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Une fois encore VIVECA STEN est parvenue à me captiver.
J'ai aimé l'alternance entre l'enfance D'Andreis Kovac en Bosnie et le présent auprès de sa femme ( qui subit les violences de son mari) et de son fils âgé de quelques mois.

Au fil de chapitres relativement courts, VIVECA STEN aborde des thèmes difficiles comme la guerre en Bosnie, les violences conjugales, l'insertion difficile des étrangers dans les pays nordiques et le rôle parfois pervers des avocats.

Oui je dois dire que j'ai trouvé "sous protection" passionnant de bout en bout.

Du suspens, une intrigue que l'on ne peut lâcher, des personnages attachants et d'autres plus désagréables, bref un bon condensé pour une excellente lecture.

Ce tome-ci où l'on retrouve toujours Thomas et Nora avec plaisir a soulevé chez moi un intérêt certain. Je trouve que cette auteure apporte une profondeur dans ses romans que je ne percevais pas avant.

Cela fait deux fois que je mets 5 étoiles ce qui est assez prometteur en ce qui me concerne et j'en suis ravie.

Vivement le prochain tome !

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En fuite dans l'archipel pour échapper à son mari violent, Mina panse ses blessures avec son bébé dans une maison qui accueille et prend soin de femmes victimes de violences conjugales. Son mari, Andreis, réfugié bosniaque en Suède depuis son enfance, est aujourd'hui un baron de la drogue, pourchassé par la justice. Ne pouvant pas prouver son implication dans le narcotrafic, la procureur Nora Linde tente de le faire tomber pour fraude fiscale. Mais ce dernier n'a qu'une seule idée en tête, retrouver sa femme et récupérer son fils.

Dans ce neuvième tome de la saga Meurtres à Sandhamn, nous retrouvons nos personnages chouchou / amis: Nora, qui est au coeur de l'action, mais je trouve que l'accent est mis sur son ami Thomas, qui participe également à l'enquête et dont la vie perso se trouve bien morne suite à sa séparation avec Pernilla. Forcément, les deux vont collaborer sur l'affaire qui entrecoupe leurs déboires. A moins que ce ne soit l'inverse ?

Sous protection est un thriller haletant au rythme effréné, un vrai page turner qu'il est vraiment difficile de poser une fois le nez plongé dedans. La tension est palpable. Les chapitres sont ponctués de récits de vie en Bosnie, lors de la guerre, donnant une explication à la violence qui ronge Andreis. Même si bien entendu, elle ne l'excuse absolument pas.

Le thème principal de ce roman est donc celui des violences conjugales, qui est traité avec respect, finesse et réalisme (de ce que j'en connais bien entendu), et surtout bienveillance envers ces femmes. Mais l'autrice nous conte par ailleurs une Suède loin des idéaux qu'on lui attribue bien souvent (à tort?). Violence, mafia, police en souffrance par des cruels manques de moyens… Ce qui donne encore un peu plus de substance à ce récit.

L'unique reproche que je pourrais faire à ce super roman, c'est un manque de réalisme dans certains dialogues (notamment Thomas avec sa fille, ça m'avait frappée), qui m'ont semblé parfois presque un peu convenus, artificiels.

J'ai passé de toute façon un très bon moment à la lecture de super roman, dont j'ai littéralement dévoré la fin et avalé les dernières pages à toute vitesse.

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Bon, j'imagine qu'il est de bon aloi dans la littérature scandinave de laisser le lecteur sur sa faim en ne terminant jamais complètement l'histoire, j'ai déjà remarqué ce fait dans les séries de même provenance.
Quant à ce polar, je l'ai trouvé sans surprise et pas formidablement bien écrit. J'adhére cependant tout à fait aux causes évoquées, même si la violence faite aux femmes n'est pas vraiment le sujet finalement, et les faits vécus dans l'enfance, même en Bosnie durant cette terrible barbarie, n'expliquent pas tout chez les barbares.
Donc, du coup, c'est un roman à lire pour se changer les idées, pour se détendre sans plus, et j'ai envie de dire que finalement on est bien content quand on a tourné la dernière page … de pouvoir passer à autre chose !
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Le nouveau roman de Viveca Sten est sorti en mai, et comme à notre habitude, ma mère et moi avons décidé de le lire l'une après l'autre puis de débriefer. C'est une saga que nous aimons beaucoup, c'est un polar doux qui nous permet d'alterner avec des lectures un peu plus rudes et sombres. Ce serait presque un polar-doudou, aussi étrange que puisse paraître la formule.

Ce tome met en scène Andreis Kovac, arrivé enfant en Suède, réfugié de la guerre de Bosnie. C'est un homme puissant mais aux affaires peu honnêtes que la police cherche à mettre hors d'état de nuire; Nora Linde est la procureure chargée de l'affaire et elle entend bien faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire triompher la justice, y compris s'appuyer sur l'épouse battue de cet homme. Mina devient donc un véritable enjeu pour les deux parties et sa protection est une question cruciale pour Nora. Les autorités sauront- elles la protéger ainsi que tous ceux qui se dressent sur le chemin d'Andréis?

