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3,68

sur 461 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre est une horreur. On y plonge, on y plonge, et on n'en voit pas le fond. Mais il est plutôt très original dans son style et sa rédaction, et surtout, très bien écrit.

Des enfants disparus, séquestrés, martyrisés, brrrr, ça fait froid dans le dos. Je lisais ces passages encore plus vite qu'en lecture rapide, pour échapper à l'effroi.

Les personnages sont très bien rendus. Peu sont sympathiques, voire pas du tout, ce qui fait que je n'ai pas pris de plaisir particulier, comme j'aime le faire souvent, en parcourant les aventures des personnages avec une certaine empathie.

Pour tout dire, même si les tomes 2 et 3 figurent dans mes livres en pense-bête, je pense que je n'y toucherai pas. Pas envie de savoir qui va mourir, à cause de quoi, comment, les horreurs de l'enfance qui re-surgissent, les vengeances, non, j'ai déjà fait l'effort.

Mais je laisse ma très bonne note. Et j'attends surtout avec une grosse envie la sortie de Millenium 4. A côté de certains personnages de ce livre, Lisbeth Salander pourrait passer aisément pour une héroïne de contes pour enfants.
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Je vais vous dire quelque chose : je suis frustrée. Atrocement frustrée et piégée par mes propres tocs.
Pourquoi ? Parce que je me suis achetée ce bouquin dans sa version poche et que je vais devoir patienter pour me jeter dans le tome 2 dont j'attends la sortie petit format avec une très grande impatience (d'ailleurs si quelqu'un a la date …).
J'en ai lu des critiques positives (et des moins bonnes aussi), et pourtant je ne m'attendais pas à lire ce que j'ai lu (ou plutôt dévoré). Comme une sensation de me perdre dans mes sentiments, comme une sensation de ne plus savoir si oui ou non j'aime un personnage auquel je me suis attachée parce qu'au final qui est-il vraiment ? Mais qui sont-ils ? Où m'emmènera l'auteur ? Rien, je ne savais rien. Je ne voyais rien venir si ce n'est une envie de plus en plus envahissante de tourner les pages, de m'enfoncer dans le récit, une envie de savoir limite obsessionnelle (et vous remarquerez que j'ai le chic pour attaquer ce genre de roman en période de délibés et autres joyeusetés).
Et l'auteur s'amuse avec nous, il nous malmène, nous met sur une piste pour mieux la faire s'effondrer jouant avec la psychologie des personnages mais aussi avec nos nerfs. Finement armé de sa plume, chaque mot est choisi pour nous torturer dans notre envie de connaître la suite. Chaque mot est pesé et utilisé de façon à ne surtout pas nous lâcher. Chaque phrase est rédigée pour nous enfoncer dans la noirceur humaine.
C'est efficace, à la limite du redoutable, c'est prenant, déstabilisant, et au final juste excellent.
Un thriller coup de coeur pour lequel mon seul regret est de devoir attendre la sortie poche de la suite .

Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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L'entrée en matière n'augure rien de bon.
Pour les prochaines victimes.
Et pour les autres, c'est trop tard.

C'est un procédé vicieux que la commissaire Jeanette Kihlberg de Stockholm doit démêler.
L'affaire piétine et tire en longueur. Les cadavres d'enfants torturés, momifiés, d'origines magrébines et qui ne manquent à personne s'additionnent. Ce n'est pas le substitut du procureur qui la contredira puisqu'il est un des éléments favorables à la catatonie de l'enquête.

En parallèle, des enfants sont enlevés.
Pendant ce temps, Sofia Zetterlung, une psychothérapeute, vit activement au fil de ses entretiens avec ses patients, des cauchemars s'exposent et elle écoute.
Les faits amènent Jeanette à rencontrer Sofia — qui est entre autres spécialisée sur la question des enfants soldats, des jeunes tueurs indomptables — grâce à sa triste expérience en Sierra Leone. L'une et l'autre mettront leurs connaissances en commun pour tenter de comprendre le fonctionnement de l'assassin.

Au départ. Pour moi, c'était mal parti juste après l'introduction inquiétante.

