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Ne vous fiez pas au titre : La Pucelle et le Démon est un récit au ton ironique et qui ne lésine pas sur les gros mots, les situations violentes ou les allusions sexuelles. L'auteure nous offre une interprétation très personnelle de l'histoire de Jeanne d'Arc, avec des personnages réussis et plein de paradoxes. L'écriture est fluide et l'action est bien présente, mais je me suis tout de même ennuyée sur une partie du roman, principalement à cause d'éléments que j'ai trouvés redondants. J'ai également été un peu déçue que le passé de Sidoine, l'un des personnages principaux, reste un grand mystère pour le lecteur.

Un roman maîtrisé et intéressant, qui nous montre que la réalité pourrait être bien différente de celle qu'on apprend dans les livres d'histoire... A essayer si vous aimez les romans historiques et si vous êtes curieux de découvrir comment l'auteur interprète la célèbre histoire de Jeanne d'Arc !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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J'ai vraiment été très agréablement surprise par ce roman ! Je connais assez bien l'histoire de Jeanne d'arc mais cette réécriture m'a vraiment chamboulée. Outre le fait de remplacer la pucelle par une prostituée, Bénédicte Taffin nous offre un tout nouvel univers à cette histoire, un monde peuplé de démons et de sorcellerie ! Elle a vraiment eu de chouettes idées pour réécrire cette histoire légendaire. Les éléments fantasy sont loin de faire tâches et s'incorporent parfaitement dans l'univers qu'elle nous propose.

Même si je connais assez bien la vie de Jeanne d'arc, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde aux côtés de Sidoine et Oriane. Dès le départ, on se rend compte que l'histoire dévie par rapport à la version officielle. Résultat, j'ai passé mon temps à être surprise ou à me demander ce qu'il allait se passer.

Le style est très fluide. Les pages se tournent sans se rendre compte. le vocabulaire parfois grossier ne m'a pas du tout gêné car je le trouvais totalement en accord avec les personnages.
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Et bien ! Monsieur Pevel a de la concurrence maintenant, et ce pour le plus grand plaisir de nous autres, lecteurs ! Que j'aime lire ces récits basés sur L Histoire avec un grand H et voir comment cette dernière est détournée pour en faire une très bonne histoire où on croise tantôt des dragons, tantôt des démons.
Benedict Taffin pousse la grande Histoire, la bouscule allègrement ( voui quand même hein ! faire jouer le rôle de notre pucelle nationale par une catin !!! ), l'aménage à sa façon et pourtant reste bien calquée dessus. du grand art !

A chaque début de chapitre, nous avons un court résumé de l'action que l'on va trouver, issu d'un vrai livre d'histoire. Ah ben non, on me souffle dans l'oreillette que c'est du Taffin aussi ! Rédigé en vers la plupart du temps et en vieux français On suit ainsi, chapitre après chapitre la mission de Jeanne d'Arc qui se bat contre l'invasion anglaise. Et juste après ce très bref résumé, on retrouve la sauce Taffine si délectable. Ce sont alors les Azuléens (les Anglais) que les Falatiens (les Français) tentent de bouter hors de Falatie. Une Falatie divisée, en proie aux luttes intestines, avec un Dauphin qui hésite à réclamer son trône...

Le récit est porté par deux personnages hauts en couleur et surtout ayant chacun un fort caractère.
D'une part, Sidoine de Valzan, capitaine dans l'armée. Il a la particularité d'être "habité" par un bhargoest, un démon nommé Arkshaar. Ils cohabitent de force, s'entraident sur les champs de bataille, se détestent en dehors. Les dialogues entre ces deux là sont succulents, les paroles d'Arkshaar en majuscule ressortent bien.
Sidoine devait ramener Jehanne, la pucelle qui entend des voix, mais celle-ci vient juste de se faire décapiter. Il ramène donc Oriane à la place, la putain avec qui il vient de passer la nuit...
Cette Oriane est un sacré personnage aussi, un bon carafon, une langue bien pendue, et surtout qui a oublié d'être bête. Elle va se couler dans son rôle à la perfection, trop peut-être.

Et bien entendu Sidoine, dont les colères mémorables lui ont valu le surnom de la Hire, cette grande brute de guerrier qui n'est à l'aise que lorsqu'il a son épée à la main et un ennemi en face, va tomber amoureux de sa "pucelle". Il a bien grand mal à retenir son démon qui ne voit en elle qu'une paire de cuisses à écarter ... "JE LA LUI REDONNERAI, MOI, SA VIRGINITÉ À TA DONZELLE, AVANT DE LA LUI REPRENDRE... DE LA LUI REDONNER... DE LA LUI REPRENDRE..."