C'est tout d'abord un réel plaisir de retrouver Nora, Jonas, Thomas et tous les autres. Ce sont des personnages auxquels je me suis attachée de tome en tome et je suis toujours contente de retrouver le fil de leur histoire personnelle à côté de l'enquête conventionnelle. Ici, Nora se porte bien, ses garçons ont grandi, la vie est différente, son travail l'accapare pas mal et nous en venons à trouver parfois qu'elle en fait trop. Thomas quant à lui est aux prises avec des difficultés personnelles qui rejaillissent sur son humeur et il paraît plus terne que dans d'autres volumes. Nora occupe davantage le devant de la scène. En soi, ce n'est pas mal, cela permet de donner du relief aux êtres, et en réalité, il nous arrive à tous de nous mettre en retrait.

Le récit est assez lent en soi, une fois de plus, je ne trouve pas cela dérangeant puisqu'en entament un roman de l'autrice, je m'attends à un polar doux, un peu lent, sans actions trépidantes et sans multiples rebondissements. Ne m'attendant pas à un polar mené tambour battant, j'ai trouvé entre ces pages ce que j'attendais en termes de dynamique de récit et de plume de l'autrice. Si vous aimez les autres volumes de Viveca Sten, il n'y a pas de mauvaise surprise de ce côté là.

Malheureusement, il y a un hic malgré tout. Il faut bien le dire, je suis véritablement déçue par ce roman. Je trouve l'histoire en elle-même assez peu originale, et somme toute assez convenue. Une femme battue qui hésite à témoigner contre son mari, un baron de la drogue violent, au passé traumatisant, rien de bien neuf là-dedans. Tout le récit tourne autour de Mina, du choix qu'elle a à faire, de sa terreur et de ses illusions aussi face à ce mari qu'elle ne reconnaît plus. L'enchaînement d'actions le plus trépidant reste les mesures de protection prises pour elle, et l'escalade de violence du mari ne supportant pas que sa femme lui échappe. Là encore, pour la lectrice que je suis, c'est du déjà vu. Je n'ai pas trouvé dans ce tome un suspense qui m'a donné très envie de poursuivre. Bien entendu, j'avais envie de savoir ce que Mina choisirait, de savoir si Andreis allait commettre l'irréparable ou s'il allait faire un faux pas, mais je n'ai pas vraiment ressenti de tension dramatique me poussant en avant. La lecture a été agréable et globalement fluide, mais sans passion et sans grand entrain. La part d'enquête en elle-même est également un peu trop maigre pour étancher ma soif de polar. Ma chronique sera donc brève car nous touchons là à une interprétation très personnelle de ma part. D'autres lecteurs seront sans doute emballés par ce roman et y trouveront tout ce qu'il y cherchent. Je le leur souhaite réellement d'ailleurs.

Finalement, ce qui m'a le plus intéressée, ce sont les éclairages apportés au compte goutte sur le passé d'Andreis. Son enfance, la guerre qui éclate, la peur de ses parents, l'espoir, la fuite. Ces passages sont pleinement dramatiques et glacent le lecteur tant la violence y est brute. Nul doute que cela change les êtres pour le meilleur ou, dans le cas de ce personnage, pour le pire. Ces passages aussi prenants et terribles soient-ils ne parviennent pas à changer l'impression générale laissée par le récit. Mon avis reste donc très mitigé même s'il y a de jolies choses dans ce roman.

Ainsi, Sous protection est un roman qui me laisse mi-figue mi-raisin : j'ai retrouvé avec plaisir l'univers de Viveca Sten mais je n'ai pas trouvé la saveur attendue à ces pages et j'en ressors déçue. Les choix en terme de ressorts dramatiques ne m'ont pas pleinement convaincue même si, en toute objectivité, ils sont pertinents et que la structure d'ensemble fonctionne très bien. Qui sait, peut être aimerez-vous plus que moi ce tome.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Dans ce neuvième opus de la série Sandham ce n'est pas l'enquêteur fétiche de l'autrice qui occupe le devant de la scène mais son amie la procureure Nora Linde. Elle tente de mettre sous les verrous un baron de la drogue Andreis Kovax pour fraude fiscale, la brigade des Stups n'ayant pas réussi à le coincer. Alors qu'elle cherche la faille l'épouse du voyou se retrouve à l'hôpital sauvagement agressée par son mari. Nora Linde réussira-t-elle à la convaincre de témoigner ?

Le récit alterne avec se qui se passe de nos jours et le passé d'Andreis pendant la guerre de Yougoslavie. Un récit qui passe du policier classique à une sorte de thriller.

