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sur 149 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Joséphine Tassy - "L'indésir" - 400 pages - L'Iconoclaste (24/08/2023);
Opening un peu "sexy" (je salue l'effort! Ça faisait longtemps!).
"Il faut pleurer, le jour de l'enterrement de sa mère". Nous assène on comme une vérité inflexible.
"C'est un beau Samedi d'été. Je suis avec un beau garçon. Moi aussi, je pourrais être gaie, si je me laissais oublier qu'elle est morte..."
Quand même c'est assez spécial, en tant que Lecteur, d'être place devant le deuil d'un personnage que l'on ne connait pas.
Au moins la plume est pas mal, et ce n'est pas le pire livre que j'ai lu aujourd'hui.
C'est le contraire d'un feel good, sous certains aspects.
"Je pleure parce que il y a cent raisons de crever et une seul de vivre. le désir."
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Deuil, famille, relations.
Nuria apprend la mort de sa mère qu'elle ne voyait plus depuis des années. Elle l'apprend au retour d'une sortie de boite de nuit. Elle ira avec Abel, rencontré lors de cette soirée à l'enterrement. Ce sera le lieu de rencontre: oncle, ami, amie.
C'est un échange avec toutes ces personnes pour mieux connaitre sa mère.
Il y a de bons passages mais l'écriture est crue, je n'ai pas été transportée par l' atmosphère.

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Résumé : Nuria rentre de soirée avec un inconnu, qui finit la nuit sur son canapé. On l'appelle alors pour lui apprendre que sa mère est morte ; cette même mère qu'elle n'a plus vue depuis des années, qu'elle n'a jamais vraiment connue. Contre toute attente, l'héroïne ne ressent pas grand-chose à cette nouvelle. Elle se rend tout de même à l'enterrement, accompagnée d'Abel, l'inconnu sur son canapé. Ce n'est donc qu'après l'enterrement, à travers les récits des proches de sa mère, que la narratrice découvre finalement qui était sa mère.

J'ai vraiment voulu aimer ce roman. le résumé était prometteur, j'adorais l'idée de découvrir une femme après sa mort, à travers les yeux de ceux qui l'ont aimée. Pourtant, ce roman n'a pas vraiment pris sur moi.

Le positif d'abord : j'ai trouvé la plume de l'autrice très intéressante. Elle joue avec la typographie et la langue pour nous donner à voir des prises de parole très imparfaites, ce qui offre une dimension très réaliste aux personnages. J'ai trouvé original aussi les quelques inserts de poésie ici et là. Les descriptions des lieux sont elles aussi très saisissantes : j'ai vu Paris et ses différents appartements défiler sous mes yeux.

Pour le négatif, qui est purement subjectif : ce roman porte bien son nom. Il s'agit non seulement d'une question d'indésir de la mère envers sa fille, mais aussi d'un indésir général de la narratrice pour... eh bien tout, m'a-t-il semblé. Et si cet état est partiellement compréhensible, j'ai toutefois trouvé qu'il nuisait grandement au récit. Toutes les scènes qui auraient pu toucher le lecteur par leur beauté, leur gravité, leur gaieté, tombent à plat parce qu'elles n'atteignent jamais Nuria - et donc pas non plus le lecteur.

J'ai pensé d'abord à L'Etranger de Camus, qui m'avait donné au premier abord cette même impression de vacuité et de nonchalance, mais je n'ai finalement pas trouvé l'absurdité voulue de Camus dans ce récit. On finit le roman comme la narratrice, avec une espèce d'insatisfaction et avec le sentiment que rien n'a abouti.

Je conclurai enfin en soulignant que ce que j'ai ressenti à la lecture était peut-être voulu par l'autrice, au vu du titre. Dans ce cas, l'entreprise est réussie.
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Pouah… c'était long ! 2 mois pour lire ce livre car il n'est pas très captivant. J'ai dû me faire violence pour le finir.

Nuria a reçu un appel en pleine nuit : sa mère est morte. Pourtant elle ne ressent rien. Elle ne la connaissait pas, pour ainsi dire. Accompagnée d'Abel qu'elle ne connaît que de la veille, elle va rencontrer des gens qui eux l'ont connue. Panoplie de portraits d'hommes et de femmes qui dépeignent sa mère de manières bien différentes.

La scène d'exposition est sympa, les 100 dernières pages plutôt intéressantes. L'entre-deux a juste été un supplice littéraire. La protagoniste ne ressent rien, n'est touchée par rien, alors le lecteur non plus. Rien ne nous atteint, donc on ne s'investit pas dans cette lecture.
Je n'ai pas aimé le style littéraire non plus. Ça n'a pas aidé. Les envolées lyriques m'ont laissée perplexe. Les phrases étaient souvent (trop) longues. Seules les pauses, les respirations, matérialisées par de grands espaces dans le texte m'ont plu.

Malgré tout j'ai bien aimé la morale et certaines citations sont très jolies.
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Nuria fait la fête en boîte. Elle rencontre Abel qu'elle ramène chez elle... Et dans la nuit elle reçoit un appel. Sa mère est morte.
Triste ? Choquée ? Non. Elle ne ressent rien pour cette femme qu'elle n'a pas vu depuis presque une décennie.
Après l'enterrement où Abel l'accompagne, Nuria rencontre des personnes qui ont fait parti de la vie de sa mère. Elle en apprend plus sur cette femme qui ne voulait pas d'elle mais son indésir reste de marbre...

Joséphine Tassy débarque avec un premier roman réussi et poignant ! Elle écrit comme elle parle, fait des pauses, des souffles, reprend, pense, le lecteur se retrouve dans la tête de la narratrice.
"L'indésir" ou comment l'abandon d'une mère a laissé des traces indélébiles sur sa fille.
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Même si je reconnais le talent incontestable de l'autrice, l'apathie totale de la narratrice m'a laissée complétement hors de l'histoire.

Le sujet pourtant était prometteur : Comment vit on l'indifférence à la mort de sa mère, avec qui l'on a coupé les ponts ?

J'imaginais une héroïne plus curieuse malgré tout, plus vivante.
Mais on est ici dans la tête d'une personne froide, très autocentrée, au point de jamais vraiment porter d'attention ni aux gens qu'elle rencontre ni à l'environnement d'une manière plus générale.
Je l'ai souvent trouvée agaçante, presque méprisante parfois.

Je suis d'habitude assez friande de prose et de poésie, mais les "envolées lyriques" semées tout au long du récit m'ont malheureusement laissée de marbre.
Je suis passée à côté de cette belle écriture, tant il m'a manqué de vibration, d'émotion.

Peut être que c'est un souhait de l'autrice de dépeindre une héroïne aussi léthargique, d'où le titre du livre, et dans ce cas, ce n'était simplement pas une lecture pour moi.

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