Un très bon thriller, avec des rouages bien huilés.
Je précise que ce n'est pas mon genre de prédilection, vous me pardonnerez j'espère certaines remarques !
La personnalité du baron oisif mais n'ayant pas froid aux yeux, sorte de James Bond (période Sean Connery) solitaire (pléonasme ?) porte ce livre.
Autour de lui gravitent beaucoup de personnes étranges, pas nettes, parfois assez cliché (des méchants russes à tous les étages, la hackeuse de génie un peu gothique moins déjantée que Lisbeth Salander de Millenium, la police impuissante, la bimbo).
Le style est très fluide et l'histoire se dévore. La plume est parfaitement maîtrisée, allant droit au but, creusant suffisamment les personnages (ce n'est pas parce qu'ils sont barons, russes ou geek qu'ils ont une faible personnalité).
Le tout s'articule fort bien pour un immense jeu de piste dans Paris. le niveau technique est simple et l'informatique, même si elle est au coeur des enjeux, ne prend pas la tête du lecteur. le principe réside dans l'action et les péripéties de tous ordres, qui sont extrêmement variées et pour notre plus grand plaisir. Il y a même de la violence, de la sensualité. Bref, tous les ingrédients sont présents.
Un seul reproche (mineur) : les chapitres égrènent un compte à rebours sympa, mais est-il censé nous inquiéter ? Me concernant, cela n'a eu aucun effet sur moi. Ce n'est que lors du final haletant, lorsqu'on nous a donné le décompte, que j'ai vraiment été inquiet !
Dernière précision : plusieurs livres composent cette série de l'auteur. Je me demande si notre cher baron va se rapprocher un peu plus de la hackeuse de génie.
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C'est un excellent thriller à base de cyber attaque avec un personnage principal bien trouvé moitié russe, moitié écossais. Son empathie va lui jouer des mauvais tours. Il affronte des adversaires liés à son passé et d'autres entourés de mystères.
L'action est rythmée avec peu de temps morts et Paris constitue un joli décor. Les deux cents pages défilent à toute allure et on termine le roman un peu essoufflé mais ravi.
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