Une romance hors du commun entre deux protagonistes qui ont chacun un secret qui pourrait leur valoir de finir sur un bûcher. Une façon ludique de réviser cette partie de notre histoire de France que j'ai adorée. Il y a un juste équilibre dans le récit entre les batailles sanglantes et la romance, les descriptions et les dialogues. le tout servi par une écriture fluide, bref un régal de lecture que je vous recommande chaudement.

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La pucelle et le démon est un roman de fantasy que j'ai trouvé à la fois surprenant et agréable.

Surprenant, car c'est une relecture inédite du mythe de Jeanne d'Arc. Changez les noms, ajoutez de la magie et des démons et vous aurez une idée de l'ambiance. Un tel parti pris aurait pu être ennuyeux à lire, mais ce n'est pas le cas. Parce que je connaissais l'histoire de Jeanne d'Arc, je me suis amusée à rechercher les similitudes, à essayer de deviner comment l'auteur allait utiliser tel élément du mythe.
De plus, cette relecture se double de manigances politiques. Orianne est assez vite reconnue par plusieurs personnes influentes, qui choisissent pourtant de maintenir la mascarade, parce qu'ils ont besoin du symbole qu'elle représente. le personnage d'Orianne devient d'ailleurs ambigu au fil du roman : elle est beaucoup plus maligne que ce qu'on aurait pu croire au départ, elle fait preuve d'un charisme insoupçonné, et on en vient à se demander si au bout d'un moment, elle n'est pas persuadée d'être l'élue.
Sous des dehors assez archétypaux et derrière des combats relativement bourrins (que j'ai aimés, ne boudons pas notre plaisir), j'ai trouvé l'histoire très riche et subtile.

Outre cet aspect novateur, la lecture m'a plu car j'ai passé un agréable moment. D'abord parce qu'il y a des moments vraiment prenant, les combats sont très cinématographiques, assez sanglants et réalistes. J'ai adoré le couple Sidoine/Orianne, qui ne peuvent pas s'empêcher de s'engueuler dès qu'ils sont dans la même pièce, tout en dépendant l'un de l'autre (Mention spéciale aux dialogues assez vifs et aux interventions d'Askaar).
Ensuite, parce que « La Pucelle et le démon », c'est une peinture d'un Moyen-âge crasseux, c'est une histoire qui prend des proportions épiques, ce sont des combats, des démons, des sorcières et des complots, mais c'est aussi une belle histoire d'amour. Alors, avant que les rabat-joies (dont je fais habituellement partie) se barrent en disant « les histoires d'amour, c'est nul », je précise que ce n'est pas tarte pour un sous. L'histoire est racontée d'un point de vue de Sidoine qui éprouve des sentiments… tourmentés et mitigés pour Orianne, qui ne vont cesser de croître au fil du roman. Sidoine n'est pas gentil, ni doux, il se comporte parfois très mal, mais je n'ai pu m'empêcher de me sentir proche de lui et de souffrir avec lui.

Le seul bémol que je mettrais au roman, c'est la dernière partie (la déchéance d'Orianne et le bucher). La fin en elle-même est satisfaisante de mon point de vue de lectrice, mais j'aurais aimé qu'elle soit un peu plus développée. Là, tout est plié en quelques chapitres, c'est un peu dommage.
En tout cas, la fin est suffisamment ouverte pour laisser espérer une suite.

En résumé :
Un roman fort sympathique et novateur, que j'ai vraiment pris plaisir à lire. Une auteure à suivre, à mon avis.

Note complémentaire à cette critique : Si vous lisez ce roman dans un lieu public, vous vous exposerez par contre à force moqueries et railleries. En effet, pour beaucoup « La pucelle et le démon » serait plus un titre de hentaï qu'une référence à Jeanne d'Arc (oui, je sais, la culture du plus grand nombre peut être affligeante).

Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Et non vous ne vous trompez pas, ce roman reprend effectivement la trame de Jeanne d'Arc. Sauf que comme le révèle la quatrième de couverture, cela commence mal puisque des Bhargoests se sont repu de notre sainte Jehanne. C'est là qu'on rentre dans l'intrigue purement fantasy du roman de Benedict Taffin.
Son roman reprend en trame de fond, chapitre par chapitre, le mythe de Jeanne d'Arc. Mais l'auteure y a évidement apporté bon nombre de changements. Et je dois le dire, même si on ne peut s'extraire du fait que c'est véritablement un roman de fantasy, par moment, il est vraiment difficile de ne pas se demander si cela ne mettrait pas en relief quelques vérités sur notre emblématique Jeanne d'Arc.

Je dois l'avouer, dès la première demi-page, j'ai cru commencer un roman un peu mièvre. Dès la demi-page suivante j'ai compris que je m'étais bien trompé ! (Ce n'est pas une critique loin s'en faut, c'est comme si j'avais commencé un roman en croyant lire du Céline Guillaume mais qu'en fait c'était du Justine Niogret, ce n'est pas du tout la même ambiance !)

Une fois que le roman m'a bien remis en place sur sa nature profonde, je me suis laissé vraiment porter par le récit prenant de l'auteure. Et c'est bien là son art, c'est d'avoir su capter toute mon attention, tout en sachant qu'il n'y avait pas vraiment de surprise, sauf pour quelqu'un qui ignore tout de Jeanne d'Arc. Enfin, pas de surprise sur l'intrigue générale, parce que la touche de fantasy qu'amène l'auteure est vraiment présente et apporte au roman une tout autre dimension qu'un simple roman sur fond historique.
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Un roman vraiment étonnant à découvrir absolument. je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Pierre Pevel en le lisant. Pierre qui est sans doute le "must" en terme de fantasy-historique et que Benedict admire. Elle vient de montrer avec ce roman qu'elle en est la digne héritière.
Si on rajoute en plus que le roman est "emballé" par une magnifique illustration de Pascal Quidault, on se demande alors ce que vous faite encore là à me lire alors que vous devriez déjà être chez votre libraire préféré!
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Sans être extra-ordinaire, ce roman est simple et rafraichissant : L'histoire suit la supposée chronologie de la vie de Jeanne d'Arc lors de son départ pour remettre le dauphin sur le trône, mais avec une trame de fantaisy.
Le mélange fonctionne parfaitement !
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L'histoire de Jeanne d'Arc, revue et corrigée à la sauce fantasy. L'histoire est drôlement bien menée, le ton est parfois cru (et les scènes d'amour aussi) mais toujours adapté à l'époque. le lecteur a les pieds dans la boue aux côtés de Jeanne et son armée. Un très bon petit roman.
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L'histoire ? Jehanne, ayant été massacrée par des démons, le mercenaire Sidoine, ramène Oriane, une prostituée rencontrée la veille. Oriane prend donc la place de l'élue, celle qui permettra au dauphin d'accéder au trône et de gagner le combat contre les Azuléens.

La lecture ? J'ai beaucoup aimé lire ce roman à l'écriture visuelle quasi cinématographique. Je lui suis gré d'avoir utiliser un vocable restreint de néologismes (dont les sonorités m'ont plu!). Je n'aime pas trop peiné pour accéder à l'imaginaire du narrateur.
Et sur le plan narratif, l'auteure nous entraîne dans les aventures épiques d'Oriane à travers les yeux de Sidoine, son protecteur et amant, qui au fond est le principal protagoniste. La Hire, comme on le surnomme (j'adore ce mot "ire" qui, pour moi d'emblée, désigne son caractère colérique!), est habité depuis son adolescence par le Démon, un bhargoest nommé Arhkaar. En "googelisant Hire", j'ai découverts qu'il est aussi un personnage historique, homme d'arme qui se rallie à Jeanne d'Arc, surnommé ainsi pour des raisons obscures (colère ou lieu de naissance ou les deux?), de son vrai nom : Étienne de Vignoles.
En bonne conteuse, Bénédicte Taffin joue avec les contrastes : Oriane la prostituée/Jehanne la pucelle, Sidoine l'amoureux transi/Archkaar le démon-pervers assoiffé de sang et de sexe (qui a choqué plus d'un lecteur et que je trouve, pour ma part, ambigû et donc très intéressant), l'histoire de Jehanne - « la vraie » contée en début de chapitre/ l'épisode qui s'y associe d' Oriane emprise avec un zéphyr dans un univers de Fantasy... La fin ne déroge pas à ce thème du double et la pirouette est futée... Très futée!...

Et plus sur mon blog... :)
Lien : http://linnelharsson.blogspo..
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