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3,34

sur 149 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'indésir est une quête, celle de Nuria qui enterre sa mère. Une mère qu'elle ne connait pas, qu'elle n'a pas vue depuis 8 ans, une mère absente. le deuil d'une inconnue.

Mais aussi une rencontre avec Abel.

Deux événements qui se percutent pour lui donner une chance de ressentir à nouveau, de désirer et de vivre.

Un livre marquant tant par son écriture que sa thématique difficile, une fille qui n'a pas été aimée par sa mère. Comment oser vivre, aimer ou désirer
Lien : https://www.noid.ch/lindesir/
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" Ce matin , je me suis réveillée avec une impression d'hier"
Jolie phrase d'accroche au début de ce roman qui finalement ne m'a pas passionnée. Trop lent sans doute pour moi, trop d'introspection sans doute.
Nuria, apprend cette nuit-là la mort de sa mère, qui s'est peu occupée d'elle, et dont elle n'a pas de nouvelle depuis des années. Accompagné d'un garçon qu'elle vient de rencontrer et qui a passé la nuit chez elle, sans plus, elle va partir à la "recherche" de sa mère. L'enterrement sera le départ de cette quête, elle y rencontre un oncle inconnu, puis de rencontres en rencontres, il y aura un amoureux récent, une marraine, des amis et on découvre ( presque) ce qu'était cette femme.
Je passe de l'ennui à des moments plus intéressants. Je survole les poèmes qui parsèment ce roman, je ne comprends pas tout. Une malédiction semble frapper les femmes de cette famille. de mère en fille. A cause de tout ça Nuria ne sait pas aimer. Pas de désir pour elle.
Tout ce petit monde se retrouvera dans une église pour une fin en apothéose, où l'auteure force le trait. C'est surréaliste et presque drôle.
Dommage il ne manquait pas grand chose pour aimer ce roman, mais trop de réflexions ont gâché mon plaisir.
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Nuria rentre de soirée lorsqu'elle apprend le décès de sa mère. Sans grande émotion, c'est presque un soulagement qu'elle ressent. Elle était déjà morte dans sa tête, elle l'est vraiment maintenant... ça ne change rien. Vraiment ?
Nuria n'est pas rentrée seule ce soir-là et forcément, ça casse un peu l'ambiance. Ce jeune homme, Abel, semble différent, il accepte d'accompagner Nuria aux funérailles. C'est étrange pour elle de dire au revoir à cette mère à qui elle n'a jamais vraiment dit bonjour.
Alors qu'elle n'attendait rien, les funérailles vont permettre à Nuria de rencontrer les proches de sa mère, de connaitre un oncle dont elle ignorait l'existence, des amis, une marraine. Chacun va raconter l'histoire de cette mère absente si mystérieuse.

"Je ne comprends pas qu'elle ait su se faire aimer de tant de gens, et qu'elle n'ai jamais essayé de se faire aimer de moi".

Très pudique, douce et poétique, la plume de Joséphine Tassy est remarquable. Bien souvent, j'ai voulu souligner des passages, retenir des phrases. Avec ce premier roman, Tassy nous installe dans un récit intime où cette jeune femme s'est construite seule sans vraiment connaitre son histoire. Comme la vie lui a appris à l'être, Nuria est discrète. Elle écoute beaucoup et ne s'impose pas vraiment face à ces personnes que la vie aurait du mettre sur son chemin bien plus tôt.
Alors qu'elle se croyait seule, Nuria va comprendre en quelques jours que beaucoup sont là pour elle.
La relation qu'elle noue avec Abel est à la fois timide et belle.

De nombreux passages sont émouvants mais toujours, il y a un goût d'inachevé. J'aurais souhaité Nuria avec plus de personnalité, j'aurais aimé connaitre davantage les manques dont Nuria a souffert, comment a-t-elle composé avec cette mère artiste, en dehors des cases, comment est-elle arrivée à aujourd'hui sans être trop cassée ? Nous avons des pistes, des indications, mais tout reste très flou. C'est intéressant mais on en ressort avec un manque, un peu comme Nuria au final...

Nul doute que Tassy a du talent et nul doute que l'Iconoclaste saura la mettre en lumière en cette rentrée.
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L'indésir est le troisième roman que je lis de la rentrée littéraire et je peux malheureusement pas dire que c'est celui qui m'aura fait chavirer.

Le début était prometteur mais j'ai ensuite souffert de cette distance et inconsistance (désolée) que la narratrice proposait. Les personnages ne sont pas solides et sont survolés pour laisser place à des actions qui m'ont semblé inintéressantes. J'aurais voulu pouvoir m'attacher à Nuria, à sa mère, mais cela n'a pas été le cas.
Je garderai en mémoire un texte à l'écriture originale et cash mais avec un petit manque de profondeur.

