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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Contrairement aux trois critiques très positives écrites sur ce site, je n'ai pas été séduite par ce roman. Ayant beaucoup aimé les deux premiers romans de Durian Sukegawa j'étais convaincue de prendre le même plaisir à la lecture de L'Enfant Et L'oiseau, d'y retrouver la même profondeur et la même poésie mais cela n'a pas été le cas. Certes, la relation qui se crée entre le jeune Yôichi et le petit corbeau bléssé qu'il recueille est émouvante mais j'ai eu l'impression de lire un livre pour enfant pendant plus de la moitié du roman. le parallèle qui est ensuite fait entre les malheurs de Jonson ,ce corbeau devenu père et les malheurs de Yôichi , m'a semblé simpliste. La fibre écologique qui dénonce la cruauté des humains envers le monde animal, cette toute puissance imbécile qui s'exprime en l'absence de tout respect du vivant ne sauve pas à mes yeux le roman...Je suis un peu ennuyée d'être si peu positive envers ce roman mais j'espère retrouver dans le prochain écrit de Durian Sukegawa toute la beauté existante dans "les délices de Tokyo " et "le rêve de Ryôsuke".
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J'ai eu assez longtemps l'impression de lire un livre pour enfant. le récit des premières semaines de Johnson, petit corbeau d'une fratrie de trois, puis celle de la vie de Yoshi et sa mère Ritsuko, de leur rencontre et de leur amitié me paraissait un peu mièvre. Mais en fait la vie de l'oiseau comme celle de l'enfant et sa mère est pleine de drames et tout ne finit pas bien.

Cela donne une autre image du Japon.

J'ai toutefois moins aimé que le merveilleux Délices de Tokyo mais dès que j'en aurais l'occasion j'emprunterai le rêve de Ryosuke.
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On est dans un conte où l'amitié entre un petit garçon et un corbeau nous est conté avec émotion, sensibilité. C'est cruel, émouvant et très triste mais si bien écrit. J'ai aimé comme l'un des précédents ouvrages de l'auteur : les délices de Tokyo.
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Après avoir lu Les délices de Tokyo et le rêve de Ryosuke, dont j'avais apprécié la poésie et la délicatesse, j'avoue que j'avais certaines attentes en entamant la lecture du roman de Durian Sukegawa.

Côté atmosphère, on est loin de l'optimisme qui perçait dans les deux autres romans. le ton est sombre, voire désespéré. La vie d'un corbeau en milieu urbain n'a rien de réjouissant et Johnson, corbeau de son état, personnage principal, en est le parfait exemple. Encore incapable de voler, le voici éjecté du nid par un prédateur affamé. Recueilli par Ritsuko, soigné par son fils Yôichi, il est vite obligé de fuir les Hommes. Confronté à la violence de ses congénères, il sera sauvé par Rayon vert avec laquelle il fonde une famille. Mais le bonheur est de courte durée et les hommes, encore eux, y mettront fin dans le sang, ce qui ne sera pas sans conséquence. Parallèlement, nous suivons Ritsuko, mère divorcée qui élève seule son fils Yôichi. Et pour eux, non plus, la vie n'est pas rose.

Nous vivons l'histoire avant tout à travers les yeux de Johnson, et même si, l'auteur lui prête souvent des sentiments finalement assez humains, sa « voix » nous fait passer par diverses émotions (quand même plutôt négatives, il faut l'avouer) : colère, tristesse, etc. Dès qu'une légère lueur d'espoir perce, c'est pour s'évanouir aussitôt dans un désespoir encore plus profond. Il est donc difficile de ressentir des émotions positives et pourtant l'amitié improbable entre un corbeau, Johnson, et Yôichi, un jeune garçon un peu perdu, est la lumière qui illumine le roman de bout en bout, même s'il faut bien l'avouer, elle est bien ténue.

Faut-il y voir une lueur d'espoir pour l'Homme qui peut encore retrouver ce lien avec la nature qu'il s'obstine à nier et à repousser ?
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On peut dire que je connais Durian Sukegawa pour avoir lu, et aimé, ses 2 précédentes sorties en France, Les Délices de Tokyo et le Rêve de Ryôsuke. Alors, quand je tombe sur L'enfant et l'oiseau, je me dis que la douceur du style de Durian Sukegawa me fera un grand bien.

