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Critique de HORUSFONCK


" Ce pauvre Charles", comme disait un personnage de Georges Darien à propos du Charles numéro 10.
Voilà du Teulé comme je l'aime: L'imbrication de la petite histoire dans la grande, en une série noire dans laquelle ne manque ni crimes, ni sexe, ni sang.
Le héros de ce théâtre historique digne du grand guignol: le Charles précédent du 10, héritier des tares et aberrations de la monarchie absolue de droit divin. Ce Charles, dont Jean Teulé nous narre la folie montante après cette Saint-Barthélémy du massacre initié par la reine-mère et les conseillers catholiques ultra. Crime ignoble qui se répandra sur la France entière comme une peste horrifique. Crime qui dévaste le roi, le ronge et le mange vivant.
Ce Charly 9, qui se réfugie dans la chasse et les bras de sa maîtresse... huguenote; qui accumule les frasques et les gaffes. Ce Charles, assis sur un trône trop grand pour lui et que guigne son frère Henry... prochain monarque et préféré de maman-Catherine.
Non, aucun souffle grandiose ne passe sur ce récit. N'y résonne que la trompe de chasse dans laquelle souffle Charly 9 à s'en époumoner et ce vent mauvais des guerres de religions qui n'en finissent pas de finir.
... Et ce rictus d'un roi mourant-sanglant et cette tête coupée qui baigne dans un bocal d'alcool trimballée par la soeur du monarque; resteront les images-phare de ce récit sombre, puissant et sardonique.
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