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4,01

sur 2369 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai découvert Tolkien au début des années 2000 grâce aux films de Peter Jackson. J'ai alors lu le Seigneur des anneaux, le Hobbit, Les aventures de Tom Bombadil, les Contes et Légendes inachevées et Les enfants de Húrin. Bien que parfois ardues, ces lectures m'avaient procuré beaucoup de plaisir.

Aussi lorsque j'ai dû me décider à lire un prequel dans le cadre du challenge Multi-Défis, mon choix s'est naturellement porté sur le Silmarillion. D'autant que j'ai lu Beren et Lúthien il y a deux ans et j'avais beaucoup aimé.

La lecture du Silmarillion m'a fait l'effet d'une douche glacée. Je savais que le livre était moins accessible que le SDA mais je ne pensais pas qu'il serait assommant.
Des noms, des noms à perte de vue ! Tolkien nous fait la généalogie de toutes les familles de Nains, d'Elfes et d'Hommes... j'ai l'impression qu'il y a plus de noms que de pages dans ce bouquin.

Le pompon c'est qu'il ne se passe rien ou si peu. L'histoire n'est pas romanesque et elle est brouillonne. J'a cru mourir d'ennui à plusieurs reprises. J'ai fini par passer des pages et lire en diagonales pour en voir le bout.

Malgré tout je reste admirative devant l'imagination de Tolkien et son érudition. Et mon attachement à la Terre du Milieu reste intacte malgré cette lecture pénible ;-)


Challenge Multi-défis 2019
Challenge le Tour du Scrabble en 80 jours
Challenge Mauvais Genre
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Cet ouvrage, c'est la Genèse de tout ce qui fera "Le seigneur des anneaux" : les Elfes, l'apparition des Nains, la Naissance des hommes, mais aussi Morgoth, patron de Sauron, etc. C'est sur ça aide à comprendre les best-sellers suivants. Mais, au final, je vais m'attirer les foudres des afficionados : j'ai rarement eu une lecture plus pénible. On peut acclamer le génie de toute cette invention, ce travail des mots, des noms, des lieux et j'en passe. Soit. Mais les 150 premières pages c'est : Untel fils de Truc, petit-fils de Machin, aussi appelé Bidule, marié à Machine, fille de Machin-Machine, de la région de XX après avoir fuit YY, s'installèrent à ZZ pour y fonder les Trucs-Bidules, ancêtres des Machins-Choses, etc. Pas besoin de continuer ? Quand, en plus, ils n'ont pas les mêmes noms selon la race qui parle de ce Untel ou de ce Bidule. C'est indigeste au possible. L'index à la fin est presque plus lisible. Il faut une vie pour tout noter et être en accord avec ce déballage. Puis, en deuxième partie de livre, ce sont conflits, batailles, guerres, querelles, vengeances, etc. J'irai relire Bilbo un jour, mais alors pas celui-ci. Ça c'est fait !
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Partager ce qu'il reste de lectures passées, voire très lointaines, ne signifie pas se cantonner à partager du positif.

Je vais à coup sûr provoquer une levée de boucliers en égratignant le très vénéré Tolkien, grand maître de la Fantasy et icone incontestée du genre.

Tant pis pour moi, tant pis pour lui.

Comme tout le monde ou presque, j'avais beaucoup aimé "Le Seigneur des anneaux" tout en regrettant quelques longueurs et difficultés à mémoriser lieux et personnages.

Ces précautions oratoires étant prises, il n'est plus possible de se défiler.
Attention, roulements de tambours, le silence se fait, un cheval s'ébroue, la châtelaine étouffe un sanglot, le curé tente de maîtriser les feuilles du livre saint qui claquent sous la brise, ça toussote, ça renifle.
J'attends qu'au loin le ronronnement d'un moteur de mobylette s'éteigne progressivement conformément au principe énoncé par le sympathique Christian Doppler en 1842 et je lâche la sentence blasphématoire.

Quel ennui !

C'est loin, 40 ans au moins, mais je me souviens parfaitement n'avoir persévéré qu'en raison de la faible épaisseur du livre et d'une sorte de révérence béate envers l'auteur.

