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sur 191 notes
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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ayant passé de très bons moments de lecture avec "Les Délices de Tokyo",
et "Le Rêve de Ryôsuke" , j'avais acquis ce troisième texte à sa parution,
qui a aussi son charme, ayant toutefois une tonalité des plus sombres...
en dépit de quelques belles lumières d'humanité, d'espoir !

Johnson, tombé du nid, est le seul survivant de sa fratrie. A bout de forces, le jeune corbeau est recueilli par Ritsuko, femme de ménage et mère célibataire, qui décide de le ramener chez elle au mépris de l'interdiction d'héberger des animaux dans son immeuble. Bien lui en prend, car son fils adolescent, Yôichi, se passionne pour l'oiseau qu'il entoure de mille soins. Un jour, le gardien fait irruption chez eux et Johnson, que Yoîchi avait caché sur le balcon, s'envole. C'est le début pour lui d'une longue errance. Il sait qu'il ne peut retourner auprès de son ami et cherche à survivre dans une ville hostile. Une rencontre va lui sauver la vie...." Avec cette compagne corbeau, ils ont trois petits...C'est le bonheur de Johnson, jusqu'au moment où des édiles se remettent à massacrer et réduire les corvidés, au moment
des naissances...

Déjà plus de deux semaines que j'ai lu ce roman... Une fable très, très sombre où les corbeaux, comme les bipèdes humains ne sont guère tendres les uns envers les autres !... Ma préférence a été à la partie plus lumineuse: celle de la tendresse, et des soins attentifs de l'adolescent, Yôichi envers son corbeau adoré...!

Je vais très vite retrouver "mes" chers corvidés grâce à la chronique des plus alléchantes de palamede du "Maître des corbeaux" !...que je me suis commandé !
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Après" Les délices de Tokyo", je me réjouissais de retrouver l'auteur. Ce roman m'a beaucoup émue aussi. Mais je l'ai trouvé bien noir. Et pas parce que le héros est un corbeau!

Dans ce récit que l'on peut considerer comme un conte initiatique, Johnson nait dans un cèdre. Cependant, blessé lors d'une tempête, il ne doit sa survie qu'au jeune Yôichi et sa mère qui le cachent dans leur appartement , alors que c'est interdit, les corbeaux ayant mauvaise presse au Japon. En danger, il devra ensuite s'envoler du balcon et connaitra d'autres aventures...

Ce livre est passionnant tout d'abord pour apprendre comment se déroule la vie d' un corbeau, animal très intelligent. On sent que l'auteur s'est beaucoup documenté, même si les informations sont transmises de façon naturelle, avec subtilité.

le lien créé avec Yôichi est touchant, intense. le garçon de onze ans trouve un équilibre en s'occupant de l'oiseau, lui dont la mère peine à gagner sa vie, le père ne leur donnant plus signe de vie.

