as pris mon amour / puis tu es parti) au moins cinq fois de suite. Ce n'était sans doute pas une bonne idée. »

Mais n'allez pas croire que ce livre est un roman d'amour! Oh non! Il est bien plus profond que cela! Non, ce livre, c'est un roman de la vie, tout simplement!

L'amour, la vie, la mort! Et après?

« Et sache aussi que si la mort n'est pas la fin de tout, même morte, je t'aimerai encore. C'est intact que mon amour traversera la vie et la mort puis il rejoindra ces immensités dont nous ignorons la nature. »

Après, il reste la poésie… les larmes, la pluie, la vie… la poésie! L'amour, la douleur, l'espoir… la poésie! La mort, la nuit, l'oubli… la poésie!

« […] il y a cet univers secret. Toutes ces choses que nous omettons de dire, que nous taisons, que nous cachons, que nous refusons de reconnaître.
C'est là que résident toutes nos peurs. C'est aussi là que demeurent nos espoirs déçus, ou ce que nous n'avons pas eu le courage de conquérir. Ce monde, tu l'appelles poésie, et tu le prends pour de la pure invention. Mais que tu le veuilles ou non, cette maudite poésie est parfois la seule chose qui soit capable de cerner l'existence telle qu'elle est vraiment. »

Pourquoi j'aime la plume de cet écrivain? Parce qu'elle parle à l'âme, parce qu'elle est authentique et profonde, vaste comme un monde, emplie de beauté et de nature…

« Celui qui n'est jamais sorti en août sous la clarté de l'astre de la nuit quand les montagnes n'ont plus rien de terrestre, que la mer s'est changée en miroir d'argent et les touffes d'herbe en chiens endormis
- celui-là n'a jamais vraiment vécu et il faut qu'il y remédie. »

Parce qu'elle est riche de sagesse, d'images merveilleuses, mais aussi grinçante de cynisme…

« Je me souviens qu'une partie de moi s'est réjouie quand Donald Trump a été élu président des États-Unis. Comme tout mon entourage, j'étais évidemment choqué de découvrir que les forces obscures et le visage triomphant de la bêtise occuperaient bientôt le fauteuil le plus important du monde. Mais parallèlement, je savais qu'avec un tel homme à ce poste, il me serait plus facile d'éviter de parler de moi. »

Résumer une telle richesse, un tel foisonnement merveilleux? C'est impossible! Et quand on y a goûté, on ne peut qu'y revenir sans cesse, boire à la source, tenter d'étancher une soif jamais désaltérée, s'émerveiller d'être subjugué comme au premier jour, s'abreuver de mots, de beauté, de vie…

« La mort est la nuit, la vie la lumière. Mais comment connaître la lumière si on n'a jamais vu l'obscurité?

Ásta est cet univers entre lumière et obscurité, beauté littéraire et amour déraisonné… c'est la vie qui se déroule en quelques pages, sous nos yeux, un instant suspendu d'éternité…

Un de mes romans préférés de l'auteur, tout simplement ❤️
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Asta – Jon Kalman Stefansson

Reykjavik, début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur fille Asta, d'après une grande héroïne de littérature islandaise. Un prénom signifiant – à une lettre près – amour et qui, croient-ils, ne peut que porter chance à leur fille…

Ce roman lyrique et charnel raconte l'urgence autant que la difficulté d'aimer, malgré notre quête inlassable du bonheur. Voilà pour la 4ème de couverture.

Ce livre à une forme originale puisqu'il est composé de lettres d'Asta à différentes périodes avec des parties entrecoupées, pas toujours faciles à suivre, mais l'auteur délivre dans l'épilogue qu'il est impossible de raconter une histoire sans s'égarer, sans emprunter des chemins incertains, sans avancer et reculer, non seulement une fois, mais au moins trois, car nous vivons en même temps à toutes les époques. Cela dit, il est difficile d'en sortir indemne de ce roman si touchant. Florence Noiville, le monde des livres précise que c'est un roman aussi superbe qu'envoûtant. La vie s'engouffre dans ses pages, avec tout ce qu'elle charrie d'incompréhensible, de torrentiel et de dévastateur ».

