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sur 633 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Sally, Celia, Bree et April se rencontrent dans les années 2000 au début de leurs études à la célèbre université féministe de Smith. Avec elles, nous découvrons l'univers étrange qui va être le leur pendant 4 ans : des chambres de bonnes intimistes aux bacs de bonbons pour les soutenir lors des examens, en passant par tous les rituels propres aux universités. Les bizutages sont nombreux mais tournent tous autour du corps, du sexe et de la fierté d'être une femme. Il est d'ailleurs de bon ton de montrer des prédispositions pour l'homosexualité, même si la plupart des filles, une fois sorties de l'université, reviennent à des relations hétérosexuelles.

Ces quatres filles, qui vont devenir des amies très proches, vont ensemble faire leurs débuts dans la vraie vie. A l'occasion du mariage de l'une d'entre elles, elles prennent la parole chacune à leur tour dans ce long roman de plus de 500 pages. Je tiens à être précise parce que vous allez vite comprendre que j'ai souffert durant ce même nombre de pages.

Du fait de ce mode de narration, l'auteur a fait le choix d'un langage cru, jeune, que je n'aime pas vraiment lire. A la limite, ça passe quand même, malgré mon énervement devant le enième "ma puce", "ma chérie", et tous les atermoiements de ces quatre filles pour qui, globalement, la vie va se résumer à trouver l'amour de leur vie. L'une se débattra avec une relation homosexuelle héritée de Smith, l'autre enchaînera les relations sans parvenir à se fixer, la troisième trouvera l'amour rapidement malgré l'incompréhension des autres. Chacune d'elle aura des relations plus ou moins difficiles avec ses parents. Seule l'une d'entre elle – April – se détache du lot : féministe enragée, elle va suivre une leader du mouvement qui n'hésite pas à employer des moyens souvent peu avouables pour parvenir à des preuves de délits visant les femmes. C'est celle que j'ai trouvé la plus intéressante, et qui sera à l'origine du seul véritable rebondissement de ce roman, que j'ai trouvé tournicotant (en rond) et ennuyeux.

En effet, en choisissant de faire parler les quatre filles tour à tour, l'auteur s'est exposée à un risque de redites, écueil qu'elle n'a pas su éviter et qui m'a lassé. Je n'ai ressenti aucune affinité envers ces filles plutôt creuses et gnagnans, et qui m'ont semblé être des caricatures (et il leur arrive toutes les pires choses qui peuvent arriver à des femmes), argument que défend cependant George dans son billet. C'est possible que l'auteur ait fait ce choix en forçant les traits, mais pour ma part cela ne m'a pas convaincu car j'ai eu l'impression qu'elle tenait absolument à nous faire passer un message et que tous les moyens étaient bons : nous choquer avec des descriptions qui finissent par dégouter; nous ressasser sans cesse les atteintes aux droits des femmes; etc. Un discours qui l'éloigne du roman de plage, et en fait juste un texte raté. Car au final son propos se dilue et se perd, et le roman aurait peut-être gagné à être raccourci de 200 pages.

Bref, alors que j'étais curieuse de le lire, d'où mon partenariat avec le Livre de Poche qui me l'a gentiment envoyé, c'est une rencontre ratée. Dans ma PAL, j'ai le deuxième roman de J. Courtney Sullivan et j'espère qu'il me réservera une meilleure surprise.
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Nous découvrons ces quatre jeunes filles alors qu'elles arrivent dans leur nouvelle université. Nous allons les suivre durant plusieurs années.

Au début de la lecture, j'ai eu un peu de difficulté à "fixer" ces quatre personnages. Peut-être est-ce dû au style de l'écriture qui laisse une large place aux passages dialogués (ou bien au dialogue rapporté)? L'auteur a peut-être voulu souligner le pépiement des jeunettes? Ces adolescentes qui ne cessent de parler, parler, parler... Elle a dit que..., elle a répondu que..., elle a rétorqué que.... J'avoue que cela ne m'a guère enthousiasmée!