La vie de chacune est présentée de manière très simple, connue, classique. Les deux femmes ont pratiquement le même tempérament. Active, exerçant un poste à responsabilité, elles sont en constante réflexion sur les victimes ou les patients dont elles ont la charge, leurs vies professionnelles sont une priorité, des vies sans piquants et ennuyeuses où les couples s'éloignent. Quels que soient leurs vécus. Les propos relationnels sont évidents et avec un léger penchant féministe. L'enquête semble être routinière, réduite au strict minimum, pour ce genre littéraire (par exemple : la pyramide de la hiérarchie avec un patron qui rend des comptes à un autre patron lourd et macho et en plus des collègues transparents) qu'on se demande ce qui rend ce livre si bien. Donc le lecteur ne va pas y trouver une grande profondeur de ce côté, même ressentiment pour le décor. Tout s'organise en surface.

MAIS ET SURTOUT ! Ce n'était qu'une partie. Surprise.

À côté de cela, il y a aussi le point de vue des victimes, des abuseurs qui complètent le tableau. Ce qui offre une petite palette de personnages. Même si les principaux restent l'enquêtrice et la psy. Des passages exposant des réminiscences de l'un (e) et de l'autre intriguent. Petit à petit, la complexité et la découverte du trouble de la personnalité s'imposent. Une bulle, une atmosphère sinistre s'est installée et c'est étonnant. Toute cette simplicité du départ semble calculée. Afin que la complication s'immisce discrètement et, au moment du retour inattendu, les auteurs réussissent avec finesse à troubler le lecteur. C'est très bien construit. Les faits sont clairs et l'ambiance est nette avec plein de petits chapitres. L'écriture est tout aussi osée et franche sur certains points, qu'elle peut tendre vers un ton plus doux et limpide ailleurs. C'est essentiellement sans pudeur et pour le sujet traîté, c'est beaucoup mieux...

Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un autre Millenium. Ce n'est que le premier tome d'une trilogie annoncée. Chacun à son style prope. Je trouve que Stieg Larsson touchait plus en profondeur la situation privée et l'environnement sociétal dans lequel se mouvaient les personnages. La trilogie Millenium est plus à tendance roman noir, écrite dans un style journalistique. Personna est, si j'ai bien compris, un roman policier violent (thriller), un polar psychique, plus tourné vers la mise en scène et l'imagé.

Le danger c'était de présenter un sujet déjà mainte fois proposé. Je craignais d'être déçu comme « Avant d'aller dormir » de SJ Watson où je m'attendais à une apothéose après avoir découvert une idée originale (la perte de mémoire au réveil chaque matin, et la mise à jour d'un carnet intime chaque soir pour ne pas oublier ce qui s'est passé la veille) et où finalement je n'ai rien ressenti, juste un manque.

La carte à jouer : c'est le nombre d'intervenants, le traitement des troubles de la personnalité, le tout combiné à une enquête de police.

L'atout à très bien fonctionné. Pour moi c'est réussi. Simplicité de départ dégommée par une complexité grimpante au 2/3, une attente solide après coup. J'imagine un second tome très intense. Et un troisième fonctionnant avec une dépréciation de l'intensité (à l'inverse du t1), pour terminer au repos et bouleversé.

Au carnaval, elle serait peut-être déguisée en Minnie. Toute mignonne, la copine des enfants. Une feinte adroite d'un danger public d'où scrutent plusieurs visages. Ceux de Victoria Bergman.

Et qui est-elle d'ailleurs ? Je n'en ai pas touché un seul mot…

L'évidence ne tombe pas toujours sous le sens. Je tournerai la langue sept fois quand l'envie me prendra de dire d'un ton ferme à un interlocuteur occasionnel : « T'es qui toi ? ». Oui, je vais éviter ce type de question à l'avenir.

Il faut lire ce roman accessible à tous.
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[ALERTE COUP DE ❤️]
Dès les premières pages j'ai été conquise par ce roman et j'ai su qu'il allait beaucoup me plaire. Je l'ai trouvé excellent sur tout les points ! J'ai adoré la plume qui est fluide et entraînante avec une touche d'originalité dans certains chapitres. Niveau intrigue, j'ai beaucoup aimé les thèmes psychologiques abordés notamment le trouble de la personnalité multiple. On assiste dans ce roman à des scènes parfois très dérangeantes mais celles ci participent à l'ambiance du roman et elles sont intégrées d'une telle manière qu'elles ne "coupent" pas la lecture comme cela peut arriver parfois. J'ai particulièrement apprécié le personnage de Jeannette que j'ai trouvée très vraie car on aborde beaucoup d'aspects de sa vie privée, j'ai été très touchée par son tiraillement entre son boulot et sa vie de famille, notamment par sa relation avec son fils. Ce premier tome est un coup plus que réussi pour ma part et je compte me plonger rapidement dans la suite de cette trilogie ! Qu'attendez vous pour découvrir cette pépite ?
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A force de lire des billets dithyrambique sur cette série, je me devais de me lancer dans la lecture de la trilogie.