Et par ailleurs, le livre rend compte des préjugés sociaux, de la discrimination, non seulement en présentant comme nuisibles certains animaux, en les pourchassant, mais aussi en montrant du doigt les femmes élevant seules leurs enfants. Je parlais de noirceur. Quelle cruauté du destin, aussi bien pour Johnson que pour Yôichi! La fin est particulièrement poignante, elle serre le coeur. Un livre inoubliable pour moi.
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Tout comme avec Les Délices de Tokyo, j'ai passé un joli moment de lecture avec L'enfant et l'oiseau.
Il était une fois un corbeau, Johnson, nouvellement né, qui, pendant une terrible tempête, tomba de son nid. Ritsuko, une maman attentionnée et aimante le trouva et le ramena à son jeune garçon Yôishi.
Une rencontre inattendue qui bouleversera la vie de ces trois personnages. Dans leur résidence, il est interdit d'avoir un animal sauvage. Les corbeaux sont d'ailleurs dans le viseur des administrateurs de la ville. Au Japon, ces roucoulants volatiles sont des nuisibles, que l'on cherche à éradiquer, à l'instar des pigeons en France.
Il était une fois un conte initiatique divinement beau, divinement cruel.
Une leçon de vie belle et féroce à la fois qui montre à quel point les préjugés sont des couperets qui débitent les vies en tranches. Glaçant de vérité.
Une plume très épurée, encore davantage que dans Les Délices de Tokyo.
Un opus qui titille les émotions et donne à réfléchir.
Pourquoi, dans notre société, est-il plus simple de cultiver la haine plutôt que nos différences ? Des différences bien trop montrées du doigt, synonymes de dangers, de faiblesses. La simplicité, la délicatesse de la plume sont trompeuses, L'enfant et l'oiseau n'est pas un récit joyeux. Il s'y cache beaucoup de violences.
Je lirai à l'occasion le rêve de Ryôsuke, son 2ème opus.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Voici mon retour de lecture sur L'Enfant et l'Oiseau de Durian Sukegawa.
Johnson, tombé du nid, est le seul survivant de sa fratrie.
A bout de forces, le jeune corbeau est recueilli par Ritsuko, femme de ménage et mère célibataire, qui décide de le ramener chez elle au mépris de l'interdiction d'héberger des animaux dans son immeuble.
Bien lui en prend, car son fils adolescent, Yôichi, se passionne pour l'oiseau qu'il entoure de mille soins.
Un jour, le gardien fait irruption chez eux et Johnson, que Yoîchi avait caché sur le balcon, s'envole.
C'est le début pour lui d'une longue errance. Il sait qu'il ne peut retourner auprès de son ami et cherche à survivre dans une ville hostile. Une rencontre va lui sauver la vie..
L'Enfant et l'Oiseau est le second roman que je lis cet auteur. Ayant adoré Les délices de Tokyo, j'avais hâte de lire celui-ci.
Le principal est un corbeau, Johnson. On le découvre dès ses débuts dans le nid, en compagnie de sa fratrie. Il va être le seul survivant alors qu'il n'est pourtant pas le plus vaillant.
Johnson va faire un tour parmi les humains.
Alors que les animaux sont interdits dans l'immeuble HLM où ils habitent (surtout les corbeaux, considérés comme nuisibles), Ritsuko ramène l'oiseau chez elle. Son fils Yôichi est un ado turbulent, que rien ne passionne. Pourtant, il va se prendre d'affection pour le corbeau dont il va s'occuper du mieux possible. Cela lui fait du bien de s'inquiéter pour l'animal, espérant qu'il va s'en sortir car il est bien faible.
Malheureusement, Johnson ne pourra pas rester bien longtemps avec eux car en reprenant des forces il fait du bruit.
Il est intéressant de suivre principalement le corbeau, ses difficultés pour survivre dans une ville hostile à cet animal.
J'ai aimé découvrir ce qu'il ressent quand il aperçoit "ses" humains dont nous avons quelques nouvelles ici et là.
Je comprends que les corbeaux fassent des dégâts au Japon et qu'ils soient mal supportés en ville.
Toutefois, les solutions apportées par les humains sont cruelles. Les pièges tuent les oiseaux, éradiquent leurs nids alors qu'ils n'ont rien demandés !
Ils sont considérés comme des animaux sales et porteurs de maladie qui font peur. Pourtant, les morsures de chien ou les piqures de moustique sont au final plus dangereux, comme le souligne à un moment un des personnages.
J'ai été touché par certains passages car je suis mise à la place de ce corbeau. Par moment c'est insoutenable d'imaginer ce qu'il a pu ressentir. Je ne supporte pas les cruautés envers les animaux du coup j'ai eu parfois un peu de mal à lire ce roman.
Je n'ai pas été totalement convaincue par la fin, totalement différente de ce que j'imaginais.
Par contre, j'ai aimé l'ambiance très particulière, très japonaise, qui se dégage de cette lecture. On sent une tension dès le début, qui s'accentue au fur et à mesure que les pages se tournent.
Je garderais un souvenir mitigé de L'enfant et l'oiseau car même si j'ai aimé une grande partie, je n'ai pas accroché au dénouement. J'ai été un peu déçue.
Ma note : 3.5 étoiles.
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J'avais tellement apprécié Les délices de Tokyo que j'ai eu envie de découvrir un autre texte de Durian Sukegawa. L'enfant, c'est Yôichi, un garçon unique élevé par sa mère célibataire. Il suit difficilement à l'école, sa mère cumule deux emplois de femme de ménage pour joindre les deux bouts. L'oiseau, c'est Johnson, un corbeau tombé du nid alors qu'il est encore trop jeune pour avoir eu le temps d'apprendre à voler. Or les corbeaux sont mal vus au Japon. Jugés responsables de véhiculer des maladies et de répandre des ordures partout, leurs nids sont détruits avec acharnement, surtout à la période de reproduction. Les autorités les chassent pour les tuer. La scène est d'ailleurs écrite de manière très violente. Impensable pour Ritsuko et Yôichi. Alors au lieu de détruire le nid duquel Johnson est tombé, Ritsuko le recueille et le soigne jusqu'à ce qu'il soit devenu suffisamment fort pour voler et subvenir à ses besoins. Dans son immeuble il est strictement interdit d'héberger des animaux. Et le gardien veille au grain avec une efficacité redoutable.
Le roman est construit tantôt du point de vue des humains, tantôt de celui de Johnson. J'ai trouvé ce procédé d'écriture fort intéressant car il m'a permis de faire un pas de côté et ainsi de prendre conscience de la vie d'animaux bannis par la société. Ça paraît simpliste comme histoire. J'y vois plutôt une occasion d'aborder le rejet de l'autre différent, les croyances, le soin du plus faible que soi, les relations mère-fils… Même si j'ai préféré Les délices de Tokyo, j'ai été séduite par ce roman de Durian Sukegawa et je suis très contente de l'avoir emprunté à la médiathèque.
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Encore un livre très sensible qui nous est offert par Durian Sukegawa. Nous y retrouvons toujours cette plume poétique, cette douceur malgré la cruauté des choses décrites que j'avais déjà pu trouver dans Les délices de Tokyo. J'ai beaucoup aimé le message que le roman nous fait passer, l'incroyable amitié qui a unit Yoichi et le corbeau, l'importance du respect des êtres vivants, quels qu'ils sont. J'ai également été touchée par la critique de la société japonaise, la difficulté de survivre pour une mère seule, malgré ces deux emplois, la mise à l'écart de certaines personnes (et oiseau aussi ici) par la société, le sentiment d'être démuni, livré à soi-même, il y a eu également l'évocation de mauvais traitements infligés par des hommes.
Mais pour moi, ce livre est également un hymne à l'amour, les sentiments étant décrits de manière très juste et très sensible. Hymne à l'amour, hymne à l'amitié et hymne à la nature.
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Durian Sukegawa nous offre une histoire pleine de poésie avec ce livre. L'histoire est original puisque nous suivons essentiellement Johnson, un corbeau. Un jeune garçon décide de braver les interdits afin d'aider Johnson.