Sans doute le percevrais-je différemment aujourd'hui, mais je n'ai pas que ça à lire.
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Mooon Dieu ! Que cette lecture a été laborieuse ! Plus d'un mois pour venir à bout d'à peine 450 pages, c'est long ! Ça ne partait pas si mal que ça pourtant, j'ai littéralement dévoré le premier quart du livre. Et pourtant, suite à la chute de Valinor et au serment de Fëanor, le récit a perdu pour moi la majeure partie de son intérêt.
Mais restons dans les généralités pour le moment. On ne présente plus J.R.R. Tolkien et son oeuvre d'une vie. le Silmarillion en est un recueil de 5 textes compilés par Christopher Tolkien et qui s'attache à la description du monde (Arda), de sa genèse à la fin du Troisième Âge. C'est donc un point de vue d'ensemble qui nous est proposé ici. Tellement d'ensemble qu'à certains moments, cela frise l'encyclopédie vaguement romancée. Sérieusement, il faudrait établir un ratio noms communs sur noms propres, ça pourrait être très drôle. Il y a des noms pour tout et tout le monde, c'est impressionnant ! Souvent même plusieurs noms selon les personnes et les endroits. C'est éreintant à suivre et je suis persuadé de ne pas en avoir retenu le dixième. Pour vous donner une idée, l'index des noms fait presque 60 pages... Voilà, voilà.

Structurellement, nous faisons face à cinq récits, cinq grands chapitres. le premier, « Ainulindalë », est un remake de la Genèse. Un Dieu tout-puissant nommé Eru, ou encore, Illúvatar, omnipotent, omniprésent, créateur de Tout et mélomane. le deuxième récit se nomme « Valaquenta ». Il s'agit de la partie qui, dans sa forme, se rapproche le plus d'une encyclopédie puisqu'elle apporte une description de chaque entité/déité. J'ai beaucoup apprécié ces deux parties, elles se rapprochent beaucoup d'un récit mythologique. Ici, sont présentées les bases du Panthéon de la Terre du Milieu et les protagonistes divins qui vont jouer sur sa destinée. C'est chouette. D'autant plus que ce sont des parties qui ont le bon goût de ne pas trop s'étendre en fioritures inutiles et alourdissantes.

Vient ensuite le récit qui constitue le coeur et la majorité de l'ouvrage : le Quenta Silmarillion. Autant, à ses débuts, j'ai trouvé le récit sympathique, mais à partir du moment où Fëanor prête son serment et quitte Valinor, le texte m'est devenu particulièrement pénible à lire. Untel s'est installé ici, a nommé l'endroit X (aka Y ou Z), a fondé la puissante cité de A (aka B ou C) et a enfanté la sage et noble lignée des Dupont. Et un jour, le roi Machin (ou Bidule en telle langue) rassemble des troupes parce que Truc (ou Chose en telle langue) l'a vexé ou parce qu'il se sent pousser des ailes et veut attaquer le grand méchant sur son terrain. Ajoutez à cela des considérations géographiques, politiques, sociales, généalogiques et tous leurs intermédiaires et vous aurez une mélasse dont je n'ai pas retenu grand-chose. le seul récit qui me reste précisément en tête est celui sur Beren et Lúthien... Parce qu'il s'y passe enfin quelque chose et qu'un coup est finalement porté à Morgoth ! C'est fou ! Quand j'y pense, l'auteur de « I Hate Fairyland » avait plutôt raison sur sa caricature de la maléfique reine Gertrude. le gros tout méchant tout noir se vénère sur son trône dans sa montagne, fait des plans maléfiques, fait bouger des pions, mais reste assis. Ici, on rajoutera les pauvres moutons qui veulent juste vivre là et bêlent en voyant l'Ombre se répandre ou sont corrompus. Et finalement, les gentils Dieux qui vivent à l'autre bout du monde en boudant parce qu'on a osé les contredire et ne viennent se bouger le fion que quand c'est vraiment la merde comme les Saints Sauveurs. Wow.

Quatrième partie : Akallabêth, la chute de Númenor. En deux mots : anecdotique, à la limite de l'inintéressant. On termine tout doucement avec « Les Anneaux du Pouvoir et le Troisième Âge » qui apporte un nouvel éclairage sur les événements du Seigneur des Anneaux. Petite partie bien sympathique et savoureuse, mais j'ai tout de même une interrogation. Pourquoi ne pas avoir profité de la structure de ce recueil pour boucler la boucle et proposer un récit de la fin du monde qui aurait fait écho à la genèse en début d'ouvrage ? Avis aux fans, un tel récit a-t-il été écrit par Tolkien ?

En conclusion, le Silmarillion n'est pas un livre que je lirai une seconde fois. Les quelques points positifs que j'y ai trouvé ne sont malheureusement pas suffisants pour contrebalancer mon ennui face à la majeur partie de ce recueil.