Comme je le signalais dans le chronique d'Okavango, je suis très sensible à la manière dont on traite les pensées, les comportements des animaux. Alors là, quand l'auteur se met à la place de l'oiseau pour en faire un des protagonistes, j'ai eu peur. Et j'ai bien fait car je ne suis pas du tout en empathie avec ce procédé que je trouve toujours très faux.

Certes, l'apprivoisement est possible mais il y a quelque chose qui ne m'a pas emporté dans L'enfant et l'oiseau. Pourtant, il y a quelque chose dans le style de Durian Sukegawa qui donne au drame une douceur dans la manière de raconter. Et sans la gêne du procédé décrit plus haut, j'ai aimé cette petite tragédie intime.

Je suis obligé d'admettre que les romans de Durian Sukegawa me séduisent de moins en moins. Quand sera-t-il du prochain ?


Lien : http://livrepoche.fr/l-enfan..
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Durian Sukegawa, L'enfant et l'oiseau - 2019

Une histoire toute simple, celle d'un amour entre un enfant et un corbeau. Bien vite cependant, l'auteure s'intéresse surtout à la vie du corbeau et laisse de côté celle de l'enfant et de la mère que nous retrouverons plus loin dans le roman. On pourrait se lasser, mais on se laisse prendre au jeu du style et des aventures de l'oiseau si proches des événements humains. le bien et le mal sont au centre de l'oeuvre. Malgré tout, le dénouement nous laisse perplexe avec des interrogations plus que des réponses. Je garde en moi l'attachement de l'enfant pour le volatile.
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❤️ J'ai été ravi de retrouver Durian Sukegawa après ma lecture des Délices de Tokyo (une pure merveille). Ravi de retrouver sa poésie. Ravi de retrouver ses personnages à la fois épurés et pleins de profondeur. Ravi de retrouver sa plume si douce et entrainante.

🌑 Mais tout de même qu'est-ce que ce roman est sombre !

🖋 Alors bien sûr l'auteur parvint à nous embarquer dans l'histoire, à nous faire ressentir toute sorte d'émotions et pas seulement la tristesse, mais le constat final est là : c'est triste, c'est injuste, c'est dur… Que ce soit pour ce malheureux corbeau chassé par les hommes ou pour Yôichi et sa mère qui ont également beaucoup de mal à trouver leur place dans la société cloisonnée japonaise, on souffre… 🗾

😢 Un vrai coup de gueule sur le conformisme d'un monde où l'on veut tout contrôler. Contrôler cette nature qui nous précède et qu'on veut réguler pour notre seul bien être. Contrôler les Hommes pour les mettre dans des boîtes afin qu'il ne s'oppose jamais à l'intérêt général.

💯 Je ne suis pas friand de ces contes philosophiques emplis de noirceur habituellement, mais là par cette douce litanie propre à l'écriture japonaise, le message a raisonné en moi plus qu'à l'ordinaire.

🙌 Je ne sais pas si j'ai aimé ma lecture ou non, mais je sors avec bien plus que ça…
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Je suis assez mitigé sur cette oeuvre.

Le début de l'ouvrage est assez poétique et j'ai été happé par l'histoire. Les premiers jours de Johnson, l'attaque qui le fait tomber du nid, sa rencontre avec Ritsuko et Yôichi, la vie avec eux et puis l'envol. Tous ces passages m'ont vraiment plu et j'espérais que ça continue sur cette lancée.

Mais après, nous restons la majeure partie du temps sur la nouvelle vie de Johnson, ses malheurs avant la rencontre qui va changer sa vie. Et j'en suis venu à me dire "Mais en fait, c'est un livre sur la vie des corbeaux ?". Peut-être ne suis-je pas parvenu à entrer totalement dans le livre et que je n'ai pas perçu la beauté qui s'en dégageait ?

J'ai failli cesser ma lecture lors du passage du massacre des nids, des oisillons et des parents qui tentaient de les protéger. On sait que les corbeaux ne sont pas du tout appréciés dans cette histoire, mais je ne m'attendais certainement pas à un tel acte de boucherie. C'est beaucoup trop dur à lire et on ne peut y échapper, car Johnson est traumatisé et ses souvenirs refont souvent surface.

La fin me laisse également perplexe.

C'est loin d'être un coup de coeur, mais ce n'était pas non plus une mauvaise lecture. Je reste mitigé.
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