Une histoire belle, émouvante, qui fait aussi réfléchir. Les corbeaux sont considérés comme des nuisibles, mais peut-on vraiment parler de nuisibles pour un être vivant ?

Un livre très agréable à lire, que je recommande !
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Une histoire simple, belle et triste. L'auteur a réussi à me faire me sentir dans la peau de l'oiseau, avec ses épreuves, ses joies, ses espoirs, sa tendresse et son terrible chagrin.
Une fin un peu plus joyeuse ou du moins un peu plus positive n'aurait toutefois pas été pour me déplaire .
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Malgré l'interdiction d'avoir des animaux dans les appartements, Ritsuko rapporte chez elle un oiseau tombé du nid et c'est son fils Yôichi qui va s'en occuper. le petit garçon s'attache à l'oiseau, mais il est difficile de cacher sa présence aux autres locataires et ça cause des ennuis à Ritsuko.
Début du roman surprenant, c'est Johnson, le petit corbeau qui raconte ses mésaventures. On a l'impression de lire un conte pour enfants.
Ensuite, ce sont Yôichi l'enfant et sa mère Ritsuko qui entrent en scène.
Les deux narrations se croisent et on se prend au jeu.
Les rapports sociaux et amicaux sont évoqués, ainsi que les conditions de logement au Japon.
Finalement j'ai apprécié ce livre, qui se dévore d'une traite. Un beau conte philosophique.

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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Du même auteur que "Les délices de Tokyo" que j'avais beaucoup aimé.
Une histoire de corbeaux mal aimés, d'un jeune garçon de 12 ans qui recueille un jeune corbeau blessé, le soigne, le nourrit, s'y attache évidemment.
Vivant seul avec sa mère dans un HLM au Japon.
Le président de l'immeuble se rend compte qu'un oiseau occupe l'appartement où vivent Yôichi et sa mère, Ritsuko. Or le règlement interdit les animaux dans l'immeuble. Yôichi s'est attaché à Johnson, son corbeau, et voudrait le sauver. En désespoir de cause, Yôichi depuis son balcon, va lâcher Johnson, encore si peu capable de voler. Et c'est la grande tristesse du garçon. Longtemps il espérera revoir son corbeau. Ce dernier va vivre avec ses congénères, s'adapter à son milieu, découvrir combien les humains sont durs, violents, intolérants.
Un grand attachement de Yôichi pour son corbeau, une fidélité et de la reconnaissance les lient.
Yôichi nous entraîne dans sa vie en vol, sera protégé par Rayon vert avec qui il bâtira un nid et fondera une famille. Les humains s'acharnent contre la prolifération des corbeaux, détruiront et les nids, et les oisillons et leurs parents.
Parallèlement, Yôichi se verra privé de sa mère, de son amour, n'aura plus aucune volonté de vivre. A la manière d'un conte, le roman se termine sur une note positive, le retour possible de Johnson chez Yôichi, une note d'espoir dans la vie ouvre une fenêtre.
Moins fort que Les délices de Tokyo, ce roman est cependant attachant, plein de poésie, laisse une part à l'imaginaire.
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