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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Neuvième aventure de Thomas et Nora, amis d'enfance, ( lui étant devenu policier à la criminelle et elle, procureure, chargée des affaires financières ). Forcément, au bout du neuvième tome, on s'est attaché à eux, et l' on suit avec intérêt leurs déboires. Thomas est en froid avec sa compagne , les deux bossant beaucoup trop, cette dernière a pris un appartement, et leur fille vit à mi-temps chez l'un ou l'autre. Nora , elle, dans cet épisode, étant parfaitement heureuse...
Et toutes leurs petites histoires sont entrecoupées par l'enquête en cours, qui forcément va les voir collaborer. Il s'agit ici , d'une femme battue qu'il faut protéger pour mieux faire tomber son mari, mafieux d'origine bosniaque, vendeur de drogue.
Parallèlement , on remonte le temps,en 1992, jusqu'à vivre une partie de l'enfance de ce homme, obligé de fuir la Bosnie, son peuple étant massacré par les Serbes.
Il y aura un avant et un après dans la vie d'Andreis. Ce qu'il aura vu, les tortures, les viols, les meurtres le marqueront à jamais . Mais peut-on justifier un comportement violent par les violences vues enfant ? Telle est la question que pose en filigrane, Viveca Sten,.
Le thème principal est celui des femmes battues, il est traité avec respect , mais aussi , avec un grand réalisme et un dernier petit SMS vers la fin fait froid dans le dos.
Ce qui fait le succès de cette série, c'est ces dizaines de détails et idées à peine esquissées : la Suède fait face à une vague de violence comme elle n'en a jamais vue, de nouveaux mafieux aux méthodes toujours plus violentes, et des hommes politiques qui toujours décident de baisser les budgets réservés au maintien de l'ordre. Toujours moins d'hommes, pour accomplir deux fois plus de travail. Eclatement des antennes de police, suppression de postes, précarisation des contrats...
Et Thomas et Nora qui se plongent toujours plus dans le travail au détriment de leurs familles respectives, de leurs enfants, de leur sommeil, de leur sécurité...
Une série attachante et efficace; vivement le dixième tome...
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Andreis est allé trop loin ; son épouse Mina est hospitalisée et sera placée dans un foyer pour femmes battues dont le lieu doit rester secret. En tant que baron de la drogue sur Stockholm et sa région, Andreis Kovac, réfugié de la guerre de Bosnie, s'y connaît en matière de violences.
Nora et Leila vont tout faire pour convaincre Mina de témoigner contre son mari pour l'envoyer derrière les barreaux. En effet, ce dernier a les moyens de se payer une avocate qui pourra l'acquitter car les preuves en matière de drogue et blanchiment contre Andreis ne sont pas solides. Mina est donc la seule qui puisse faire basculer son destin. L'ami flic de Nora, Thomas, bien que moins présent dans ce tome, l'aidera dans cette mission.

Cette dernière intrigue mettant en scène Thomas et Nora montre que le temps a passé depuis le 1er tome car la vie personnelle des deux protagonistes a bien changé. Viveca Sten a choisi ici une histoire simple à comprendre avec assez peu de personnages mais qui met l'accent sur les conséquences de la guerre dans la construction de l'individu et les difficultés de reconstruction des femmes battues, toujours plus ou moins menacées, qui ne peuvent pas toujours rester au même endroit trop longtemps. Ce n'est pas un coup de coeur mais une histoire qui plaira aux amateurs du genre.
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En lisant ce roman, je découvre qu'il n'y a pas de suite dans les aventures de Nora et Thomas. Je suis un peu déçue.

