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Vador un violeur se suicide après la visite d'un prêtre. Pourquoi a-t-il mis fin à sa vie alors qu'il allait prochainement sortir de prison ? Il semblait avoir peur. Peur de quoi ou de qui ?
Dans un même temps la police est bien occupée sur la disparition de Fabien Larcy un homme politique.
Pendant ce temps un homme se faisant appeler Hadès joue au justicier dans la souricière (cellule de dépôt de l'ancien Palais de justice) En se baladant sur le net, il va être perturbé en reconnaissant une femme grâce à son tatouage.
J'ai bien aimé le mélange de différentes enquêtes à la fois qui apporte du rythme dans la lecture. Cette mis en forme est totalement maitrisé. Elle maitrise également le monde de la police car elle a été la première femme commissaire divisionnaire en France. Un roman agréable à lire.
La série Marion sur 13ème rue est une adaptation des romans de Danielle Thiéry.
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On retrouve la commissaire Edwige Marion et son équipe, avec entre autre, la capitaine Valentine Cara qui dans cet opus se marie avec Rose, médecin légiste, le commandant Luc Abadie, en couple jusqu'à il y a 6 mois avec le lieutenant Jean-Charles Annoux. Si je mentionne ces personnages c'est pour souligner la part relativement importante de la vie familiale qui pénètre la sphère professionnelle et colle à la société d'aujourd'hui.

Dans ce polar, bien français, un violeur en série, Vador, se suicide en prison peu de temps après la venue d'un étrange prêtre. Dans le même temps, un homme politique est porté disparu. Simultanément, un mystérieux personnage se faisant appeler Hadès, sème plusieurs cadavres, s'octroyant le droit de faire sa propre justice quand il estime que celle-ci n'est pas correctement rendue. Et pour ce faire, il ne ménage pas ses efforts ni son imagination quant aux tortures qu'il fait subir à ses victimes avant de donner la mort, dans "la souricière", lieu appartenant à l'ancien palais de justice de Paris. La commissaire Marion et son équipe ne manquent pas de travail.

Il faut bien s'accrocher au début de ce roman car il y a pas mal de personnages à intégrer. Une fois ceci fait, cela va mieux et on peut suivre ces aventures avec plaisir. Danielle Thiery sait bien doser le mélange entre la vie privée de ces personnages et leur vie professionnelle, ce qui nous les rend attachants. Plusieurs enquêtes à suivre. C'est dense mais bien ficelé et maîtrisé. Bien écrit, bien rythmé, un bon polar bien de chez nous.
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Si vous avez déjà suivi la commissaire Edwige Marion dans ses enquêtes, vous connaissez une partie de son équipe, en particulier la capitaine Valentine Cara, qui vient d'épouser la médecin légiste Rose. Mais aussi le commandant Luc Abadie. Son collègue et amoureux le lieutenant Jean-Charles Annoux l'a quitté quelques mois plus tôt. Il se remet à peine de cette rupture.

Ce nouvel opus commence fort avec le suicide en prison de Vador, un violeur en série, et par la disparition inexpliquée d'un homme politique. Alors que Valentine devrait filer le parfait amour avec Rose, l'apparition soudaine de sa mère sur les bancs de la mairie lors de son mariage sonne la confrontation avec un pan de sa vie qu'elle ignorait jusque là.

Un décès dans une clinique inconnue, une famille plus dense que prévu ou même supputé, une enquête qui entraîne Valentine à la prison de Caen sur les traces de Vador et d'un mystérieux confesseur, un justicier cagoulé qui hante les couloirs sombres des sous sols du 36 quai des orfèvres, rien ne manque pour tenir le lecteur en haleine.

Les couloirs du 36 ont connus de nombreuses intrigues et de multiples passages, et apparemment le 36 Bastion a beaucoup de mal à rivaliser. En particulier dans l'esprit de ceux qui ont vécu la plus grande partie de leur carrière sur l'île de la cité. Pourtant, les sous-sols recèlent des secrets qu'il faut laisser tranquilles, et la souricière semble être un endroit dans lequel il vaut mieux ne pas trop s'attarder, tant l'esprit sordide des lieux paraît intact.

Danielle Thiéry a l'art et la manière pour faire avancer son intrigue tout en nous faisant vivre aux cotés de ses personnages. Une fois de plus, je me suis laissée embarquer par Marion et son équipe, par leur enquête qui aborde de multiple sujets, viol, violence sur les enfants, pédocriminalité, darknet, prostitution, justice et croyances, et les sentiments les plus divers, amour, haine, résilience, pardon, oubli, jalousie, vengeance, pour ne citer que ceux-là.

