L'histoire des 3 Adolf, tome 1

Contexte historique très bien rendu, intrigue haletante, humour, des personnages multiples.
Une grande réussite !

J'ai adoré me plonger dans ce grand classique du manga : L'histoire des 3 Adolf par le grand Osamu Tezuka. Une histoire passionnante, un style graphique très réussi à mes yeux, beaucoup de rythme... j'ai tout aimé et j'ai vraiment hâte de connaitre la suite de l'histoire !

L'un des plus grands auteurs de Manga nous raconte l'histoire de 2 enfants amis alors que l'un est allemand et l'autre juif dans le Japon à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Mais aussi celle d'un journaliste sportif dont le frère a été assassinée par les nazis. L'intrigue reliant les deux parallèles étant les origines supposées juives de Hitler qui pourraient mettre en péril le Troisième Reich. Je ne sais pas si c'est le fait de savoir que, quoiqu'il arrive, la petite histoire ne viendrait pas chambouler la Grande où la perspective des 1200 pages dont je n'avais avalé que le premier tiers mais je n'ai pas pu aller au bout de cette oeuvre pourtant magistrale. Les habitués du coin savent que je ne suis pas un grand amateur de manga (on a du en croiser une poignée maximum sur B.O BD) et malgré une narration réussie, entre les tics du genre et une action qui tire souvent en longueur, cette série se terminera sans moi.
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Un manga intéressant, plein de suspense. C'est l'histoire de 3 personnes prénommées Adolf : Hitler, un garçon allemand vivant au Japon, et un autre enfant allemand, et juif, qui vit au Japon. Tous les trois sont unis par un destin commun. Les deux enfants sont amis, malgré la réticence de leur famille.

L'histoire débute pendant les Jeux Olympiques de 1936 à Berlin où Sohei Togué est un reporter sportif japonais envoyé par son journal pour couvrir l'événement. Il est joint par téléphone par son jeune frère, étudiant dans la même ville, qui semble avoir de mystérieuses révélations à lui faire. Mais en arrivant en retard au rendez-vous, Sohei trouve l'appartement dévasté et son frère lardé de coups de couteaux ! le corps est emporté par la police mais quelques heures plus tard, plus personne ne semble se souvenir de l'existence de cet étudiant japonais connu pour être un activiste communiste. Sohei va faire le rapprochement avec le crime d'une geisha au Japon dont le corps avait la même particularité : du plâtre sous les ongles...
L'intrigue nous emmène à la suite du reporter sur les traces d'informations pouvant déstabiliser Hitler et la montée du nazisme en Allemagne, un document conservé au creux d'un buste de plâtre de Wagner.
Les deux autres Adolf du titre sont deux enfants vivant au Japon, l'un est fils de l'ambassadeur d'Allemagne qui a épousé une japonaise et l'autre fils du boulanger juif du quartier. Les deux enfants sont amis contre l'avis de leurs parents et vont se trouver mêlés bien malgré eux à cette quête du document compromettant.
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Les classiques du cinéma sont non seulement en noir et blanc, mais aussi parfois muets. Il en va de même pour un classique manga, point de couleurs, des planches uniquement travaillées avec de l'encre de Chine noire, quelques trames et des dialogues bien construits pour donner plus de poids aux dessins.

Je reprocherais à cette édition juste la taille des caractères lorsqu'il s'agit de nous donner des informations historiques, géographiques, politiques ou religieuses. Même avec mes lunettes, je suis limite en train de sortir ma loupe pour les déchiffrer ! Alors imaginez-moi en train de plisser les yeux le soir dans mon lit pour ne rien perdre de ce petit chef d'oeuvre.

Dans L'Histoire des 3 Adolf, la rumeur faisant d'Adolf Hitler un juif joue un rôle central. C'est même sur cette hypothèque que se repose Osamu Tezuka. Il s'agit d'une des plus fréquentes questions sur les origines d'Adolf Hitler.
En réalité, tout repose sur un témoignage qui a été fait lors des Procès de Nuremberg. Ce dernier prétend que le père de Hitler était le fils illégitime de la grand-mère de Hitler et de son patron juif lorsqu'elle habitait à Graz en Autriche. Mais Simon Wiesenthal a affirmé que ce n'était pas vrai. (Pour mémoire, il était l'un des rescapés des camps d'extermination nazis de la Seconde Guerre mondiale. Il avait consacré le reste de son existence à la traque des criminels de guerre nazis. Contrairement à beaucoup d'autres, il n'avait pas repris la profession qu'il exerçait avant-guerre, mais s'est consacré à la recherche des criminels nazis, devenant le plus célèbre chasseur de nazis, la conscience et la voix, non seulement des six millions de victimes juives de la Shoah, mais aussi des millions d'autres victimes assassinées également par le régime nazi.)

A suivre...
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