Si dans l'ensemble, l'histoire de ces quatre filles est intéressante, j'ai trouvé la lecture un peu longuette! Sur les 543 pages du roman, je suis certaine qu'en retirer une centaine rendrait le roman beaucoup plus concis, plus palpitant, plus construit! Je me suis parfois ennuyée et oui, j'ai sauté des pages! Finalement, je trouve ce roman très inégal tant du point de vue de l'écriture que de la construction de l'histoire.

Quant à l'explication, à la fin du roman, concernant la disparition d'April, on n'y croit pas du tout! Si se battre pour l'indépendance féminine, c'est se cloitrer... Moi je vous avoue que je n'y comprends rien!
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Ce n'est pas le premier livre que je lis de cette auteure, et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai beaucoup de mal à rentrer dans les histoires à chaque fois...j'ai mis plus d'un mois à le lire et j'ai dû m'arrêter régulièrement. Je crois qu'en fait j'ai beaucoup de mal avec le découpage en chapitres/personnages. Pourtant, l'histoire n'est pas mal, on suit des tranches de vie des personnages. Mais ce découpage fait que le rythme du roman est lent et il y a peu d'accroche. En conclusion, ça n'a à nouveau pas pris avec moi et je crois que je dois m'y résoudre...
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C'est bien la première fois qu'un livre me plaît, alors que je n'apprécie pas les personnages. J'ai aimé le style fluide de l'auteur. J'ai apprécié la manière dont elle raconte la vie de ces quatre filles. Cependant, je n'ai pas apprécié les personnages. Bree trouve quelque peu grâce à mes yeux, parce qu'il me semble qu'elle évolue. Mais les autres sont très bêtes, à mon avis. Chacune se permet de juger les autres, mais aucune ne se remet vraiment en question. Chacune se sent blessée par ce que pensent les autres, mais cela ne les fait pas vraiment évoluer.

April milite pour la cause des femmes. Cependant, pour moi, elle le fait mal. À cause d'une enfance chaotique (un père absent, une mère égoïste, un premier amant indélicat), elle catégorise les gens. Les hommes sont tous des salauds. Elle ne parvient pas à se servir de ses mauvaises expériences afin d'avancer dans le bon sens. C'est dommage, parce que certaines de ses revendications sont justes et valables.
[...]
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et bien je vais aller à l'encontre des autres avis. Je n'ai pas accroché plus que ça. Je l'ai lu mais je ne me suis pas attachée aux personnages, j'ai trouvé la fin abrupte. Pour moi c'est un bouquin sympa mais sans plus... un peu le livre pop corn de l'été dont on ne se souviendra pas...
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Je me suis laissé guider par le prix des lectrices obtenu par ce roman. Je n'en suis pas ressorti ébloui. L'écriture est assez insipide et j'ai mis du temps à entrer dans l'histoire. La première partie où l'auteure raconte la rencontre entre ces quatre étudiantes est à mes yeux la moins réussie. Voilà quatre jeunes demoiselles qui se rencontrent en fac et croient que l'amitié entre elles est indéfectible. Les évènement de la vie vons ensuite distendre les liens. Quoi de plus ressemblant à ce que chacun d'entre nous a pu vivre ? Pas de quoi en faire un roman. Les quatre demoiselles en question m'ont paru dans cette première partie assez superficielles. En plus, tout cela est tartiné de rites estudiantins américains qui m'intéressent finalement assez peu.

Je pense après lecture de l'ensemble qu'une telle partie était nécessaire pour faire contraste avec la suivante. Il n'en demeure pas moins que ce n'était pas à la hauteur.

