Sex in Italy - Intégrale, tomes 3 et 4

Serena serait une star du X et semble assez populaire. Mais elle a aussi des détracteurs. Elle adore s'exhiber et quand elle choque des pudibonds, elle en remet une couche. Les réactions négatives des coincés du c.. semblent l'émoustiller d'avantage. Elle est toujours partante pour une partie de jambes en l'air, que l'aventure soit bisexuelle, le triolisme ou simplement avec son complice et conjoint Marco...
Dans ce tome, ce sont les épisodes 3 & 4 qui sont compilés. Les dessins sont toujours de qualité égale aux premiers opus. Toujours teinté de tons pastel qui apportent une certaine douceur au trait. Pour le scénario et les dialogues, ne cherchez toujours pas du cérébral, comme je l'ai dit lors de la critique du premier tome, le but de cette bande dessinée est clairement d'exhiber et partager les frasques de Serena et pas de nous faire réfléchir. Ce serait idiot de lui reprocher surtout si vous avez découvert le premier livre et que vous avez consciemment chargez le second. J'ai choisi la version PDF sur le site de la Musardine et il faut dire que la numérisation est de bonne qualité. Bref, côté dessin, c'est plutôt réussi et agréable, surtout que le scénario ne nous distrait guère du visuel.

L'insatiable Luce/Selen poursuit sa route dans la plus extrême confusion scénaristique. Dans le tome 3, on pige encore moins ce qui se passe que dans le tome 2, où ça ne menait nulle part mais en ligne droite. Là, ça essaye d'aller on sait pas où, on sait pas comment, on sait pas pourquoi, on comprend que pouic au peu qu'il y a à capter tellement rien n'a de sens. Tarlazzi aurait dû se contenter de saynètes indépendantes, au lieu de bribes qui essayent tant bien que mal de se rattacher les unes aux autres, ou qui sont juste parfois juxtaposées à coups d'ellipse temporelle. Même côté cul, c'est léger, ça manque de dynamisme, de fantaisie, d'ardeur. Beau dessin, mais tout cela est si vide...

Pour le dernier tome de sa tétralogie, Tarlazzi propose une série d'histoires courtes. Enfin ! Fini d'essayer de bricoler un semblant de scénar-prétexte global pour tenter de relier entre elles ses scènes de cul et n'aboutir qu'à un improbable machin bancal et branlant.
Eh ben c'est pas tellement mieux en fait. Certaines historiettes parviennent à raconter quelque chose, d'autres restent un mystère, celle-ci tronquée net sans vraie fin, celle-là sortie de nulle part dans un style graphique à mille années-lumière du reste.
Au moins le tome 4 fait enfin le lien avec sa source d'inspiration, l'actrice Luce Caponegro, nom de scène Selen.
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