Après tous ces développements sur les différents membres des Seven, on arrive classiquement à une phase de combat sous forme de tournoi cette fois et j'avoue que c'est amené de manière assez amusante avec cette mise en bouche labyrinthique.
Une fois de plus
Nakaba Suzuki recycle avec brio des classiques des shonens d'action. En effet, quel grand titre de nekketsu n'a pas eu son tournoi ? C'est un peu un passage obligé. Mais pour y parvenir, il a eu l'idée judicieuse et rigolote de faire passer les candidats pour le filtre d'un labyrinthe fabriqué par un géant. Ce fut parfait pour dynamiser ce tome fait pourtant pour nous faire patienter entre deux révélations et leurs conséquences.
J'ai bien aimé suivre les différents groupes, séparés, puis rassemblés selon les aléas de cette première épreuve. Ce furent l'occasion de belles retrouvailles au sein des Seven, que ce soit entre Diane et Elizabeth ou entre Ban et Meliodas. le mangaka n'en fait pas des tonnes mais ça sonne juste à chaque fois au milieu de ce qu'ils ont à affronter. J'ai de plus été ravie de voir l'ensemble de nos seconds couteaux présents, de la nouvelle génération, en passant par Hendrickson, Matriona ou les Seven.
On n'est pas épargné non plus en révélation et nouveaux liens entre les différents groupes. Si on savait désormais qui se cachait derrière cette grande carrure de Commandement, je n'avais pas deviné pour l'identité du second et ça en dit long d'avoir ainsi des "ancêtres" de Diane et King réunis, tandis que les modalités du tournoi les réunissent également même si Diane n'a pas retrouvé la mémoire. Ça promet ! le tournoi n'a pas commencé que déjà on frétille face à ces duos formés astucieusement et les promesses de danger des antagonistes.
Ah et j'oublie, il y a aussi une phase assez rude pour ouvrir le tome avec les chevaliers de la troupe de Denzel, où entre révélation conséquente, on a pu admirer leur atrocité sans commune mesure. J'aime trembler comme ça !
Pour finir, ce tome nous permet d'attendre avec beaucoup de saveur, non seulement grâce aux nombreuses retrouvailles qui l'émaillent et qui montrent l'importance que l'auteur attache à ses personnages, mais également grâce aux références graphiques et scénaristiques qu'il regroupe. La plus forte est d'ailleurs celle à Berserk, monument de la dark fantasy, qu'on retrouve invoqué avec force lorsque l'arène des futurs combats est créée et qu'on lui donne l'apparence de deux paumes tendues vers un ciel bien sombre. Un an après la mort de Miura, alors qu'on va bientôt avoir entre les mains le tout dernier tome qu'il a écrit, cela a une saveur très particulière.
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