Le roman devient plus intéressant ensuite. On commence à entrer dans des évènements plus profonds, mais également plus tragiques, comme le viol subi par l'une d'entre elles, la disparition d'une autre, la difficile acceptation de l'homosexualité d'une troisième par sa famille et la maternité de Sally avec la description des états d'âme de la future maman (c'est assez savoureux). C'est plus inéteressant mais pas vraiment léger... de plus la fin m'a laissé sur ma faim sans vilain jeu de mot. C'est trop rapide et cela donne une impression de bâclé. L'image des hommes dans ce roman est plutôt carabinée. Heureusement que Jake rattrape un peu le tout, mais on sent un féminisme revendicatif poindre sous la plume. Au total je ne sais pas trop s'il faut le conseiller. En tout cas, vite lu, vite oublié.
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Je trouvais ce roman attirant, ayant le même âge que les personnages je commence aussi à penser à la fac avec nostalgie. Je m’attendais à un roman «générationnel» qui me parlerait.... C'est raté !
Le roman alterne les points de vue des quatre filles, la ligne conductrice est leurs retrouvailles à un mariage, où chacune va repenser à ses années fac. Cette narration polyphonique est déstabilisante, on alterne passé et présent et les récits des filles se recoupent souvent, on a des redites ou à l’inverses des intrigues en suspens. Personnellement, j’ai bien aimé, cela donnait du rythme et a facilité ma lecture, mais tout le monde n’aimera pas.
Les personnages sont ultra caricaturaux et superficiels. Nous avons la jolie cruche, la riche traumatisée, l'ambitieuse bi et la féministe. Les dialogues et les réactions de ce groupe de petites dindes sont exaspérants et manquent de naturel. C’est vraiment peu crédible ! Les filles les plus intéressantes sont les moins exploitées, or, le roman commence par un chapitre centré sur la fille la plus niaise, après avoir lu 10 pages j’ai remis le livre dans ma PAL... Il y est resté 6 mois avant que je trouve le courage de le continuer !
En dehors des personnages creux, je suis vraiment choquée par le fait que ce roman moderne, écrit par une femme, se déroulant à Smith, soit si normatif et conservateur ! Le féminisme y est assimilé à de l’extrémisme ou à des expériences de jeunesse(«on court en soutif sur le campus hihi girlpower!»). On est à deux doigts de parler de "feminazi", j'ai honte pour l’auteur ! Sans parler d'un des personnages qui se fait interroger et harceler continuellement sur sa sexualité pendant tout le roman, la question de la bisexualité ou de la pansexualité n’est jamais évoquée (l’auteur sait-elle de quoi il s'agit ?). Et que dire du personnage voulant être médecin qui tombe enceinte sans le vouloir, et qui ne se demande même pas si elle a le choix (on est si loin d’Obvious Child...).
Des sujets très sérieux et actuels sont abordés : bizutages, deuils, viols sur le campus passés sous silence, prostitution, pédophilie, sexisme...et pourtant aucun de ces sujets n’est traité en profondeur, on reste en surface, le regard sur ces thèmes n’est pas innovant. On se focalise davantage sur le trivial. Ce roman se borne aux normes sociales et aux rôles de genre, certes,les filles sont indépendantes et modernes mais elles restent clivées. Moi qui m’attendais à une fiction progressiste, à me retrouver dans cette génération de jeunes femmes, je suis déçue !
Ce roman plein de bons sentiments et de grosses ficelles est bancal et très inégal. Il aurait pu être vraiment raccourci, 500 pages de blabla pour arriver à un dénouement totalement invraisemblable, ça fait mal !
Un roman de vacances girly facile à lire et distrayant mais sans grand intérêt!
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Un ouvrage interminable et sans intérêt. L'intrigue prend forme dans les 50 dernières pages, sur plus de 500 il était temps ! C'est insipide, nunuche : de la sous littérature tout juste un scénario de série pour ados. Si vous désirez baigner dans l'ambiance des campus américains lisez les livres de Oates ou Kasischke, c'est d'une toute autre envergure...
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Je suis très déçu de ce livre, je m'y suis ennuyé d'un bout à l'autre avec des histoires sans intérêt et en plus il est long !
J'aurais tendance à dire tout ça pour ça !
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4 copines qui se rencontrent à la fac et qui reviennent sur leur parcours... C'est un peu long et sans intérêt
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