Avec le traumatisme d'enfance du criminel pendant le conflit entre Serbes et Bosniaques, et la violence faite aux femmes l'autrice aborde des thématiques fortes.

Si l'inspecteur Andreasson est presque complètement absent de l'intrigue une fois de plus sa vie privée occupe une partie du récit au grand dam des lecteurs.

Avec une alternance de chapitres courts, des rebondissements justement dosés et une écriture simple et fluide le récit présente une excellente dynamique de lecture.

Un tome plus dur que les précédents mais pour certains lecteurs la nouvelle orientation du récit vers un policier moins classique n'est pas une réussite.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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C'est la neuvième enquête où l'on retrouve Nora et Thomas. Contrairement aux enquêtes précédentes, il n'y a pas de cadavre ou de disparition au début cette histoire, mais une femme battue… Mina n'est pas n'importe qui, c'est l'épouse de Andreis Kova, un homme puissant d'origine bosniaque, trafiquant de drogue dont la justice s'intéresse à lui. Nora en tant que procureure chargée des affaires financières est également sur son dossier, elle tenterait bien de l'inculper pour fraude fiscale. Et si Mina pouvait porter plainte contre son mari pour violence conjugale ? Nora et Thomas doivent alors protéger Mina.
Très rapidement dans ma lecture, j'ai eu l'impression de déjà connaître cette histoire, en effet j'avais déjà vu cette épisode dans la série Meurtres à Sandhamn… Je ne me souvenais de pas de toute l'histoire mais cela gâche un peu le suspens… Cette enquête est plutôt sombre et angoissante avec l'homme très violent qu'est Andreis Kova.
Lien : https://aproposdelivres.word..
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Un très bon roman immersif
[SAGA : que je lis pas dans l'ordre]

depuis que j'ai découvert cette hauteur l'année dernière je ne cesse de vouloir lire ses récits. Il me reste d'ailleurs de Romain dans ma pale et qui ne restaurons pas longtemps sans être lu ! encore une fois l'auteur nous offre un roman immersif un thriller à la limite du polar !

c'est même d'ailleurs mon préféré dans tout ce que j'ai pu découvrir jusqu'à aujourd'hui, l'autrice à une plume addictive qui vous balade de part en part..

ce qu'il y a de fou là-dedans ?

Viveca nous plonge dans l'horreur en exposant aux lecteurs les violences conjugales comme maître mot du récit. Et de là, cela ne peut être que poignant et terrifiant surtout quand le mari ne recule devant rien pour récupérer sa femme et son fils placer sous protection.

Et oui madame est un témoin clé qui pourrait faire basculer un procès impliquant son mari comme baron de la drogue et, adepte des fraudes fiscales !

et là encore le récit est structuré organiser, tout en gardant une finesse inimitable !

bref peu importe qu'il s'agisse d'une saga ou non je ne peux pas attendre de tous les lire pour me plonger une nouvelle fois dans ses histoires !

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Le récit commence avec aplomb, les personnages sont bien présentés. La lecture est fluide et le polar est bien mené malgré une trame pas très originale, tellement souvent racontée. le mêmes intervenants, les mêmes policiers qui ont les mêmes histoires….Beaucoup trop de temps consacré à l'enfance d'Andreis et qui semble vouloir justifier toute sa violence. Je n'ai pas vraiment adhéré. de petits passages de suspens, une fin mettons assez prévisible font que ce livre passe bien pour un entre-deux, mais que j'ai trouvé en dessous de ce que j'attendais, ayant lu l'excellent *Au nom de la vérité* de la même autrice. Cette fois, je reste carrément sur ma faim.
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EXCELLENT CAPTIVANT PRENANT, rarement une livre m'a autant pris les tripes. Dans ce roman, Viveca Sten a su parfaitement prendre le lecteur et le maintenir en haleine.
La construction du roman est classique: un chapitre par acteur. du coup, on en arrive à sauter les chapitres pour savoir ce qui va arriver. On en est même frustré!
Vraiment cette auteur est exceptionnelle. Je trouve qu'elle dépasse et de loin Camilla Läckberg, c'est peu dire
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Neuvième enquête pour l'inspecteur Thomas Andreasson et son amie d'enfance Nora Linde.

Ce volume-ci était particulièrement attrayant parce qu'il était un peu plus mouvementé que les autres volumes.
La thématique est d'actualité, des faits de guerre, de la violence intra-familiale, du trafic de stupéfiants sur fond de mafia.

Le style de l'auteur ne change pas donc si vous aimez un volume, vous aimerez les autres. Pour ma part, j'aime vraiment ce mélange d'enquête-vacances en Suède qui ne sont jamais sanglantes même si un crime a été commis, la résolution se fait en enquête policière menée par des personnages dont la vie est également détaillée.

Les enquêtes peuvent éventuellement se lire indépendamment l'une de l'autre mais le lecteur perd alors le suivi chronologique des personnages principaux.
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