On va faire dans la brièveté. Il aura fallu attendre la sortie tant attendue de
Sadako pour avoir le plaisir de retrouver la trilogie
Ring sur les tables des librairies. C'est une bonne chose en soi. Pour le reste,
Sadako déçoit immanquablement. Deux raisons essentielles à cela.
Premièrement, la traduction. En règle générale, j'ai déjà eu l'occasion de le dire sur ce blog, je ne repère pas facilement les traductions défaillantes. S'il y a des incongruités ici ou là, je ne m'appesantis pas dessus. Mais là, surtout au début, les répétitions à répétition, facilement évitables me semble-t-il, ont eu le don de m'écarter de l'histoire qui paraissait pourtant prometteuse.
L'histoire, deuxième objet de la déception. Si je n'avais pas su que Koji Suzuki avait écrit d'autres romans après
Ring, j'aurais pu penser qu'il faisait partie de ces auteurs prisonniers du livre ayant fait leur célébrité. Car, bien que cela ne soit présenté nulle part, hormis par le biais du titre qui ne parlera qu'à ceux qui ont lu et relu la trilogie initiale,
Sadako est un prolongement de celle-ci. Sur plusieurs pages, Koji Suzuki nous refait d'ailleurs l'historique pour recontextualiser l'ensemble et donner une sorte de cohérence ou de justification à l'existence du présent livre. Il vaut donc mieux s'épargner ça et s'attarder sur
Ring ou sur la version japonaise du film qui en a été tirée (ne les ayant pas lus, je ne peux pas me prononcer sur les mangas). Ceux qui sont en quête d'angoisse pure en seront au moins pour leurs frais.
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