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Critique de cmpf



Le dénommé John Herbert Sigismond Fitz Roy de la Pluche est domestiques mais un domestique soucieux de son rang. Il sert tout d'abord chez Altamont qui se révèle exercer un métier tout à fait honorable mais en bas de l'échelle. Lorsqu'il l'apprend, John décide de le quitter et de ne s'engager désormais qu'auprès de gentilshommes. Il devient ainsi le valet de pied de l'honorable Hector Percy Cinqpoints dernier fils d'un comte et pair.
Cependant ce gentilhomme est désargenté et gagne sa vie en trichant quelque peu au jeu et en ne payant pas ses dettes. Ayant réussi “un bon coup”, il quitte l'Angleterre et ses créanciers et s'installe à Paris où il se met en quête d'une héritière. Mais dans cette chasse il se trouve avoir affaire à son propre père à qui il a eu le tort de refuser un prêt. le tout toujours à travers le regard de John. On se bat avec les pires armes et sans le moindre scrupule quant à la parenté ou tout autre X mais toujours avec une parfaite élégance dans le langage. Ce contraste entre les paroles et les actes créé un humour irrésistible. Comme l'est celui entre l'apparente parfaite correction de John et ses indélicatesses. Ainsi lit-il un courrier qu'il doit porter pour s'assurer que l'on ne s'est pas trompé d'adresse. Et ce n'est qu'un des multiples exemples de sa roublardise.
C'est jouissif, aristocrates, femmes, domestiques,... Chacun est X sous la plume virulente de Thackeray.
Une lecture qui n'occupera que quelques heures et qui me paraît parfait pour égayer un jour de pluie.
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