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Le félin, agent secret médiéval tome 0 sur 17
EAN : 9782244442501
160 pages
Lito (01/10/2005)
3.86/5   7 notes
Résumé :

Obscurum réclame sa vengeance ! Jadis humilié par maître Pirus, le sorcier a promis qu'ils se retrouveraient pour un duel final. L'heure est venue... Le chevalier Yvain de Bréa, dit le Félin, accompagne maître Pirus sur les terres de son ennemi à Brocéliande pour combattre les forces du mal...

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le sage alchimiste Pirus a reçu une lettre de son plus ancien rival, le sorcier Obscurum. Ce dernier lui rappelle que l'heure de la confrontation finale approche. Pirus part donc en petite Bretagne, sous bonne escorte.

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J'étais assez sceptique à la vue du titre qui précise « Le félin : agent secret médiéval ». Mouais, mouais. Bénéfice du doute accordé. D'autant qu'il s'agit d'une littérature jeunesse.
Comme prévu, le style est simple et le ton correspond bien au jeune public. Normal, me direz-vous, connaissant l'auteur (réputé pour sa large production dans ce domaine).

D'après son titre, le roman va nous guider, non pas dans l'inconnu, mais dans la nébuleuse arthurienne, dans les sombres bois de la forêt de Brocéliande. (Et oui, je ne le fais pas exprès, mais c'est un thème qui revient régulièrement dans mes lectures, ces derniers temps.)

Dans ce récit, la forêt est le repaire d'un sorcier maléfique (Obscurum de son petit nom…) ayant juré la perte du gentil maître Pirus. Là, on a posé la dichotomie classique bon/mauvais… pas très folichon tout ça me direz-vous.
Sur un pitch assez abracadabrantesque, qui sied toutefois fort bien à ce type de roman, une petite troupe s'en va parcourir 600km (merci les notes de bas de page) pour aller en forêt de Brocéliande depuis l'Auvergne, et espérer occire le sorcier responsable des maux du seigneur Hugues (on pourrait s'attendre à de multiples péripéties en chemin. Mais non, trois semaines d'un voyage tranquille au royaume de France).

Les personnages sont vraiment peu détaillés et mis en avant, certains traits sont grossièrement accentués pour offrir un brin d'humour et de cocasse dans la plupart des situations.
Yvain de Bréa (le Félin) est un chevalier hors normes (son armure n'a rien à envier à Inspecteur Gadget ou James Bond ; on verra dans ce tome qu'il a des griffes rétractiles dans ses gantelets, une armure multicouches à l'épreuve des projectiles, de la pâte explosive pour les portes récalcitrantes et même une capuche-parapluie...).
son écuyer, Gilles, passe pour un pleutre doublé d'un empoté.
Isabeau, la fille du seigneur, montrera un sacré caractère et une bonne présence d'esprit.
Pirus, l'érudit, touche-à-tout, bien qu'on se demande bien comme il est possible d'exceller dans tous ces domaines et d'être aussi niais par moments.
Le vilain Obscuro et ses acolytes m'ont été bien plus attachants que le camp des gentils.

Côté histoire, certains passages vraiment peu crédibles, d'autres trop faciles. le coup d'Excalibur et de la Dame du lac est emblématique. Un petite balade en forêt ? Hop, on tombe sur l'épée, le Félin arrive à la sortir de son socle sans problème, et cinq minutes après Pirus rencontre Viviane. Quelles coïncidences !
En vérité, le contexte n'apporte rien, placer cette aventure en Brocéliande ou sur la planète Glhujrp ne changerait rien du tout. Au contraire, les quelques bribes de légende arthurienne disséminées ça et là le sont d'une manière très bancale et n'ont pas d'intérêt (pourquoi faire apparaître Viviane ou Excalibur sans les nommer et sans qu'elles ne jouent un rôle dans l'histoire?).

Mais le rythme soutenu et sans répit que nous propre Arthur Ténor tient le lecteur en haleine jusqu'au bout.

À la place du roman "merveilleux" que pouvait laisser envisager la couverture, on se retrouve en présence d'une suite d'événements peu crédibles, d'une histoire débordante d'incohérences, et seul le vilain Obscurum, avec ses plans démoniaques (il a un petit côté Gargamel), relève un peu l'intérêt.
Inversement, on sent bien que rien ne pourra jamais arriver au Félin (pour chaque situation il sort un gadget de sa poche) et, du coup, l'intérêt reste limité.

