Etudes sur la mort-Contes romantiques, est la première édition française d'un recueil publié en 1894 sous le titre Studies of death ; Romantic Tales.
Etrangeté, plutôt que fantastique est le terme qui me semble le plus approprié pour définir ces contes.
Le fantastique faisant intervenir des éléments surnaturels, qui sont les principaux ressorts des contes fantastiques.
Ici, si le surnaturel n'est pas toujours absent, c'est surtout la fatalité qui joue un rôle important dans le destin des personnages.
Eric Stenbock, ne fit pas carrière dans les lettres, publiant seulement deux recueils de poésies et le présent ouvrage qui parait un an avant sa mort prématurée en 1895, à l'âge de 35 ans.
Dandy décadent, alcoolique et opiomane, son caractère d'esthète raffiné transparait dans ses écrits, où les références aux arts sont nombreuses, mais où l'ombre de la mort est omniprésente.
Malgré ce goût pour le raffinement, l'écriture de Stenbock échappe à la pédanterie en restant d'une facture simple sans emphase stylistique, se rapprochant dans sa forme de celle des contes populaires.
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Les histoires de vampires se déroulent généralement en Styrie ; la mienne également. La Styrie n'est pas du tout cette contrée romantique décrite par ceux qui ne se sont certainement jamais rendus sur place. C'est un pays plat, inintéressant, uniquement célèbre pour ses dindons, ses chapons et pour la stupidité de ses habitants.