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3,68

sur 461 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un roman venu du froid écrit à quatre mains. 2 garçons qui écrivent sur des personnage de femmes, intéressantes, complexes.
Intriguant car leur écriture est néanmoins très féminine, pleine de sensibilité et chargée en émotion.

Ce roman très noir et très sombre ne respire pas le bonheur. Ni la joie. Normal c'est un bouquin suédois.
Non je cherchais pas la rime mais c'est plutôt juste.

Ce n'est pas le meilleur de l'espèce humaine que les auteurs nous dépeignent.
Les femmes sont perturbées, souffrent de solitude, d'abandon, de trahison.
Et les mecs en prennent pour leur grade, ils sont lâches, menteurs, pervers et veules.

Évidemment ce n'est pas tendre : Il est question de tortures, de pédophilie, de traumatismes et de schizophrénie.

On sent malheureusement assez vite le retournement de situation malgré l'habilité des auteurs de l'agrémenter de nouveaux détails et de l'écrire avec talent. Ils nous immergent avec précision dans le cerveau d'une schizophrène et déploient des ressorts narratifs intéressants.
Mais le bouquin est lent. Et autant le personnage de Jeannette, la fliquette, est passionnante autant celui de la psy est plutôt fade. Paradoxal car c'est plus sur cette dernière que l'intrigue tourne. Logique vu le pitch. Mais dommage.

Il faut préciser que ce bouquin s'arrête sur un cliffhanger et qu'il faudra lire le deuxième volume pour y trouver les réponses. Un poil frustrant. Il faudra donc le juger à l'aune du tome 2.
2,5/5
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En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit qu'il était impossible que ce livre me déplaise au vu de tous les ingrédients rassemblés, ceux-là même qui m'attirent le plus dans un thriller : traumatisme, psychiatrie, glauque à souhait... Et pourtant ; j'ai trouvé ce livre d'une platitude et d'un ennui malgré le fait qu'il ait tout pour faire mon bonheur.
Déjà, si l'on ne s'attache pas à minima aux personnages principaux, c'est foutu. Et très franchement, la psychiatre, Sofia, m'a tapé sur le système : ses réflexions sur sa relation amoureuse semblent tout droit tirés d'un roman Harlequin. Si j'ai préféré le personnage de la policière car elle se heurte à un monde d'hommes, elle aussi m'a bien gonflée avec son mari parasite "je le quitte ou pas?". Ces histoires d'adolescentes prennent, je trouve, trop de place dans un thriller.
L'histoire de ces jeunes garçons retrouvés momifiés et battus était une bonne idée. Mais je l'ai trouvé mal exploitée, le roman partant dans tous les sens, l'enquête étant à peine évoquée, comme si la police n'en avait que faire. de plus, autant de personnes souffrant de personnalités dissociatives dans un seul roman, ça en devient presque comique (et les pauvres sont suivis par Sofia, psychiatre peu crédible).
En bref, un tome m'a suffit, et je ne connaîtrai jamais tous les visages de Victoria Bergman - cela ne m'empêchera pas de dormir...
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Cette lecture est une déception en ce qui me concerne. Je m'explique : j'ai très (trop) rapidement compris le fin mot de l'histoire, si bien que j'ai lu le livre uniquement en espérant me tromper. Déjà que certains passages m'ont fait lever les yeux au ciel (des incohérences, des éléments sur la psychiatrie un peu clichés), que ce roman est un peu lent, il n'y a malheureusement rien eu pour me surprendre. Si ce n'est ce satané cliffhanger à la fin de ce bouquin!! Autant dire que je me suis sentie roulée dans la farine...
C'est dommage car peut être que ce roman s'intègre parfaitement dans une trilogie qui, elle, pourrait avoir le rythme recherché.
Mais je ne suis pas sûre de lire la suite, sauf si elle me tombe (gratuitement) entre les mains.

