La princesse et la bête, tome 9

Je commence à cerner l'autrice et ce qu'elle veut proposer dans son titre, je crois, et ce tome en est la parfaite illustration, un juste équilibre entre petite histoire personnelle douce amère et aventure politique plus sérieuse et stressante. Cependant malgré tout l'ambiance reste légère et pas aussi dramatique et lourde que dans d'autres titres.

Le tome démarre par un joli moment entre les personnages secondaires présents sur la couverture : Amito et Jormungand. La mangaka décide de faire doucement avancer leur romance mais avec beaucoup de pudeur. Ainsi, on les retrouve pris dans des sentiments complexes à cause des non-dits autour d'un talisman. C'est mignon et touchant même si ça ne casse pas trois pattes à un canard.

Non, j'ai été bien plus intéressée par la double intrigue politique qui s'est dessinée ensuite et qui met encore une fois chacun du roi et de la reine au coeur de l'action. Partis ensemble pour visiter un pays voisin, le Roi est rappelé brusquement à cause d'une menace qui le met dans tous ses états. Salifie, elle, décide de rester car elle perçoit quelque chose de louche chez le roi qui les accueille. Avec la même dynamique que précédemment, Sali se jette dans la gueule du loup pour dénoncer les atrocités de ce petit monarque absolu, qui dans le dos de Leo a rétabli l'esclavage qui est pourtant banni. Tout cela est rondement mené même si déjà vu. de son côté, Leo, lui va devoir affronter une révolte menée par la coalition de tous ceux qui sont contre lui. On sent que ça va être rude et nous n'en sommes qu'au tout début. A la tête de ceux-ci, de mystérieux canidés qui veulent en découdre et ont l'air bien menaçant. J'ai hâte de les voir en action.

Ainsi, comme d'autres tomes que nous avons déjà lus, l'autrice s'amuse à nouveau à mettre ses personnages en danger le temps d'intrigues politiques classiques mais bien menées et racontées, ce qui nous fait passer un bon moment à défaut d'avoir une lecture prenante et creusée.
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Amito et Jormungand. Alala ces deux-là sont si pudiques, on débute avec leur relation platonique qui est présente mais pas explicitée par Dame Amito auprès de ce beau capitaine valeureux. C'est sympa mais c'est lent. Toute la part de romance de la série, en général, est trop lente quels que soient les personnages dont on parle. Ce qui a été le plus intéressant est la suite. Une menace pèse sur le royaume alors que le roi et Salifie sont en visite officielle. Leonhart décide de revenir à son fief tandis que Salifie va rester dans ce pays étrange où l'esclavage se fait aux portes de la ville. On sent une nouvelle orientation de l'auteure avec un nouvel ennemi. Encore un animal sublime.

Un tome sympathique, où la tension mente crescendo au fur et à mesure des pages que le lecteur tourne.
C'est toujours aussi magnifique graphiquement avec de très belles illustrations. C'est un régal de continuer à découvrir la richesse de l'univers et des peuples.
Nous passons du rire aux frissons, sous différentes formes.

Tout d'abord, nous retrouvons Dame Amito et Sire Jörmungand qui font d'ailleurs la couverture. Elle s'inquiète qu'il tarde à arriver, elle a fait un talisman porte bonheur pour lui.
A son retour, il le lui rend. Troublée et dans l'incompréhension, Dame Amito finit par faire de plus en plus de bêtises, et à être maussade. Son humeur déteint également sur Salifie, qui veut mettre à jour ce mystère. C'est ainsi que Lant et Jörmungand vont finir par s'affronter, et nous allons découvrir ce qu'il y avait derrière ce retour du talisman.

Ensuite, il est temps d'aller vers un autre pays, Bolstobas, et il semblerait que notre grande gueule de Lant ait le mal de mer. Salifie part en mission avec le roi. Elle est contente de passer du temps avec lui, elle reçoit un accueil digne d'une reine, mais que se cache-t-il derrière tout cet apparat ? Elle sent quelque chose n'est pas clair.

Si Salifie décide de poursuivre, elle met son statut de reine en danger, le roi ne sera plus là pour la protéger, mais elle a appris, elle sait qu'elle met sa position en jeu, et continue à suivre son coeur.
La fin de cette aventure se révèle quelque peu surprenante.

Par ailleurs, le roi a dû rentrer, car il se passe de drôles de choses avec les anti-royalistes. Ils ont disparu d'un coup, ce qui pourrait être bien, mais il n'y a aucune raison pour que cela les concerne tous d'un coup.
Ce tome reste quand même un peu le calme avant la tempête, car certains événements et la fin laissent présager que de nouvelles épreuves les attendent et donnent envie de lire la suite.
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Ce tome lance un nouvel arc, peut-être le plus sombre de la série pour le moment, en mettant en scène plusieurs personnages attaquant les positions du royaume et ses habitants.
Salifi continue à prendre de l'épaisseur dans son rôle de reine et même si je trouve dommage que le côté romantique de l'histoire soit totalement occulté, la lecture est toujours aussi plaisante.
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