PS : Juste pour pinailler, pourquoi la couverture représente-t-elle le combat de Gandalf contre le Balrog de la Moria alors qu'il s'agit d'une scène du Seigneur des Anneaux qui n'est pas évoquée dans le Silmarillion ?
Aller ! Des bisous !
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J'abandonne, je n'arrive pas à saisir toute la magie de l'écrit. Je reste sur le pas de la porte, pour ma part le récit est imbuvable, des noms, des références, des longueurs, des mythologies, bref des labyrinthes parcourus à la bougie. Et tiens encore des références, des renvois, des schémas, l'époque des pharaons étaient plus clair en histoire au temps des études. A présent même les guides de maître de jeu en JDR me semblent clairs dans toutes ses règles...Je voulais une aventure, rocambolesque et épique, dans la lignée du SDA, là j'étais dans le Nécronomicon à jeun...Désolé pour moi, peut être plus tard après d'autres lectures.
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Je suis enfin parvenu à lire ce livre acheté il y a plus de 10 ans. Après 3 tentatives de lecture qui ne dépassèrent pas 150 pages, je suis enfin parvenu au bout.
Ce livre est relativement complexe à lire de par le nombre de noms propres. (personnages, lieux, embranchements d'elfes et d'humains). J'étais certes très jeune lorsque je l'ai commencé (13 ans) mais tout de même. Comme la plupart je pense, je suis venu au Silmarillion après la lecture du seigneur des anneaux et de Bilbon le hobbit. Je voulais approfondir ma connaissance de la terre du milieux. Au final, je suis assez déçu. Nous apprenons surtout l'histoire des elfes et un peu sur celle des humains. Quid des nains? Quid des Ents? Quid des Hobbits? Quid des Istari (Gandalf, Saroumane)? Pour certains, nous n'apprenons rien et d'autres que très peu de choses.
De plus je n'ai toujours pas compris l'inimitié des elfes et des nains. Eru l'énonce dès le début, mais tout au long du livre, il existe plus ou moins une entente cordiale entre les 2 peuples.
Au final, nous n'apprenons que peu de chose sur les futurs personnages du Seigneur des anneaux (même les lieux sont différents).
Donc si vous voulez vous prendre la tête avec plein de personnages en terre du milieu, allez-y mais si vous cherchez à approfondir le seigneur des anneaux passez votre chemin.
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J'adore l'univers incroyable de Tolkien, mais je me suis sentie perdue dans ce livre... il y a beaucoup trop d'informations et je ne m'y retrouve plus...
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Suite de nouvelles retrouvées par le fils de Tolkien après la mort de son père. Il les a assemblées suivant l'ordre qui lui paraissait le plus logique. Pour moi c'est la raison pour lequel le récit est parfois très difficile à comprendre. Je suppose que Tolkien aurait retravaillé l'ensemble. Intéressant mais laborieux. N'apporte des choses intéressantes que si vous êtes vraiment fan
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J'ai démarré il y a quelques semaines la lecture du silmarillion, j'avoue que je n'arrive pas à accrocher et à la lecture des commentaires je pense que je n'accrocherai pas.
C'est beaucoup trop descriptif et mystique pour moi.
Je n'apprécie pas l'utilisation de l'allégorie musicale pour décrire la création de l'univers qui rappelle en fait la genèse et qui est aussi chi.nte à lire ...
J'avais aimé la dimension épique de bilbo le hobbit et du seigneur des anneaux, mais je ne fais pas partie des fans qui veulent connaître dans le détail l'univers imaginé par l'auteur et les relations des personnages secondaires, tertiaires et quaternaires ...
Si j'arrive au bout ça ne sera pas avant plusieurs semaines, mois ou années, je vais l'aborder comme une tisane : à dose homéopathique
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Il fallait que je le lise, je l'aurais lu - après dire que j'en ai retenu énormément de choses, c'est encore une autre affaire.

Le livre est, bien que remis en ordre et arrangé par Christopher Tolkien, affreusement lourd et fastidieux à lire. On voit se succéder sommes de légendes, avec sommes de scènes, de personnages et de noms de lieux à ne plus savoir quoi en faire. On n'a jamais conscience de l'importance des personnages par rapport au grand récit du monde de Tolkien - l'on est face à un personnage, mais est-il utile à l'histoire, plus intéressant pour la compréhension du lecteur des évènements, que son père, son frère, sa fille...

En plus d'une carte sommaire en fin d'ouvrage et de quelques arbres généalogiques, il aurait fallu faire une mise en contexte dès le début du livre, pour informer sur les personnages clés, leurs liens, les évènements majeurs qui leurs sont liés, sans nécessairement tout divulgacher dès la préface - mais sans cette mise en contexte, impossible de ne pas se perdre ou de ne pas s'ennuyer devant cette succession de scènes sans aucune vision d'ensemble...

Je ne crois pas le relire un jour, j'ai déjà eu un mal fou à le lire entièrement une fois, et c'est dommage, j'aurais aimé qu'il devienne ma petite bible du médiéval-fantastique, au lieu de ça, il ne restera qu'un vieux testament déclaratif, et ennuyant au possible.

Je ne le recommande pas comme ça, à lire d'un seul bloc. Il peut être utile pour piocher dedans des morceaux d'histoire, mais en tant que tel, il est imbuvable.
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