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Ce premier volet d'une nouvelle trilogie suédoise fait l'objet d'une mise en avant publicitaire importante. L'éditeur Acte Sud rêve sans doute de voir se renouveler le succès de Millenium. Et les auteurs en ont retenu quelques recettes : scènes violentes et choquantes à foison, personnages perdus dans une société suédoise bien peu humaine, violences faites aux femmes...
Mais s'inspirer d'une recette ne permet pas toujours de réussir le plat. Et ici le plat est indigeste à mon goût. Trop d'excès complaisamment décrits : pédophilie, trafic d'enfants, enfants soldats, viols en série, drames de l'émigration, sadisme, enlèvements et sex tapes...
Stieg Larsson dans Millénium n'avait pas hésité à présenter certaines horreurs, mais ces scènes s'expliquaient par le passé de Lisbeth Salander et son personnage en marge de la société finissait par être d'une certaine logique.
Ici, les auteurs ont tout cumulé. Leur héroïne a tout vécu, tout souffert. le second rôle, l'inspecteur Jeanette Kihlberg vit son métier de flic, mais passe à côté de sa vie personnelle. La société suédoise est peuplé d'hommes machistes aux tendances violentes. Pas de personnages positif ou idéalistes comme pouvait l'être le reporter Mikael Blomkvist dans Millenium.
J'ai hésité à plusieurs reprises à arrêter ce livre, ce qui ne m'arrive quasiment jamais une fois les 50 - 70 premières pages passées. Mon entourage avait apprécié ce livre, je me suis tenu à la lecture. Je dois dire que les cent dernières pages sont plus cohérentes à partir du moment où les personnages se figent et que l'action prend le dessus. Mais dans l'ensemble, je n'ai pas pris un grand plaisir à ce « nouveau » polar suédois qui me semble plus tenir du coup marketing.
Autant dire que je ne suis pas pressé de lire la suite. Je lirais peut être les tomes 2 et 3, mais d'ici là il aura eu d'autres lectures.
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Persona est le premier tome d'une trilogie. Et la paire d'auteurs entend bien vous faire lire le deuxième tome, vu qu'ils terminent sur un retournement de situation brutal. Cela appelle clairement la suite.

Le propos... est glauque. Et donc le roman devrait avoir une dimension "atmosphérique", d'ambiance.Mais j'ai souvent eu du mal à me souvenir du temps qu'il faisait et de la saison...

Tout démarre de manière puissante. On se balade dans la tête et les habitudes du tueur, on alterne avec des flics, dont une inspectrice aux prises avec son mari artiste qui vivote à la maison puis finit par tomber amoureux de son agent (mais plus tard dans le livre)...

On s'enlise ensuite dans une sorte de routine, crimes-enquête-passé-présent, assez habituelle aux thrillers. Avec des rebondissements qui manquent parfois de crédibilité. A moins que la police suédoise ne soit parfaitement incompétente, vu le nombre de pistes non explorées... D'ailleurs, au fil du livre, l'enquête s'éloigne peu à peu pour laisser la place à la relation sensuelle qui se noue entre Jeannette (la flic) et Sofia (la psychologue, qui semble manipuler son monde, puis apparaît à la page suivante comme ultra influençable... OK, ce n'est pas incompatible).

Je suis resté à quai. Avec le sentiment parfois de perdre mon temps... Ouh, pas bien, ça.