Bon point toutefois pour la conclusion de l'histoire et la fin du sorcier de Brocéliande ;)
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J'ai été attiré par la saga le Félin par leur couverture. J'ai été intrigué et quand j'ai vu que l'auteur était Arthur Ténor, je me suis dit que ça pouvait être intéressant comme lecture et je n'ai pas hésité à les acheter. Comme dans quelques mois c'est le Salon de Montreuil, il est grand de temps de sortir ces livres de ma PAL pour découvrir ce que l'auteur nous a concocté.
Il existe plusieurs tomes de la saga le Félin mais tous sont indépendants, donc il n'y a pas d'ordre précis mais j'ai quand même demandé à l'auteur par quel livre je ferais mieux de commencer, donc c'est avec plaisir que je me suis lancée dans ma lecture de le sorcier de Brocéliande.

Tout d'abord, qu'est-ce Brocéliande ? Pour les personnes comme moi qui ne savent pas ce que c'est (maintenant je le sais^^), Brocéliande est une forêt mythique de la légende arthurienne où se déroulent de nombreux récits mettant en scène Merlin, les fées Morgane et Viviane, ainsi que certains chevaliers de la table ronde. (Source Wikipédia).

On fait la rencontre de Hugues de Montbrisac qui souffre le martyre d'un étrange mal au ventre. Maître Pirus arrive pour le soigner, diagnostic des coliques frénétiques. Un aigle apparaît à une fenêtre de la tour, seul Maitre Pirus peut l'approcher et prendre le mot de l'animale. le message lui est destiné. Il se replonge cinquante ans plus tôt quand il avait défié un certain Barabas Obscurum, Maître Pirus avait oublié ce détail alors qu'apparemment ce Barabas n'a pas oublié... Maître Pirus accompagné d'Isabeau de Montbrisac – fille de Hugues de Montbrisac, ainsi qu'Yvain de Bréa, nommé le Félin et son écuyer Gilles vont quitter les terres d'Auvergne pour aller en Bretagne défier ce sorcier de Brocéliande.

C'est un livre jeunesse, mais j'ai passé un agréable moment. L'intrigue est intéressante et on a envi de savoir l'objectif final de ce sorcier. Ce livre est composé de cent soixante pages, donc tout s'enchaine rapidement, il se lit très vite. L'auteur utilise un style d'écriture simple mais un langage médiéval, du genre « a none », « en nos terres »… Heureusement que la définition de certains mots est dans le livre, en pied de page, sinon j'aurai été perdue.
L'humour est aussi présent ce livre, surtout au travers de Gilles, l'écuyer du Félin. L'auteur a su me tirer des sourires lors de ma lecture. Chaque chapitre est illustré d'une des scènes, ce que j'ai apprécié pour bien m'imaginer les scènes.
Qui dit Brocéliande, dit la Dame du Lac, mais aussi Lancelot, les fées… Evidemment, l'auteur a apporté un plus qui m'a fait bien rire, surtout par rapport à Lancelot.

Je ne vais pas en dire trop sur ce roman sauf que j'ai adoré. J'ai passé un bon moment avec le Félin. L'histoire est prenante, les personnages intéressants – surtout l'humour de Gilles. Un style d'écriture agréable à lire. J'ai découvert la forêt de Brocéliande à travers la plume de Arthur Ténor. Je me languis de découvrir une nouvelle aventure du Félin mais je ne sais pas encore laquelle…
Lien : http://livres-films-series.b..
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Bref, non seulement j'ai été tenue par l'histoire mais je me suis retrouvée à glousser plusieurs fois; car l'humour est présent par petites touches, quelques fois pas très fine (ou très terre à terre, mais ce qui a le don de me faire sourire), mais tellement agréables que je relisais les phrases juste par plaisir.

Vous allez atterrir dans un Brocéliande comme vous ne l'avez jamais vu. Certes, le petit peuple et autres dames du lac sont présents, les objets abracabrants tels que les Fioles Renversantes, les Hurlantes-de-l'Epouvantes et les Bâtons-de-feu, aussi. Mais ce Brocéliande là, est complètement loufoque ! Vous comprendrez qu'ici, on peut avoir des pincements au nombril, des chats bretons dans la gorge; que les damoiselles peuvent avoir le regard-qui-tue et que Lancelot, franchement… il est vraiment moche !
Le livre est ponctué de plusieurs illustrations… une pour chaque début de chapitre. le livre n'en comptant pas moins de 16, c'est un vrai bonheur de les zieuter.
(chronique complète sur le blog)
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Un roman très léger qui se lit d'une traite. Bien qu'il s'agit d'une série, les livres n'ont aucune suite logique et peuvent dont être lus dans n'importe quel ordre, ce qui est un avantage pour les résumés qui ne donnent pas envie.

