Il s'agit d'un abord léger de la permaculture: c'est une façon de jardiner et une façon de vivre; un peu moralisateur et pas toujours exact." la permaculture imite toujours la nature qui est un merveilleux modèle"
Quelques conseils utiles mais cela reste assez superficiel.
Il parait que la permaculture existe depuis 40 ans...je l'ai toujours pratiquée intuitivement depuis 1950!! Qui dit permaculture dit compost: le livre fait une liste de ce qui se composte ou pas. "y compris les agrumes" or jusqu'à présent on disait que non. On ne dit pas que faire de ce qui ne se composte pas comme les coquilles d'huîtres ou de moules.
J'avoue y mettre mes cendres de bois. Les escargots et les limaces font partie des décomposeurs...mais en attendant ça bouffe ce qu'on plante: il y en a trop.D'ailleurs quelques pages plus loin, les limaces sont traitées de nuisibles, appréciées des poules (et de ma tortue d'eau de 40 ans)
Le jardin: à l'inverse d'un espace sauvage, le jardin désigne un lieu aménagé où on cultive des végétaux spécifiques mais en permaculture, le but est de faire en sorte que le jardin ressemble à se qui se passe à l'état sauvage. Car la permaculture est une philosophie de vie pour se rapprocher de la nature et l'imiter.
cela suppose donc que la nature est belle et bonne... dans ce livre, on parle de patience, d'entraide et même de résilience. J'ai des doutes.
Le livre est agréable à lire et joliment illustré.
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J'ai pris ce livre ce jeunesse pour savoir comment expliquer la permaculture aux enfants. Mais ce livre a une approche plus « nature » que « permaculture » dans le sens où les auteures cherchent d'abord à montrer comment marche la nature : décomposition, gestion de l'eau, gestion des déchets, énergie du soleil… toutes ces notions sont abordées mais de façon très simple et abordable. le but est de comprendre la nature avant de l'appliquer à son jardin.
Un ouvrage que l'on peut prendre comme introduction à la permaculture mais qui n'aborde donc pas du tout le jardin en permaculture.
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Sur ton trajet quotidien ou lors d’une balade, peut-être as-tu déjà remarqué une petite fleur bravant le ciment d’un mur en briques ? Ou bien les racines d’un arbre repoussant le trottoir ? Ou encore des herbes sortant d’une craquelure sur le goudron ?
C’est exactement ce que l’on appelle la résilience écologique : la capacité de la nature à garder ou à créer un état stable et dynamique après un traumatisme.
La nature est bien faite, elle réussit à contrôler cette richesse qu’est la quantité.
Par exemple, pour éviter qu’une branche trop lourde ne craque, les fruits tombent. Et quand ils sont au sol, soit ils sont mangés par des animaux, soit ils pourrissent et viennent alimenter la terre.
Rien n’est perdu, la nature utilise tout ce qu’elle produit !