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Nuria a perdu sa mère mais à vrai dire peu importe, sa mère était une étrangère. Elle se rend donc sans pleurs à sa crémation avec à son côté le solaire Abel rencontré la veille en boite de nuit. Elle va croiser différentes personnes endeuillées qui vont lui faire un portrait multiple de cette femme insaisissable.
Je suis partagée sur cette lecture. J'ai aimé le thème, la femme fragmentée qui n'aurait jamais dû avoir d'enfant et la fille en recherche de frisson et d'émotion. Je suis moins convaincue par la forme, je n'arrive pas à déterminer si c'est un joli travail de précision ou un simple calque de l'oralité mis en page avec talent. Il me faudra donc lire un 2e roman de Joséphine Tassy pour trancher... En attendant, il me reste de belles réflexions sur ces deux femmes.
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L'indésir... Quel joli titre ! A lui tout seul il m'a donné envie d'ouvrir ce livre mais cela n'a pas suffit pour déclencher un coup de coeur.

Pourtant j'aurais pu, j'aurais dû avoir un coup de coeur parce que c'est original, bien écrit, très bien même, parce que ça remet en place le mythe de l'amour filial... A moins que ce ne soit pour cette raison que cette lecture a été difficile pour moi.

Nuria apprend que sa mère vient de décéder et c'est sans aucune émotion et avec un garçon rencontré la veille, qu'elle se rend à ses obsèques. Elle essaie de comprendre sa froideur, elle remonte le cours de leur histoire. L'histoire de l'indésir de sa mère à son égard...

Trop proche de ma propre histoire sans doute, de celle de ma mère enterrée il y a peu, trop de points communs, trop bousculée. A relire sans doute, plus tard ...
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Après avoir vu de nombreux coups de coeur sur ce roman, j'ai eu envie de le découvrir à mon tour ! Je n'ai pas été déçue mais je ne n'ai pas eu de coup de coeur non plus, c'est une bonne lecture en somme. 

J'ai vraiment apprécié la plume de l'autrice. Elle est belle, délicate, vive et singulière. Ses phrases et ses mots percutent l'esprit, bousculent, amènent à la réflexion.  

L'histoire quant à elle, m'a parfois beaucoup émue, parfois remuée car les thèmes qui sont abordés sont forts et universels (lien mère/enfant, deuil, amour…). 

Néanmoins, je dois avouer que j'ai décroché par moments car j'ai trouvé le récit parfois décousu et cela a un peu gêné ma lecture. 

Une belle lecture dans l'ensemble tout de même ! 
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Un appel, dans la nuit : "Maman est morte."
Pour Nuria, qui n'a pas vu sa mère depuis des années, la nouvelle résonne d'étrange manière.
Elle qui pensait avoir fait une croix sur sa mère se retrouve à partir sur ses traces, à aller à la rencontre de ceux qui, contrairement à elle, ont fait partie de sa vie.

L'indésir raconte ces quelques jours à la recherche de cette mère qu'elle n'a pas connue, quelques jours qui lui permettront peut-être d'apprendre à la connaître ou d'apprendre à se connaître elle-même.

L'écriture de Joséphine Tassy m'a beaucoup plu, assez moderne, rythmée, entrecoupée de poésie.
Cependant, je n'ai pas réussi à entrer en empathie avec Nuria malgré sa tristesse et son errance. Et je ressors de cette lecture avec un ressenti mitigé.
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Je n'ai malheureusement pas été convaincue par la plume de l'autrice que j'ai pourtant trouvée musicale et originale. Je l'ai également trouvée poétique mais trop "brumeuses", peu naturelles, me faisant sans cesse décrocher du récit... Dommage car les thématiques abordées sont intéressantes, mais la plume ne m'aura pas donné envie de découvrir le personnage principal...
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Dès les premières phrases, j'ai été captivée. Captivée par la tension, captivée par la force des émotions ressenties par le personnage et la violence avec laquelle elles vous sont narrées. J'ai plongé toute entière dans le personnage complexe de Nuria, écorchée vive, chaotique, mutique.

Si je reste un peu sur ma faim, j'ai apprécié suivre le cheminement de Nuria, accompagnée d'Abel, bien moins paumé et tellement patient, qui vient tempérer un peu le récit, le rendre touchant. Abel évoque l'espoir.

Je suis heureuse d'avoir lu ce livre car il est une sorte de permission. Celle de sortir des sentiers battus, de raconter le brouhaha que constituent souvent les émotions. C'est un roman hybride, empreint de poésie. Il est aussi quelque peu décousu, « brut », à l'image des espaces laissés entre les mots qui laissent deviner les soupirs, les non-dits.

S'il est vrai qu'il y a quelques longueurs dans le récit et certains passages que j'ai dû relire plusieurs fois pour en comprendre le sens, pour autant je ne changerais rien si j'en avais la possibilité, et ce même si j'aurais apprécié que Nuria trouve le salut, une issue, qu'elle parvienne à rompre avec son impassibilité.

Joséphine Tassy, merci pour ce coup de pied dans la fourmilière, cette bouffée d'air, le côté rebelle et avant-gardiste de cette proposition.
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