Dragon Ball, tome 21 : Monsieur Freezer

Goku prouve une fois de plus ses valeurs humanistes en demandant à Krilin de ne pas porter le coup de grâce à Végéta.
Ensuite, impossible de parler de tome de transition : chez Akira Toriyama on zappe allègrement les chapitres bouche-trou qu'on retrouve trop souvent dans les shonens de dernière génération. Les créateurs des dragon ball sont toujours en vie sur la planète Namek, encore faut-il un vaisseau pour parvenir ! Ayant échoué à utiliser la technologie des Saïyens, Monsieur Popo conduit Bulma à la navette de Dieu… Et c'est parti pour un space opera malgré les réticences de Chichi, qui passe alterne les rôles de mère poule et de mère dragon, à laisser Sangohan se joindre à l'aventure

Sur Namek, le mangaka multiplie les points de vue :
- celui des Krilin, Bulma et Sangohan qui souhaite retrouver les dragon balls originelles pour ressusciter leurs amis
- celui de Végéta qui veut s'en emparer pour devenir l'empereur de l'univers
- celui de Freezer qui veut s'en emparer pour rester ad vitam eternam l'empereur de l'univers
- celui des Nameks qui essayent de survivre aux déchaînements de violences sur leur planète
- celui de Goku qui ronge son frein en attendant de poursuivre rejoindre ses compagnons
On entre dans mon arc préféré de la saga, plein de rebondissements et de retournements de situations voire d'alliance offerts par la configuration des forces en présences. le mangaka se régale en puisant dans les références comics qu'il aime tant, et cela se sent ! ^^

Marathon relecture de Dragon Ball,
Tome 21.

Nos amis viennent à bout de Vegeta mais Sangoku ne souhaite pas le tuer et le laisse s'échapper.

Ils veulent ressusciter leurs morts mais le tout-puissant étant mort, les Dragon Balls sont inutilisables.

C'est alors que Krilin explique qu'il a entendu les Saiyens parler de la planète Namek, planète d'origine du tout-puissant et de Piccolo, qui pourrait elle aussi posséder des Dragon Balls.

Bulma ne perd pas de temps et prévoit une expédition, accompagné de Krilin et Sangohan, ils partent en direction de Namek pour trouver les boules de cristal.

Néanmoins, ce qui était prévu comme une expédition tranquille pourrait se révéler bien plus compliqué. En effet, ils ne sont pas les seuls sur place à chercher les Dragons Balls...

Dans l'arc Namek, Akira Toriyama dépeint des antagonistes d'une envergure magistrale, notamment Freezer, dont la cruauté et la puissance sont parfaitement rendues à travers son design et ses actions. le trait de Toriyama capture non seulement la menace imposée par ces nouveaux ennemis, mais aussi leur complexité et leur profondeur, les rendant encore plus mémorables. de plus, l'arc Namek est remarquable pour sa narration captivante, avec des rebondissements inattendus et des moments d'intensité dramatique qui maintiennent les lecteurs en haleine. Les combats sont également d'une qualité exceptionnelle, avec des séquences d'action fluides et dynamiques qui illustrent brillamment l'évolution des compétences de combat des personnages principaux. En résumé, l'arc Namek marque le début d'une nouvelle ère pour Dragon Ball Z, caractérisée par des méchants imposants et un dessin de maître qui captive les lecteurs à chaque page.

Sur la planète Namek, les combats redoublent de puissance, tout d'abord Piccolo contre Freezer, ce démon obnubilé par la force. Mais la surenchère de puissance, l'absence d'humour rend ce tome un peu insipide par rapport aux autres. La terre ne suffit plus on entre dans une dimension sidérale.

Végéta n'est pas le plus à craindre maintenant, il y a toujours ces surenchères en capacités, ça rend l'intrigue intéressante et laisse du suspens mais 6 jours pour s'entraîner et devenir aussi fort que Monsieur Freezer, ça va être très difficile.

un des meilleurs manga que j'ai lu