Ca se lit bien, le rythme est soutenu sans être trop rapide. Les personnages sont fouillés et les rebondissements de l'enquête intéressants.

Quelque chose me dit que, dans ce premier opus, les auteurs n'ont fait que tisser la trame de leur histoire, sans en dévoiler toutes les facettes.

Et puis les auteurs nous baladent dans le temps et sur différents continents : ainsi Sofia est-elle partie soigner les enfants-soldats en Sierra Leone dans les années 1980. Nous croisons aussi un père et sa fille russe pendant la Grande Famine dont on devine l'anthropophagie. Chaque situation, à sa manière, nous parle de la part sombre de l'être humain.

Aucun personnage n'est ce qu'il paraît être, et chacun se révèle petit à petit par ses actes.

On sent une urgence dans ce roman, un suspens qui ne cesse de monter.

Le second opus sera-t-il aussi bon ? Affaire à suivre…..

L'image que je retiendrai :

Celle de la fête foraine où se déroule le premier drame et celle où se déroule celui qui clôt ce premier volet.
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Il y a des moments magiques dans la vie d'un lecteur où un livre vous agrippe, vous étonne, vous rive à votre fauteuil et vous laisse à la fois ravi et dans l'expectative de la suite, car l'autre bonne nouvelle ici, c'est qu'il s'agit du premier tome d'une trilogie. Difficile d'expliquer précisément, sans rien divulguer, tous les éléments qui font que ce roman m'a fait une si forte impression. Disons que comme amateur de thriller psychologique j'ai été comblé. Construite autour de deux personnages féminins forts et complexes, la trame dose judicieusement une enquête sur des meurtres d'enfants avec les vies tourmentées des deux protagonistes principales. Peu à peu certaines pièces du puzzle se mettent en place et notre appétit en est qu'attisé. Certains effets de toge surprennent tout en demeurant plausibles. Les retours dans le temps ne sont pas gratuits et éclairent un tant soit peu la brume dans laquelle les auteurs nous font naviguer. J'en redemande... et je l'aurai!
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premier des trois tomes...difficile de s arrêter de lire...c est trop bien..on est pris dans l histoire...
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Âme sensible s'abstenir !! En effet, il y a du sordide dans cette histoire ; du crime, de la pédophilie, des viols, des enfants envoyés au combat…….

Si vous vous n'avez pas peur de tomber dans la noirceur, si vous aimez allez au plus profond de la psyché humaine, si vous vous demandez toujours comment on peut en arriver à commettre de telles horreurs…..

Même si vous préférez le polar qui décoiffe, qui ne traine pas, mais que parfois (ou même plus souvent) vous ne rechignez pas à prendre votre temps, à laisser les choses s'installer, les personnages se révéler…….
Si vous aimez déambuler, et vous laisser promener, ne pas voir clair immédiatement dans le jeu de l'auteur…..si vous prenez un certain goût à vous faire berner…..

Alors ce livre est fait pour vous. Et bonne nouvelle, quand il n'y en a plus, il y en a encore !!!!

Premier volet d'une trilogie, Persona ne révèle pas tout, évidement. La fin est elliptique, énigmatique….mais le reste viendra en son temps.

J'ai aimé la construction conçue pour casser une routine, qui, sur un rythme relativement lent, et de nombreuses pages, aurait pu lasser le lecteur. Or là il n'en est rien. C'est même la frustration qui pointe le bout de son nez, sachant qu'il y a encore des choses à découvrir, mais qu'il faut attendre que le second volet soit disponible. Quel supplice !!!

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Ce roman est le premier d'une trilogie qui vise à égaler le succès de Stieg Larsson et de sa trilogie Millénium. Sous le nom d'Erik Axl Sund se cache en réalité deux auteurs suédois, qui signent ici leur premier roman. Et quel roman ! Une fois pris en main, il est difficile de le lâcher.