https://domiclire.wordpress.com/2022/12/01/la-souriciere-danielle-thiery/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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La souricière : c'est le nom que donnaient les policiers au dédale reliant en sous-sol les cellules de l'ancien « 36 », désormais désaffecté, et l'ancien Palais de justice… Enfin, ce lieu chargé en histoires terribles est-il vraiment aussi déserté qu'on le pense ?
Plusieurs affaires s'imbriquent dans une intrigue alambiquée à souhait où les rôles s'inversent avec des « gentils » pas si clean… et des méchants moins coupables que prévu…
Un rythme enlevé dans une enquête à rebondissements avec des acteurs/policiers attachants et complexes.
Ce dernier opus de Danielle Thiéry est mon premier roman de cette auteure et c'est le petit reproche que je ferais : du coup, j'ai trouvé que la psychologie des personnages était peu fouillée mais je suppose qu'elle m'apparaitra plus explicite en lisant des romans précédents de la même autrice… ce que je ferai sans nul doute 😊
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Bonjour les babeliophiles,petit retour sur ma dernière lecture "LA SOURICIÈRE"de D.Thiéry. 3eme livres que je lis de cette auteure et c'est celui que j'ai le moins aimé,car je l'ai trouvé long, entre histoires de famille, crimes sordides, corruption j'ai eu beaucoup de mal au point que je sautais quelques passages (je sais ce n'est pas bien mais .....)MAIS ça ne m'empêchera pas de lire d'autres livres de D.Thiery mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel
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Danielle Thiéry connait bien La Souricière, cet espace entre le 36 quai des Orfèvres, lieu mythique abandonné au profit du Bastion, et le Palais de Justice de Paris. Seulement, la fiction qu'elle nous propose avec ce nouveau roman policier n'a rien à voir avec la réalité, sauf à ressortir du musée de la Police différents éléments de torture sado-maso trouvés lors des enquêtes.

Car, La Souricière couvre un certain nombre de sujets de déviance avec notamment la pédocriminalité, la vengeance, les milieux libertins et même le milieu politique !

Même si le roman s'ouvre sur le suicide d'un tueur en série spécialisé dans le viol de mineurs, ce sont une série de disparitions, notamment une dans le milieu politique, qui va aboutir à la saisine du Commissaire Marion et de son équipe pour enquêter.

L'équipe autour d'Edwige Marion fait toujours corps avec elle. Au début de la Souricière, la Capitaine Valentine Cara se marie avec sa bien-aimée Rose, médecin légiste. Mais, son passé viendra lui éclater en plein visage.  Luc Abadie, en panne de compagnon pour l'instant, loge chez Marion, le temps de voir venir. Alix la psy modère comme elle peut les brusqueries de Cara, mais elle n'a pas son pareil pour décrypter les mots et les silences des suspects. .

La présence d'un tueur nommé Hadès, le dieu des enfers, qui hante la Souricière puis un trio de très bizarres drôles de dames pas du tout drôles complètent l'ensemble.

Ce qui m'a frappé dans ce nouvel épisode c'est la multitude des fils tirés au cours de l'enquête pour arriver  à une résolution finale époustouflante. de plus, Danielle Thiéry  a su alterner la psychologie de ses personnages avec des événements intimes. Elle ajoute aussi à son investigation suffisamment d'horreur et de perversion pour que ça soit quand-même assez gore !

Avec La Souricière, Danielle Thiéry nous promène dans le dédale de son univers où l'enquête complexe et dense absorbe jusqu'à la fin. de plus, la série Marion arrivée sur la 13ème rue devrait permettre à La Souricière d'être une lecture d'été bienvenue !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Je n'avais jamais lu de roman policier de l'auteure qui fut la première femme commissaire divisionnaire de la police française. Eh bien, c'est fait, mais j'avoue humblement que je n'ai pas aimé. Bon, il en faut pour tous les goûts, et celui-ci n'est pas du mien. Beaucoup de personnages que je confonds, des dialogues creux ou pas vraiment intéressants et des longueurs, beaucoup de longueurs. le livre se traîne, comme si encore une fois, il faut absolument, par contrat, écrire 400 pages et qu'il est alors nécessaire de délayer, d'ajouter des phrases inutiles au propos voire nuisibles au rythme et au style du roman. Tout cela fait que je m'ennuie, que cette histoire ne parvient pas à m'accrocher.