La tension n'est pas maintenue. Certaines allusions sont trop hermétiques. On finit par deviner que les clés pour décrypter certains éléments ne seront données que dans le deuxième (voire troisième) tome. le temps qui passe est mal rendu (à mon avis) et on arrive au divorce que Jeannette (la flic) de manière hyper rapide (sans doute une spécificité suédoise, comme les boulettes aux airelles)... J'espère que le deuxième tome sera plus prenant.
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Mon libraire qui m'a conseillé ce livre m'avait prévenu qu'il était sombre.
Et bien oui c'est le cas, d'ailleurs il n'est que sombre.
Le sujet est sensible : les enfants...
Deux héroines que l'on va croiser au cours de l'enquête...
Mais y a-t-il vraiement une enquête ? En fait, en refermant ce livre, je me suis demandé ce que je venais de lire. Il y a une enquête mais elle passe au second plan et n'abouti pas d'ailleurs. On fait la part belle aux personnages, c'est une trilogie donc il faut poser les bases. Mais une histoire un peu mieux menée avec au moins un aboutissement dans le premier tome n'aurait pas été mal.
Je ne peux même pas dire que je suis restée sur ma faim, car je ne suis pas sure de lire la suite, car l'histoire ne m'a pas "embarquée" pour un voyage dans le coté obscure de l'être humain en trois tomes.
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Un livre à quatre mains implique je pense forcément un plan, or j'aime l'improvisation, les retournements, l'originalité. Les sujets : analyse, inceste, couple à la dérive… ne sont pas ce que je préfère. Plusieurs histoires s'imbriquent et se rejoignent, c'est assez compliqué comme intrigue. C'est bien construit, les chapitres sont courts, ça se lit bien mais cela n'a pas éveillé en moi d'empathie ou d'émotion forte : tout simplement parce que ce n'est pas mon truc.
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Âme sensible s'abstenir !! Car c'est du lourd et du sordide ! Perso, je n'ai pas pu aller au bout ! sans doute à cause des thèmes abordés : pédophilie, viols, enfants envoyés au combat. Même si je reconnais une écriture efficace et des personnages attachants (Victoria Bergmann, la psy, la flic), je n 'ai pas pu dépasser la moitié tellement c"était atroce, et pourtant j'aime beaucoup les polars scandinaves mais là , trop c'est trop !
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Malgré les chapitres courts qui donnent un bon rythme, je ne me suis pas laissé emporter et n'ai pas vraiment "accroché" à cette histoire, parfois difficile à suivre, avec un dénouement que j'ai trouvé plutot décevant...
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Toujours à la recherche d'un bon thriller qui me ferait frissonner, je me suis lancée dans la lecture de la trilogie des Visages de Victoria Bergman, d'Erik Axl Sund, un duo de romanciers suédois.

L'histoire commence à Stockholm quand la police découvre le corps d'un jeune garçon inconnu près d'une bouche de métro. La commissaire Jeanette Kihlberg est alors chargée d'en savoir plus sur cette macabre découverte. Mais très vite, l'enquête s'enlise et d'autres corps d'enfants sont retrouvés dans la ville, sans que l'on puisse apprendre quoi que ce soit sur ces meurtres en série. En rapprochant ces événements à un ancien cas de pédophilie, l'héroïne décide alors de faire appel à Sofia Zetterlund, une psychologue spécialisée dans le dédoublement de personnalités.

Je dois bien avouer qu'il s'agit d'une lecture particulièrement déstabilisante, autant d'un point de vue formel que psychologique. Les auteurs enchaînent de courts chapitres en alternant les points de vue des différents personnages, et en ayant recours à de nombreux retours en arrière. Il m'a donc fallu un peu de temps pour reconstituer la trame et en comprendre tous les liens. Mais le plus troublant reste l'ambiance malsaine qui s'intensifie à chaque page du roman, car les auteurs réussissent parfaitement à installer une sensation oppressante et sinistre dont j'ai malheureusement tiré peu de plaisir. Naïve que je suis, je n'ai pas senti arriver la révélation finale, et celle-ci m'a laissé un goût amer, au point de ne pas avoir toujours eu envie de poursuivre ma lecture. Je regrette également qu'il ne se passe finalement pas grand chose dans ce premier volume qui fait quand même plus de 450 pages. L'enquête piétine et les auteurs se contentent d'installer l'intrigue et de dévoiler la personnalité des personnages, plutôt intéressants, je dois l'avouer.Après avoir fermé le roman, je ne sais absolument pas quoi penser et je ne sais pas du tout si j'ai envie de poursuivre avec les tomes suivants.
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