Dès les premiers pages, on est accroché. Une femme aménage un appartement, en faisant quelques travaux de bricolage : elle s'assure de l'isolation phonique, colle des morceaux de polyester sur les murs d'une pièce, monte sa bibliothèque sur des roulettes, bibliothèques qui servira à cacher la pièce secrète qu'elle aménage. Puis, elle prend l'enfant qui dort dans une des chambres, s'assure que la dose de morphine agit toujours, et l'installe dans la pièce secrète. Plutôt inquiétant, surtout lorsqu'à la scène deux, on découvre, près d'une bouche de métro, le corps d'un enfant momifiée.
Les deux héroïnes de ce roman sont une inspectrice chargée d'élucider l'affaire de la momie de l'enfant, et une psychologue, qui à deux patients ayant vécu des souffrances horribles par le passé. L'un de ces patient est en ancien enfant soldat ayant combattu en Sierra Leone, l'autre est une femme énigmatique, Victoria Bergmann.
A priori, rien n'unis l'inspectrice et la psychologue, sauf une même problématique : "Combien de souffrances peut-on infliger avant de basculer dans l'inhumain et de devenir un monstre ?"

Âmes sensibles s'abstenir. En effet, l'univers de ce premier livre est plus que noir. Malgré les sujet peu réjouissants abordés (pédophilie, viols, enfants soldats en Afrique), il y a quelque chose d'addictif dans l'écriture, qui fait qu'il est impossible de poser le livre avant de l'avoir terminé. Vivement la parution du tome 2 en février 2014.
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Quatre mains, deux personnalités, pour vous plonger dans une trilogie aux personnalités multiples ! L'écriture est maitrisée, puissante et chargée d'émotion tant et si bien que vous sombrez dans ces histoires de meurtres sauvages avec une faim malsaine et insatiable. Les auteurs vous ouvrent un univers brutal, perturbé et perturbant qui va rendre votre lecture complètement addictive. J'aime les thrillers violents aux crimes atroces (mais passionnants) et plus les protagonistes sont torturés plus je m'anime. Mais je n'aime pas la violence gratuites et la surenchère et c'est ici qu'agit la perfection la plume des auteurs : pas de détails sordides étalés sur des pages entières; votre cerveau fait tout le travail et ne doutez jamais de sa capacité à imaginer le pire. Tant d'émotions vous traversent pendant la lecture : peur, effroi, rage, haine et… espoir…
Trois romans, trois personnages clefs : L'inspectrice Jeanette Kihlberg qui enquête pour la brigade criminelle de Stockholm, elle est votre fil d'Ariane, celle à qui vous raccrocher quand tout devient trop sombre : rationnelle, fragile parfois, elle est têtue et douée dans son métier.
Sofia Zetterlund, psychothérapeute complexe, fragmentée, déchirée mais terriblement douée pour sonder l'âme humaine. Et puis il y a Victoria Bergman, fantôme de lecture, protagoniste immatérielle à la vie réellement douloureuse et violente. Persona vous plante un décor qui n'a plus rien d'enfantin ; pédophilie, enlèvement, esclavage, viol, enfants soldats et désintérêt sociétal pour les enfants sans papier… Chacune de leur côté, la flic et la psy se voient confrontées aux mêmes questions : Par quelle voie devient-on un monstre ? A quel moment la victime se mue-telle en prédateur ? Peut-on être mauvais si on ne ressent aucune culpabilité ? On entame une plongée vertigineuse dans les tréfonds du psychisme humain dans un polar rageur qui met l'urgence au coeur du genre. Trauma est difficile à résumer sans vous gâcher son contenu. Si l'inspectrice ne lâche rien de la première enquête des jeunes sans-papiers assassinés, elle doit gérer deux crimes ; un homme d'affaires important sauvagement assassiné dans son appartement de Stockholm et une femme de la haute société découverte dans un souterrain, une corde de piano autour du cou. On plonge un peu plus loin dans les personnalités de nos trois héroïnes avec un recit à la noirceur vertigineuse. Une suite électrisante qui vous pousse à attaquer sans tarder le troisième opus.
Catharsis fait plein feux sur l'enfance de Victoria Bergman en axant l'enquête autour de l'internat de Sigtuna où elle a séjourné. Cet établissement scolaire à traversé une série de meurtres et la découvertes des corps calcinés des deux principales suspectes vous conte ce terrible passé. Chez l'une d'entre elles, la police découvre des polaroïds documentant les meurtres alignés devant un gros bouquet de tulipes jaunes. La commissaire Jeanette Kihlberg comprend bientôt que, sous les dehors de l'aveu et du suicide collectif, la folie meurtrière est toujours à l'oeuvre. Brutal et imprévisible, ce dernier tome révèle l'âme sombre et violente d'une oeuvre hors norme. Les visages de Victoria Bergam est une expérience de lecture époustouflante. Si les crimes sont parfois difficiles à digérer, le rythme est maitrisé et vous absorbe complétement.
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