Dans ce roman Viveca Sten rompt avec les histoires précédentes. Pas de description style carte postale sur la Baltique, pas de vie privée pour les personnages principaux. le récit alterne entre printemps 2016 en Suède et 1992/1993 la guerre en Bosnie. Pas de cadavre retrouvé dès le début de l'histoire, mais un bandit violent, baron de la drogue, accusé par Nora, procureure, de fraude fiscale.
Mina violentée et terrorisée se cache mais refuse de parler et d'accuser son mari. Ce thème est surprenant mais bien mené. Comme pour le tome précédent l'autrice nous confronte à des sujets d'actualité.
Nora se retrouve dans une position professionnelle qui dépasse ses prérogatives de procureure d'affaires financières. Mais elle va faire appel à son meilleur ami Thomas, policier à Nacka, pour la seconder dans son enquête et protéger au mieux Mina et son bébé.
Le tissage entre la vie passée et ce que Andreis est devenu est quelque peu stéréotypé et déjà lu. Mais Viveca Sten mène bien l'intrigue et ménage le suspense. Dommage que la saison et l'environnement ne sont pas autant exploités que dans les tomes précédents.
J'espère qu'après cette pause l'autrice trouvera d'autres histoires pour Nora et Thomas.
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Rien de neuf sous le soleil du polar mais j'avais envie de lire ce que j'avais vu à la télé jusqu'ici. J'adore l'archipel de Sandhamn et... Nora à l'écran. Les enquêtrices mettent des gants au chevet d'une femme battue. le mari bourreau n'en met aucun, son avocate à peine moins.
J'apprécie le tact et la détermination des policières anti-fraude fiscale, confrontées à la violence criminelle. L'auteure choisit des chapitres courts qui soutiennent une forte tension durant les deux tiers du livre. Ensuite, l'étau se relâche pour renouer avec la facture classique d'une dénouement à rebonds. Il y a du métier, de la compassion, de l'empathie envers Nora et Thomas, pris entre leur boulot et la famille. Agréable, pas inoubliable, assez haletan. J'attends l'adaptation télé.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Bien meilleur que ses deux précédents, ce thriller de la romancière suédoise nous fait replonger dans l'horreur de la guerre de Bosnie. Et répond à des questions profondes : est-ce qu'on naît monstre ou est-ce qu'on le devient ? comment la cruauté des hommes peut-elle créer des barbares ? jusqu'à quel point s'arrête la loyauté ?
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Une femme battue par le père de son enfant, un homme traumatisé par son exil de Bosnie pendant la guerre. Un roman policier tendu et particulièrement dur où l'on retrouve Nora et Thomas et l'archipel de Stockholm sur un thème dramatiquement contemporain dans une intrigue qui allie avec aisance enquête financière et drame social.
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En fuite dans l'archipel pour échapper à son mari violent, Mina panse ses blessures avec son bébé dans une maison qui accueille et prend soin de femmes victimes de violences conjugales. Son mari, Andreis, réfugié bosniaque en Suède depuis son enfance, est aujourd'hui un baron de la drogue, pourchassé par la justice. Ne pouvant pas prouver son implication dans le narcotrafic, la procureur Nora Linde tente de le faire tomber pour fraude fiscale. Mais ce dernier n'a qu'une seule idée en tête, retrouver sa femme et récupérer son fils.

Dans ce neuvième tome de la saga Meurtres à Sandhamn, nous retrouvons nos personnages chouchou / amis: Nora, qui est au coeur de l'action, mais je trouve que l'accent est mis sur son ami Thomas, qui participe également à l'enquête et dont la vie perso se trouve bien morne suite à sa séparation avec Pernilla. Forcément, les deux vont collaborer sur l'affaire qui entrecoupe leurs déboires. A moins que ce ne soit l'inverse ?

Sous protection est un thriller haletant au rythme effréné, un vrai page turner qu'il est vraiment difficile de poser une fois le nez plongé dedans. La tension est palpable. Les chapitres sont ponctués de récits de vie en Bosnie, lors de la guerre, donnant une explication à la violence qui ronge Andreis. Même si bien entendu, elle ne l'excuse absolument pas.

Le thème principal de ce roman est donc celui des violences conjugales, qui est traité avec respect, finesse et réalisme (de ce que j'en connais bien entendu), et surtout bienveillance envers ces femmes. Mais l'autrice nous conte par ailleurs une Suède loin des idéaux qu'on lui attribue bien souvent (à tort?). Violence, mafia, police en souffrance par des cruels manques de moyens… Ce qui donne encore un peu plus de substance à ce récit.

L'unique reproche que je pourrais faire à ce super roman, c'est un manque de réalisme dans certains dialogues (notamment Thomas avec sa fille, ça m'avait frappée), qui m'ont semblé parfois presque un peu convenus, artificiels.

J'ai passé de toute façon un très bon moment à la lecture de super roman, dont j'ai littéralement dévoré la fin et avalé les dernières pages à toute vitesse.