Je laisse les nombreux lecteurs et amateurs de la commissaire Edwige Marion ou ceux qui auraient envie de la découvrir à cette lecture qui pourra, pourquoi pas, leur plaire.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Qu'est-ce que la souricière ? Un piège à souris certes mais une fois à l'intérieur, il est impossible d'en sortir. C'est aussi le surnom donné au passage souterrain entre la cour du 36 quai des orfèvres et le Palais de Justice par les prévenus.Un lieu mythique et quasi historique mais à l'abandon aujourd'hui, enfin peut-être pas au vu du dernier habitant qui hante les lieux, surnommé Hadès en référence au dieu des enfers.
On retrouve le personnage récurent de la commissaire Marion et son équipe. Alors que la suicide d'un détenu sur le point d'être libéré pose question et que des disparitions inquiétantes sèment le trouble dans la sphère politique. On plonge pour un aller simple en enfer avec trois drôles de dames pour une histoire glauque au relents putrides qui vient nourrir une fois de plus l'appétit insatiable des lecteurs de polars. Avec un style aguerri et des descriptions plus vraies que nature, on côtoie le malin. Une écriture dynamique, sans lenteur qui va au plus prêt de l'os. Une construction du récit aboutit, où l'on trouve tout ce que l'on attend en terme de suspense, d'horreur, de révélation, de quoi plonger la tête la première dans une enquête qui vous fera regarder le prochain canidé que vous croiserez avec circonspection. Plusieurs pistes à suivre, des secrets de famille qui éclatent, une vengeance poussée à son paroxysme et un final qui laisse la porte ouverte à une nouvelle aventure, que demander de plus. Alors même si on peut lire ces romans séparément, il me semble judicieux de les reprendre dans l'ordre afin de profiter pleinement des informations dévoilées sur les personnages. Ils n'en seront que plus attachants en sachant un peu plus ce par quoi ils sont déjà passés. Beaucoup de personnages féminins forts dans ce polar, ça fait du bien . Bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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J'ai dévoré ce roman. Dès l'introduction, le ton est donné, ce roman sera brutal, violent, loin de ce que je m'imaginais!! Pour mon plus grand plaisir….

J'ai découvert à travers ce roman, une enquêtrice à suivre, que j'imagine finalement à l'image de l'auteure. Danielle Thiery maitrise son sujet sur le bout des doigts et pourtant, nous ne sommes pas envahis par des sigles, par un vocabulaire propre à un monde qu'on ne connait pas: les flics, elle a su retransmettre et vulgariser son discours et ça fonctionne. Son héroïne est juste, fragile parfois et attachante, tout comme les gars de son équipe.

L'histoire est prenante, violente, wahou si je m'attendais à ça!!!! Alors, oui, j'avais compris qui est Hadès mais je n'avais pas tous les tenants ni tous les aboutissants et je me suis prise une bonne claque en lisant la fin!!! tout est fait pour nous maintenir en haleine et ça fonctionne, jusqu'à la conclusion, on en prend plein la vue et ça ne donne qu'une chose: on veut en lire d'autres!!!

Un super découverte policière avec un rythme effrénée de Paris à la Normandie, à Romans. Génial!

Lien : https://loeildesauron1900819..
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Troisième lecture proposée par le groupe de lecture de ma libraire et des éditions J'ai Lu: un polar.
Le nom de l'auteure ne m'est pas inconnu tant ma libraire m'a incité à sa découverte, et puis elle fut une femme remarquable dans sa carrière d'avant l'écriture. Elle fait partie de ces femmes qui ont ouvert la voie à de nombreuses autres à une époque où être en poste à responsabilité dans la police (éminemment masculine) n'était pas concevable. Ces femmes qui sont éminemment inspirantes pour toutes les petites filles et jeunes filles, m'impressionnent toujours.
En tant qu'auteure, elle a commis plus de 20 livres, dont certains ont été primés, et a fait naître une héroïne récurrente Edwige Marion, commissaire de PJ.
Pour la Souricière, on est pris au piège dès les premières pages, un signe très positif. Ce passage entre la cour du 36 et du Palais de justice de Paris est ainsi baptisé par les délinquants arrêtés et déférés au Parquet à l'issue de leur garde à vue. Elle est un des sièges de l'intrigue, il s'y passe des choses terribles à la barbe et aux yeux des institutions. On parle d'un tueur en série, de rédemption, de manipulation. Mais là où Danielle Thierry est redoutablement talentueuse, c'est qu'elle fait se croiser diverses intrigues qui touchent la « famille policière » construite autour d'Edwige Marion, Valentine Cara la capitaine, Kerman le collègue en fin de carrière et bien d'autres. Cette enquête est tentaculaire, les faces cachées très nombreuses, et elle nous laisse des petits indices partout.
On va se balader entre Paris, Caen et Romans et les entrelacements entre l'affaire ou les affaires où se mêlent des gros bonnets de la politiques et l'underground du sexe et de la prostitution vont se serrer à ne plus pouvoir respirer.
Je pensais avoir deviné l'issue au premier tiers du livre, mais me suis totalement trompée. La seconde moitié du livre est intenable au niveau du suspens, les chapitres s'arrêtent souvent sur une révélation suspendue. On ne peut pas lâcher ce livre, il reste attaché à nos mains.
Le style est incisif, il y a du rythme, on est pris par la main et baladés comme des enfants. Les personnages sont attachants.
Je suis totalement conquise et sous le charme, je vais devoir lire toute la série car, bien sur des éléments sur la vie de Marion sont subtilement distribués ça et là. Impossible d'en rester là. Origine inconnue, crimes de Seine et le jour de gloire en premier ou dans l'ordre de parution, telle sera la question !
Un excellent polar et une nouvelle enquêtrice à suivre !

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