Respire

Déjà, j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur et le fait que les chapitres soient aussi courts. Ça tient en haleine et on rentre facilement dans l'histoire et dans la tête du personnage !

Seulement... Je trouve que ce n'est pas très original. Même si j'ai adoré la fin (et que, pour une fois, je m'y attendais pas malgré les indices), les personnages sont passables et l'histoire aussi...

Je ne sais pas quoi dire d'autre, à part que, pour se lancer dans les thrillers psychologiques, c'est une bonne première lecture, mais que pour les habitués, c'est un peu vu et revu.

On se prend au jeu, c'est intrigant, les chapitres courts sont pratiques, mais ça reste un thriller sympa sans plus.

Je n'avais jamais lu de roman de Niko Tackian et je dois avouer que je n'ai pas été très convaincue par cet ouvrage tout au moins par les premiers deux tiers du roman. le début est alléchant mais assez vite on a l'impression que l'auteur brode autour du « rien » car après presque 150 pages de descriptions des différents lieux de l'île, je me demandais où il voulait m'amener : vers une « Ile au 36 cercueils » (M. Leblanc) bis ? une resucée du feuilleton « le prisonnier » ? ou une version 2.0 du Truman show ? Vers la page 200, l'histoire commence à devenir attrayante pour retomber comme un soufflé après moins de 80 pages. J'ai donc trouvé la construction bancale et même si la fin m'a (un peu) surprise par certains aspects (dont certaines incohérences ??) je garde la sensation d'une grosse déception.

Il y a toujours une distorsion entre l'idée que l'on se fait de quelque chose et la réalité. Pour Yohan, repartir à zéro, une nouvelle vie était forcément synonyme de renaissance. Mais peut-on seulement enfermer le passé ? Comme on enfermerait des affaires dans un placard. On oubliera ce qu'il y a dedans mais le placard et tout ce qu'il contient sera toujours là. Et tôt ou tard, il faudra l'ouvrir à nouveau.
#respire est un thriller percutant. Cette injonction d'aspirer l'air à plein poumons n'est pas inutile car dès les premières pages j'ai eu tendance a évoluer en apnée. C'est un roman court qui fait le job et procure les sensations d'un grand huit.

Cette lecture m'a clairement laissé sur ma faim.

Un écrivain raté débarque sur une île, après avoir accepté de disparaître, grâce à une société mystérieuse. Mais l'île est sauvage, ennuyeuse, et dangereuse, avec des habitants taciturnes.

Le style de l'auteur est très fluide, agréable, ça se lit vite et bien.

Par contre, le fond... je ne dirai pas qu'on touche le fond, mais presque ... pour maintenir le suspense, tout est assez superficiel. Beaucoup de ruines, des échanges, avec la poignée d'humains qui vivent là en autarcie, sporadiques et frustrants. Bref, ça entretient l'illusion un temps, mais l'apparition de la technologie gâche un peu le propos.

Et finalement, la fin de l'histoire est confuse et un peu ridicule. Les références aux autres auteurs ne sont guère subtiles, et je ressors mitigée de ce livre.

Impression un peu mitigé suite à la lecture de ce livre, car grosse impression de déjà-vu / déjà lu. On se laisse néanmoins entraîné dans l'aventure décrite, et le style alerte permet de ne pas s'ennuyer. Alors pour une lecture pour se distraire, au coin du feu ou allongé sur un transat, pour quoi pas. Mais rien de plus, j'ai préféré "triangle noir" du même auteur.

Aussi dérangeant que captivant, un roman qui oscille entre polar et anticipation. On pressent dès le début que le paradis est trop beau pour être vrai, on tremble avec le héros et on ne lâche pas l'affaire jusqu'au dénouement. Inattendu et bluffant mais qui laisse un sentiment de malaise.

N'attendez pas de ce livre qu'il soit exceptionnel, seulement de passer un bon moment de lecture.

Cela faisait un moment que je n'avais plus lu un livre comme celui-ci. Grand retour à mes 12 ans quand toutes mes lectures étaient basées sur une histoire avec un détective, du suspens et un cadre particulier.

Évidemment, rien à voir avec les tous grands chefs-d'oeuvre. Ce livre se défend comme il peut et conviendra plutôt aux ados ou aux plus grands qui souhaitent retourner à cette époque le temps d'une lecture.

Le scénario est de ce qu'il y a de plus classique (énormément de références à d'autres ouvrages du même style) avec quelques touches qui font que cela reste très agréable à lire. On découvre chacun des personnages de l'île un à un et menons l'enquête auprès de « Yohan » si vous vous prêtez au jeu.

Respire est un ouvrage que vous ne lâcherez pas le temps de votre lecture, vous aurez constamment envie de tourner la page pour connaître la suite. L'enquête change du tout au tout à la fin, même si certains éléments permettent de la prédire (une chose qui s'applique seulement pour les meilleurs détectives d'entre vous).

En bref, une agréable lecture qui peut très bien se glisser entre deux livres plus calmes ou à lire le temps d'un long trajet en train. Ne vous attendez juste pas à trop… au risque d'être un petit peu déçu.

Ce roman m'a évoqué Shutter island de Lehane. Tackian le cite d'ailleurs comme une de ses sources d'inspiration. Mais, et c'est sa force, il s'en libère pour écrire sa propre histoire tout en laissant deviner, comme en transparence, ce dont il s'inspire. Il nous avait déjà fait le coup avec son Avalanche hôtel aux réminiscences de Shining. J'ai dû me retenir de lire la fin en cours de route tellement je voulais savoir, c'était un crève-coeur de l'abandonner chaque soir aux portes du sommeil. Mais je me suis retenue, pour continuer à vibrer au rythme du suspense qui monte en puissance page après page et tient ses promesses jusqu'à la fin. Ce titre confirme, s'il en était besoin, le talent de l'auteur qui, tout en s'inspirant des maitres su genre, a su s'en affranchir et trouver son style propre et original qui nous embarque à chaque fois comme si c'était la première.

Avec Respire N. Tackian nous offre une intrigue efficace et où les mystères sont nombreux. Pourtant, plus j'avançais dans ma lecture plus j'avais du mal à me sortir de la tête le Shutter Island de Lehane et celui de Scorsese. La présence de ce phare sans cesse rappelée, les "apparitions" de la femme du héros, les autres personnages qui semblent savoir toujours plus de choses que notre héros... Bref, beaucoup, voir trop, d'éléments. Je ne dis pas que N. Tackian a copié l'écrit de Lehane, d'ailleurs il précise qu'il s'est enrichi de nombreux travaux, dont Shutter Island, pour construire son récit. Mais, pour conserver le suspens j'aurais aimé un autre dénouement car, si vous vous souvenez de Shutter Island, Respire ne vous offrira pas de révélations finales inattendues.

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