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C'est la neuvième enquête où l'on retrouve Nora et Thomas. Contrairement aux enquêtes précédentes, il n'y a pas de cadavre ou de disparition au début cette histoire, mais une femme battue… Mina n'est pas n'importe qui, c'est l'épouse de Andreis Kova, un homme puissant d'origine bosniaque, trafiquant de drogue dont la justice s'intéresse à lui. Nora en tant que procureure chargée des affaires financières est également sur son dossier, elle tenterait bien de l'inculper pour fraude fiscale. Et si Mina pouvait porter plainte contre son mari pour violence conjugale ? Nora et Thomas doivent alors protéger Mina.
Très rapidement dans ma lecture, j'ai eu l'impression de déjà connaître cette histoire, en effet j'avais déjà vu cette épisode dans la série Meurtres à Sandhamn… Je ne me souvenais de pas de toute l'histoire mais cela gâche un peu le suspens… Cette enquête est plutôt sombre et angoissante avec l'homme très violent qu'est Andreis Kova.
Lien : https://aproposdelivres.word..
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Je crois que c'est le premier thriller scandinave que je termine cette année ! Viveca Sten je ne sais pas si vous connaissez, mais moi je n'en ai lu qu'un, le premier La Reine de la Baltique, il y a quelques années. J'avais eu quelques réserves, je n'ai pas eu l'occasion de la relire, c'est chose faite et j'en ressors assez enthousiaste, ce thriller que j'ai lu en apnée, se lit quasiment d'une traite, parce que l'histoire est captivante à tous les niveaux !

» Je veux que tu saches ce qui m'est arrivé, à moi et ma famille. Quelqu'un doit savoir. Quelqu'un doit pouvoir raconter au monde ce qu'ils nous ont fait si je ne survis pas. »

Dans ce thriller qui colle au plus près de la réalité et de l'actualité Viveca Sten réussit à mettre en évidence, la violence aussi physique que psychologique les blessures de l'enfance, les schémas perpétuels que ça engendre.
En alternance avec la fuite de Mina placée sous protection dans le foyer pour femme de Friggagarden, l'histoire raconte l'enfance de son mari Andreis Kovac dans une Bosnie en plein conflit, cette alternance met aussi en lumière une autre femme Selma, la mère de cet homme puissant qui deviendra à son tour bourreau.
La partie sur ce conflit est extrêmement riche et intéressante, elle met en parallèle l'espoir d'une fuite, d'une délivrance pour ces deux mères, portées par le style sobre de Viveca Sten qui préfère nous laisser imaginer et ressentir cette violence que nous la décrire. La protection de Mina est menée avec beaucoup de finesse et démontre bien les limites du système de protection judiciaire et les problématiques que rencontrent ses représentants.

Je n'avais lu que le premier thriller de Viveca Sten il y a quelques années. Je la redécouvre donc avec ce dernier thriller qui confirme en partie mon premier avis : le style traditionnel scandinave n'est pas aussi marqué chez Viveca Sten qui ne mise pas sur le décor et l'ambiance des polars scandinaves habituels, elle explore des thématiques sociales fortes et actuelles comme sait aussi bien le faire Lisa Gardner, des page-turner oppressants et efficaces sans perdre de vue les personnages et les structures travaillés, des thrillers bien loin de tout sensationnalisme qui font leur effet.

Vous ne trouverez pas le rythme lent non plus, c'est un thriller que je recommande aux lecteurs qui cherchent à être captivés par une tension permanente qui rythme l'histoire. Même s'il ne me reste pas un souvenir vivace de la Reine de la Baltique je vais précieusement noter ses romans précédents, elle réussit parfaitement à mélanger le rythme, la densité et la justesse dans ses personnages. Je recommande !
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Bien sûr, c'est un polar, du moins, c'est vendu comme tel. Et c'est ce polar-thriller qui sert de prétexte au reste: la description de l'horreur! L'horreur de la maltraitance effroyable que peuvent exercer certains hommes sur certaines femmes, l'horreur de l'enfermement de ces femmes sous les coups, les plaies, et la mort souvent, trop souvent.
C'est ce que je retiendrai de ce roman, bien plus que l'intrigue policière et le suspense un peu trop artificiel, m'a-t-il semblé. Mais je ne regrette certainement pas de l'avoir lu, que du contraire, pour ce rappel des réalités: tant de femmes souffrent encore le martyre sous nos cieux dits évolués...
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