Les personnages sont décris dans une fiche au début du livre, ce qui permet de mieux comprendre l'histoire et de découvrir les personnages habituels de la série. J'ai eu beaucoup de mal à faire le lien entre chaque personnages puisque dès le premier chapitres, ils sont tous présent et en pleine action. Rien ne nous permet de nous familiariser avec les personnages, ce qui ma beaucoup posé problème.
C'est peut-être avec une trop grande maturité que j'ai découvert ce livre, puisque j'ai trouvé que les personnages les pus âgés étaient les moins matures et avaient des réactions un peu puéril.

Le récit est plutôt basé sur des dialogues que sur des faits, et les faits sont très brefs. Aucun détail n'est donné, sachant qu'on se trouve avec un sorcier et un savant qui exercent des sciences différentes, il aurait été bien d'en savoir un peu plus ! Un récit très superflu qui mériterait pourtant qu'on s'attarde un peu plus sur la relation du Félin et de l'unique personnage féminine... qui sont les plus intéressants selon moi.

Finalement, l'histoire peut convenir sans problème aux plus jeunes, cependant, le vocabulaire peut parfois poser problème. Quelques mots de la littérature médiéval sont présent et notés d'un astérix, mais ce n'est pas le cas pour tous. Je trouve le vocabulaire parfois trop compliqué pour les enfants de 9 ans à qui est destiné ce livre.

Je n'oublie pas de préciser qu'il y a de magnifiques illustrations à chaque début de chapitre, en relation avec le récit. Je trouve quand même dommage que certaines illustrations soient aussi sombre.

Un livre facile à lire, avec une histoire chevalresque très peu poussée qui conviendrait à des enfants, à condition qu'on puisse les aider sur le sens de certains mots.
Lien : http://teamlitteraire.blogsp..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ce sont des terres de mystères et de légendes. Pour ceux qui le croient, on peut y rencontrer des fées et des enchanteurs, pour les autres des druides et quelques illuminés
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_ Mais bien sûr ! répond le baron. Cela ne pose aucun problème, car ici les druides nous aussi familiers que chez vous les…les…
_ Cochons? suggère l’écuyer du Félin, sans arrière-pensée.
_ Oh ! Gilles, en voilà une comparaison ! le tance Isabeau.
Le pauvre garçon rougit comme une pivoine, mais leur hôte le sauve en éclatant de rire. Puis il annonce:
_ Demain, nous irons voir rien moins que le druide Suprême, Gwineventer Le Gouëzec !
_ A vos souhaits, marmonne Gilles, facétieux.
Cette fois, c’est son chevalier qui lui fait les gros yeux.
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_ Ma parole, s’inquiète l’alchimiste, on les croirait capables de nous attaquer, et commes des harpies, de nous réduire en charpie.
_ Très jolie rime, le félicite le chevalier. Rassurez-vous mon cher ami, j’ai dans mes fontes… ici, assez de Hurlantes-de-l’épouvante, pour les chasser… séance tenante !
_ Hum, pas mal.
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Un petit personnage rondouillard trottine à leur rencontre. Tout essoufflé, il s’incline et se présente:
_ Messires, soyez les bienvenus au manoir du grand Barabas Obscurum ! Je suis Sigu, son humble bras droit qui l’assiste en tout et dont il ne peut se passer, soit dit en passant modestement. Suivez-moi, mes bons seigneurs.
Il exécute une génuflexion grotesque, et le voici qui se remet à trotter, à reculons !
_ On ne tourne jamais… pff, pff… le dos à un visiteur…pff, pff… de grande marque, explique-t-il en soufflant.
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_ Qu’y a-t-il? s’enquiert Yvain.
_ Eh bien… j’ai cru voir…Dites-moi, sire Yvain, cette boisson âcre que nous a servie notre hôte, le chouchou-quelque chose.
_ Le chouchen.
_ Oui, c’est cela.
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