Je ne peux rien ajouter d'aussi beau si n'est que de découvrir cet auteur et vous y reviendrez !
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Le roman s'ouvre sur la passion fougueuse qu'irradie le foyer du jeune couple formé d'Helga et de Sigvaldi, futurs parents d'Ásta, dont le prénom -inspiré de celui d'une héroïne d'un roman de Halldór Laxness- signifie, à une lettre près, amour.
Un bond de trente ans en avant (quoique l'emploi, ici, d'un adverbe de temps ne soit pas vraiment indiqué, comme on le verra par la suite) montre Sigvaldi gisant sur un trottoir suite à sa chute d'un échafaudage ; dans un état de semi-inconscience, son esprit divague et nous avec, faisant se succéder les souvenirs d'enfance marqués par la douloureuse agonie de son père, ceux de sa propre paternité ou de son parcours d'homme deux fois marié.

Puis Ásta écrit une lettre, qui sera suivie d'autres, à celui qui l'a conquise trente ans auparavant, exprimant le désespoir et la solitude provoqués par son départ. On la retrouve aussi à Vienne, alors étudiante, suivant un traitement psychiatrique suite à une tentative de suicide, marquée par la culpabilité d'avoir laissé sa petite fille à son père et à sa belle-mère, ou suscitant la concupiscence d'un professeur d'université à l'haleine nauséabonde. D'autres enjambées nous emmènent entre autres dans les fjords de l'Ouest où l'adolescente "difficile" qu'est Ásta a été envoyée pour l'été, pour travailler dans une ferme isolée sous l'égide d'un fermier rustre et taiseux, dont la mère, Kristin, perd la boule.

C'est donc un roman à la narration vagabonde. Jón Kalman Stefánsson y annihile la linéarité chronologique des existences, transcende les notions de jeunesse ou de vieillesse, d'avant ou d'après, dans une volonté de faire portrait en captant la densité intrinsèque et irréfragable des êtres, refusant de hiérarchiser les événements qui participent du tout qu'ils constituent, puisque comme il le souligne lui-même : "personne ne vit de manière linéaire, ne perçoit le monde selon une logique chronologique, nous vivons tout autant dans les événements passés que présents".

En entremêlant ainsi les étapes de vie de ses personnages, l'auteur fait s'entrechoquer joies et traumatismes, ravale au même plan le bénin et l'existentiel -la dérision et l'humour s'invitant dans la tragédie, l'anodin dans le drame- et sublime la moindre des agitations de ses personnages.

"Cette planète serait-elle habitable si les pantalons n'avaient pas de poches ?"

Les histoires s'imbriquent naturellement par le seul lien de la narration, traversées par l'intime conviction de la vacuité d'existences balayées dans le grand mouvement du monde et du temps, et pourtant, malgré cette conscience, "on laisse les jours passer en oubliant de vivre la vie qui nous est offerte". L'écriture, énergique, semble se faire le symbole d'une fougue islandaise que le froid et les coups de vent incessants, et la faible densité démographique rendraient indispensables : "on serait mort d'ennui et de froid si on ne passait pas son temps à se quereller entre voisins".

Fougueuses aussi sont Helga et Ásta, mémorables personnages féminins autour desquels tourne le roman, femmes extraordinairement belles, impétueuses et passionnées, comme habitées d'un trop plein de vie brimé par la banalité et les compromissions qu'imposent le quotidien et la "normalité".

Un roman mélancolique mais aussi d'une grande vitalité, impeccablement construit, coloré d'une poésie et d'un humour aussi subtils que profonds qui parle de perte et d'amour(s), de filiation et d'abandon(s), de révolte et de capitulation…

"Mais il n'y a pas grand-chose à faire, si ce n'est rester debout. Ceux qui courbent l'échine ne voient pas l'horizon."

Bref, un incontournable.

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Traduit de l'islandais par Eric Boury

J'ai rencontré Jon Kalman Steffanson en lisant « Ton absence n'est que ténèbres ». J'avais beaucoup aimé.
Mais lire cet auteur n'est pas de tout repos. Il passe du coq à l'âne, nous ballote d'une époque à une autre, saute d'un personnage à l'autre, le tout sans transition. Les mots déferlent comme un torrent et je me laisse emporter, car comment faire autrement pour rentrer dans les histoires qu'il veut nous conter.
Un roman foisonnant, poétique, sensuel, philosophique.
A ne pas rater.
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